mardi 19 mars 2024

SEINE ET MARNE. FEST’INVENTIO 2020 célèbre Beethoven

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fest inventio beethoven 2020 annonce concerts classiquenewsSEINE ET MARNE (77). FEST’INVENTIO jusqu’au 26 sept 2020. BEETHOVEN… Hors des sentiers battus et urbains, le Festival INVENTIO : « FEST’INVENTIO » propose en Seine et Marne plusieurs concerts chambristes dans des sites inédits. La formule privilégie les rencontres et l’intimisme, la découverte et le partage. Cette 5è édition célèbre le génie de Beethoven jusqu’au 26 septembre 2020. Un choix artistique logique en cette année 2020 qui marque les 250 ans de la naissance du compositeur né à Bonn, actif à Vienne, pilier de la révolution romantique. Pour Fest’inventio 2020, le violoniste Léo Marillier, directeur artistique, conçoit une programmation éclectique et généreuse comprenant concerts, film, scène ouverte, conférence, ateliers… et même une scène virtuelle « Canap’plus » (diffusion en octobre des concerts filmés).

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Ludwig van BEETHOVEN
à l’honneur en Seine et Marne

grâce au Fest’inventio 2020

 

L’accent est donné aux jeunes tempéraments et au plaisir du jeu collectif en particulier en musique de chambre (duos, trios, quatuors, quintettes…). FEST’INVENTIO 2020 souligne le génie beethovénien, multiple et fraternel, source de dépassement et d’admiration. Les festivaliers partent en Seine et Marne à la découverte de Ludwig van … être inclassable et force de la nature qui malgré sa surdité surgissant dès l’âge de 25 ans, édifie une cathédrale sonore et musicale inédite et révolutionnaire, accessible et universelle…

 

 

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Prochain temps fort

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BEETHOVEN à travers ses lettres
Parc du Château de Flamboin, 77 114 GOUAIX
Temps fort, vendredi 21 août à 19h

« Beethoven à portée, le compositeur et l’homme à travers sa correspondance » – Spectacle interactif et déambulatoire de lectures ponctuées de musique dans le parc du Château de Flamboin, site privé ouvert spécialement pour l’occasion (situé à Gouaix).
La déambulation ressuscite Beethoven, « fragile et héroïque, soumis et libéré », créateur de génie, « peu respectueux des aristocrates, frère disputeur, oncle inquisiteur, ami enjoué, défenseur de la nature, malade… tantôt révolté tantôt résigné. La soirée événement (entrée libre sur réservation pour faciliter la mise en oeuvre des conditions sanitaires) sera suivie par un pique-nique, apporté par les soins des spectateurs. Le spectateur s’il le souhaite, peut même participer à cette soirée en tant que lecteur, prenant part au spectacle. Léo Marilier chercheur au Royal conservatory de la Haye prépare actuellement une thèse dédiée à Beethoven. Spectacle interactif, préparé en amont à l’occasion de rencontres formatives guidées par le metteur en scène Vincent Morieux. Rejoindre le groupe de lecteurs volontaires auprès de l’équipe du festival au 01 64 01 59 29.

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agenda
FEST’INVENTIO 2020
programmes des 7 événements
à venir jusqu’au 26 septembre 2020

 

 

 

Réservations conseillées pour nous permettre de bien anticiper votre accueil et vos déplacements dans le respect des mesures sanitaires :
mail : [email protected]
téléphone : 01 64 01 59 29
ou billetterie en ligne entièrement sécurisée :
https://www.inventio-music.com/fest-inventio-2020/

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Dimanche 30 août à 17 h 30
Eglise st Hubert 8 rue st Hubert 77560 Les Marêts

Duo Geister : Manuel Vieillard et David Salmon

Beethoven, Intégrale 4 mains
Sonate op.6 en ré majeur
Variations sur un thème du comte Ferdinand de Waldstein A
Variations « Ich denke dein »
Trois marches op. 45
Grande Fugue op. 134

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Samedi 5 septembre 2020 à 17 h
Galleria Continua Les Moulins
46 rue de la Ferté-Gaucher 77169 Boissy le Châtel

Quatuor Joyce

Léo Marillier et Apolline Kirklar, violons
Loïc Abdelfettah, alto
Emmanuel Acurero, violoncelle
Invitée d’honneur : Claire Merlet, alto

Beethoven, Quintette op. 29 en do majeur
Brahms, Quintette n°2 op. 111 en sol majeur

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Mardi 8 septembre 2020 à 20 h
Eglise St-Pierre 2 Rue de la Fontaine 77560 Beauchery-st-Martin

Trio Guersan (sur instruments d’époque)
« Filiations… »

Haydn, Trio à cordes Hob IX:114 en majeur T
Albrechtsberger, Trio concertant
Beethoven, Trio à cordes op. 9 n°3 en do mineur
Hummel, Trio à cordes en sol majeur

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Vendredi 11 septembre – 19 h 30
Chapelle expiatoire – 29 rue Pasquier Paris 8è

Quatuor Joyce
Arnold Schönberg
Quatuor à cordes N.3 op.30 (1927)

I. Moderato
II. Adagio
III. Intermezzo
IV. Rondo – Molto Moderato

Ludwig van Beethoven
Quatuor à cordes en fa majeur op.135 (1826)
I. Allegretto
II. Vivace
III. Lento assai, cantante e tranquillo

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Gratuit – Samedi 19 septembre 2020 à 11h
37ème Journées Européennes du Patrimoine

« Patrimoine et éducation : Apprendre pour la vie ! »
Couvent des cordelières à Provins
Scène ouverte aux conservatoires et amateurs

Gratuit – Samedi 19 septembre 2020 à 15 h
37ème Journées Européennes du Patrimoine

« Patrimoine et éducation : Apprendre pour la vie ! »
Couvent des cordelières à Provins
Causerie entre Bernard Fournier, musicologue
et Léo Marillier, chercheur au Royal Conservatory de la Haye

« Beethoven et le sacré »

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Samedi 26 septembre à 19 h
Abbaye cistercienne de Preuilly à Egligny

Concert Beethoven avec les lauréats du Prix Ravel 2018
John Gade, piano
Caroline Sypniewski, violoncelle
Léo Marillier, violon

BEETHOVEN
10ème Sonate en sol majeur pour piano et violon op. 96
3ème sonate pour violoncelle et piano en la majeur op. 6

Trio en ré majeur op. 70 n°1 « Les Esprits »

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Hébergements – séjours en Seine et Marne
Organisez votre séjour en Seine et Marne à l’occasion de FEST’INVENTIO 2020
https://www.inventio-music.com/fest-inventio-2020/chambres-d-hôtes-seine-et-marne/

 

 

 

 

 

fest inventio beethoven 2020 annonce concerts classiquenewsENTRETIEN AVEC LÉO MARILLIER à propos du 5ème Festival INVENTIO intitulé «  FEST’INVENTIO », un appel au partage musical et à la découverte du patrimoine. Né à Provins, le violoniste Léo Marillier s’engage pour une offre musicale locale, adaptée au territoire de Seine et Marne ; pour ce passionné de Beethoven, il s’agit de pérenniser une expérience artistique inédite qui puise sa forte identité de l’esprit des lieux investis. La Seine-et-Marne, enclave mal estimée et méconnue aux abords de la Capitale y gagne en notoriété et en attractivité. Initiative exemplaire et certainement visionnaire dans le monde post-covid, FEST’INVENTIO, ainsi lancé en 2017, est une nouvelle offrande locale; elle accorde idéalement concerts et écrins patrimoniaux dont la plupart sont ainsi révélés : églises, châteaux et sites insolites accueillent désormais chaque été, de jeunes tempéraments habiles à relever les défis multiples du jeu collectif et chambriste. Esprit à l’écoute des besoins que fait naître la crise sanitaire, Léo Marillier s’interroge aussi sur ce que peut apporter aux côtés du concert, l’expérience de la musique en ligne. Sa chaîne vidéo lancée sur youtube « Volti subito » cultive une nouvelle approche de l’expérience musicale pour mieux éprouver et comprendre l’enjeu d’une partition…

 

 

 

Comment avez-vous eu l’idée d’implanter le festival en Seine et Marne ?

LÉO MARILLIER : En perfectionnement au New England Conservatory à Boston, j’ai eu envie pendant l’été 2016 de venir jouer avec des partenaires chambristes et des compositeurs américains en Seine-et-Marne, région à laquelle je suis très attaché car je suis né à Provins. Grâce au soutien d’amis, des sites se sont généreusement ouverts pour abriter quelques concerts, notamment l’ancienne abbaye cistercienne de Preuilly où nous retournons désormais chaque année. Dès 2017, de tournée, cette série musicale s’est transformée en festival, avec l’invitation d’une douzaine de jeunes artistes. Définitivement curieux du patrimoine architectural local riche (et méconnu !) : églises, châteaux et sites insolites, nous avons poursuivi l’aventure sur un mode itinérant, avec des rencontres musicales dans des lieux devenus des rendez-vous rituels comme le parc du Château de Flamboin et chaque année, des découvertes : l’an dernier le château des 3 reines près de Meaux qui abrite les vestiges d’une demeure de Catherine de Médicis ou cette année, l’ancienne papeterie des Moulins reconvertie en fabuleuse galerie d’art contemporaine : la Galleria Continua.
Chacun des concerts est précédé d’une projection ou d’une visite sur l’histoire du site mobilisant pendant l’année une passionnée d’archives en la personne de Catherine Pierron, également présidente d’Inventio, l’association qui fait vivre le festival. Nous avons eu le bonheur d’être parrainés successivement par Alexis Galpérine puis Pierre-Henri Xuereb. L’an dernier, c’est plus de vingt jeunes artistes venant d’ici et d’ailleurs, qui ont pris part à ce périple avec notamment l’invitation de l’ensemble orchestral A-letheia. Les quelques mécènes qui s’étaient exprimés en 2016 ont été rejoints petit à petit par les collectivités publiques permettant au festival de se pérenniser. Partager la musique avec un public dont la curiosité est sincère et spontanée, au cœur d’un territoire rural où se mêlent l’histoire et la nature, s’approprier le potentiel acoustique de sites inédits représentent des expériences très riches. Le confinement que j’ai d’ailleurs passé là-bas a renforcé mon engagement pour cette région aux horizons généreux, propres à accueillir tous les imaginaires…, espace caractérisé par une polarité culturelle parisienne faible du fait de sa situation à l’extrémité de l’Ile-de-France, encourageant les initiatives locales qui deviennent nécessités… Notre festival engage aussi des actions auprès des seniors et des handicapés et des ateliers pédagogiques dans les écoles.

 

 

 

Comment avez-vous sélectionné les œuvres jouées cette année ?

leo-marillier-festival-inventio-fest-inventio-annonce-concerts-programme-critique-classiquenewsLÉO MARILLIER : L’œuvre de Beethoven, anniversaire ou pas, représente en cette année si étrange, un appel irrésistible, un appel supplémentaire à vivre, à comprendre sa musique. On ne peut manquer d’être investi par l’énergie charnelle, la trépidation des idées, partager le même pouls en tant qu’interprète et auditeur. Compositeur de lumière, Abel Gance dresse un portrait sublimé de son idole avec « un grand amour de Beethoven », œuvre cinématographique et sert de point de départ à cette édition 2020 Fest’inventio pour la confirmer – Beethoven est aussi sa légende -, la nuancer, donnant le ton du festival qui se veut explorateur de points de vue. La plongée réalisée dans les lettres et carnets de Beethoven comme deuxième rendez-vous donne la parole aux personnes importantes de la galaxie Beethoven : Bettina Brentano, ses copistes comme autant de lecteurs de ses pensées, ses interprètes, ses éditeurs… regards croisés sur l’ami, le confident… donnant accès à la sphère privée du compositeur et de l’homme par touches successives.
Ma volonté en produisant ce spectacle déambulatoire, préparé avec le metteur en scène Vincent Morieux, conjuguant lecture et musique, est de conduire les auditeurs vers les concerts qui s’ensuivent en y prêtant une oreille différente. Chez Beethoven, la joie omniprésente change de visage pour chaque œuvre et la musique de chambre est le champ auquel Beethoven se confie le plus, avec profondeur, franchise et humour aussi.
Filiations », concert sur instruments d’époque défendu par le trio Guersan, célèbre les maîtres : Haydn et Albrechtsberger. Et c’est fascinant, merveilleux au sens premier du terme, de travailler et écouter ce que Beethoven fait avec des combinaisons d’instruments et les codes dont il a hérité, lui qui était profondément subversif. Exemple remarquable avec l’intégrale piano quatre mains, interprétée par le Geister duo et programmée sous la charpente de la chapelle rayonnante des Marêts. Le duo à quatre mains nous rappelle que ce genre auquel Beethoven se plie dans ses années de jeunesse avec des œuvres où Mozart n’est jamais bien loin, respirait la chaleur des salons viennois. Chez un autre Beethoven, le genre s’affranchit de toute limite avec la Grande Fugue (transcrite pour 4 mains depuis l’original pour quatuor), véritable OVNI musical tant elle produit une impression indélébile.
Il est question d’héritage dans cette édition de Fest’inventio, tant celui qui est arrivé à Beethoven, que celui qu’il nous transmet. Composé dans la même tonalité que son premier quatuor, le dernier quatuor à cordes de Beethoven à l’intérieur duquel se tissent avec humour des innovations d’écriture, énigmes dissimulées au cœur d’une ambiance inoffensive, insouciante sera interprété par le Quatuor Joyce.
Beethoven révolutionne l’inspiration musicale jusque récemment. Le troisième quatuor de Schoenberg notamment joue avec les mêmes cartes que le dernier quatuor de Beethoven : ton, forme classique et… ironie. Dans cette pièce, le langage mélodique halluciné et totalement novateur de Schoenberg est soutenu par une forme générale néo-classique et des rythmes bondissants. Beethoven et Schoenberg : deux musiciens intellectuels ET instinctifs, jonglant avec leurs inventions mutuelles sont donc programmés au cours du même concert, le seul qui se déroule à Paris, à la Chapelle expiatoire.
Le quatuor Joyce auquel se joint l’altiste Claire Merlet interprétera à la Galleria Continua Les Moulins le second quintette de Brahms, tantôt intime, tantôt héroïque, tantôt abstrait, dressant un profond hommage à Beethoven. Ce quintette devait être la dernière œuvre de Brahms, son adieu à l’activité de compositeur ; en écho, le quintette de Beethoven interprété au cours du même concert, présente deux visages avec les influences de jeunesse incarnées dans les deux premiers mouvements et une indépendance bourgeonnante irriguant les deux derniers.
Le concert que je partage avec Caroline Sypniewski et Kojiro Okada confiera à l’abbaye de Preuilly la clôture de l’édition. On y écoutera trois chefs d’œuvre absolus et célèbres, colonnes du répertoire de musique de chambre par leur vision du monde et leur structure : la pastorale et mystérieuse 10ème sonate pour violon et piano, l’impériale 3ème sonate pour violoncelle et piano, et enfin le fougueux trio ‘les Esprits’. Œuvre méditative également par son extraordinaire second mouvement qui met en musique Shakespeare. Au Couvent des Cordelières à Provins, on cheminera également avec le musicologue Bernard Fournier tout au long de la vie de Beethoven pour approcher, cerner la dimension du sacré chez le compositeur, spiritualité latente, quête qui s’exprime au bout de 30 ans… Et nouveauté cette année pour les cinq ans de Fest’inventio : une scène ouverte aux amateurs et conservatoires !

 

 

Léo Marillier, directeur artistique de Fest’iventio

La réalité du concert est vraiment une expérience indélébile
quand la spontanéité émane de la partition plutôt que de l’interprète

 
 

 
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Léo Marillier ( © Anne Bied )

 

  

 

Quel est le profil des artistes que vous privilégiez ?

LÉO MARILLIER : J’apprécie quand l’instinct d’un musicien est informé par son savoir, sa connaissance, ses théories, son rapport à l’instrument. J’aime les artistes qui choisissent de rendre l’œuvre contemporaine par leurs choix, leur démarche. On sort d’une période qui a été – globalement – fascinée par le fait de reconstruire une œuvre fidèlement à son contexte et aujourd’hui on se rend compte qu’on peut allier respect des codes de la musique et lecture innovatrice. La réalité du concert est vraiment une expérience indélébile quand la spontanéité émane de la partition plutôt que de l’interprète; je pense que l’auditeur sent quand il y a dialogue, voire combat entre l’interprète et la partition. Ligeti a raison : « écouter de la musique c’est comme être dans une rivière », on est entourés de courants et pour moi, les deux rives sont l’interprète et l’œuvre et l’auditeur se laisse porter par la rivière. Au même titre que la première édition Fest’inventio a représenté une sorte d’aboutissement après trois années fructueuses passées à Boston, les autres éditions ont été l’occasion d’inviter de magnifiques jeunes artistes croisés lors de festivals et d’académies à Aspen, à Villecroze… dans les résidences artistiques où j’ai habité : Fondation des Etats Unis, Cité internationale des Arts, au CNSM où j’ai préparé mon DAI, à la Haye où je viens de terminer mon second master de recherche consacré à Beethoven. Cette année, il fallait aussi des interprètes qui, face à la puissance des œuvres, se passionnent pour la recherche des solutions aux énigmes que Beethoven donne dans sa musique.

 

 

 

Comment selon vous, conjurer les effets de la crise sanitaire que nous vivons actuellement ?

LÉO MARILLIER : Vous avez utilisé le mot « conjurer » et je pense effectivement que cette crise – qui est aussi une crise de communication – ensorcelle le monde et ses repères. C’est une question ambitieuse. Notre festival lance « Canap’plus », dont la production est confiée à Aurélien Bourgeois, afin de permettre aux personnes qui le souhaitent de bénéficier d’une retransmission des concerts de l’édition depuis… leur canapé. Initiative bien humble par rapport aux effets et aux enjeux de cette crise. En revanche, nous tenons à ce que le mot « concert » reste exclusivement réservé à l’expérience in situ afin d’éviter de contribuer à la confusion actuelle entre le vécu et le virtuel. Un concert rend compte de l’alchimie de la rencontre avec le public ; il faut que le mot ne soit pas galvaudé pour désigner des expériences d’écoute à moins forte valeur émotionnelle. Le déploiement sonore dans le lieu du concert est vraiment unique, vivant. Cela étant, je crois qu’on peut apporter une valeur ajoutée aux retransmissions par le jeu de la combinaison. Ainsi, je viens de créer une chaîne youtube « Volti subito » dont le principe est de coupler la diffusion de la performance avec la partition annotée ou le manuscrit qui défile, précédé d’un court métrage sur le compositeur. Je viens de terminer le premier épisode d’un tryptique consacré à la surdité Beethoven jumelé à la sonate pour violon et piano n°2 op.30 interprétée avec Orlando Bass. « Volti subito » c’est aussi le partage du « work in progress » d’un musicien, expression que j’emprunte par admiration à James Joyce ; je revendique cette possibilité à travers mes expériences de mise en ligne de musique…

Propos recueillis en juillet 2020

 

 

VOIR « vers la surdité » : épisode 1 / 3
https://www.youtube.com/watch?v=w8k5-6e-12A&feature=youtu.be&fbclid=IwAR1eDWGMuI6yYNHfblR1GaE8LPhE5Y2zX635306ra7aM6T_EQBx_fooXlKU

LA CHAINE Volti Subito, lancée par Léo Marillier
https://www.youtube.com/channel/UCUaXBA3NDQFnNTiUbAsYUTg

 

 

 

SEINE ET MARNE : FEST’INVENTIO, festival estival itinérant en Seine et Marne, jusqu’au 26 septembre 2020. Toutes les infos ici : Fest’inventio 2020

 
 

 
 

rediffusion

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CANAP’PLUS : FEST’INVENTIO CHEZ VOUS
scène virtuelle qui s’invite chez vous : chaque samedi d’octobre, revivez les concerts de Fest’inventio 2020 :

 

 

Samedi 3 octobre 2020 – 20h30
retransmission du concert du Geister duo

Samedi 10 octobre 2020 – 20h30
retransmission du concert du Quatuor Joyce et de Claire Merlet

Samedi 17 octobre 2020 – 20h30
retransmission du concert du Trio Guersan

Samedi 24 octobre 2020 – 20h30
retransmission du concert des lauréats du Grand Prix Ravel 2018

PLUS D’INFOS ici
https://www.inventio-music.com/canap-plus/

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