mardi 19 mars 2024

Gyorgy Vashegyi dirige Purcell en direct sur internet

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koncert-20150115-13633-vashegyi-gyorgy-es-az-orfeo-zenekar-btf-original-61372En direct sur internet. Fairy Queen en direct sur internet, ce jour 19h30 sur le www.mupa.hu. C’est le chef dont on parle en Hongrie : Gyorgy Vashegyi, qui a dirigé de mains de maître Les Fêtes de Polymnie de Rameau en 2015 (l’un des meilleurs apports de l’année Rameau à ce jour, avec le programme Rameau par le jeune ensemble Zaïs de Benoît Babel : 2 disques  » CLIC » de CLASSIQUENEWS en 2014 et 2015), réalise en direct sur internet ce soir, 19h30 sur le site du Palais des Arts De Budapest (www. mupa.hu), la fantaisie lyrique Fairy Queen d’Henry Purcell. Méticuleux et dramatique, le maestro sait révélé très convaincant dans Rameau mais aussi dans plusieurs programmes de musique baroque dont le style lui convient indiscutablement. Direction structurée et finement caractérisée, souci de l’articulation, intelligence dramatique, Gyorgy Vashegyi devrait particulièrement réussir cette nouvelle production de Fairy Queen. Avec son ensemble instrumental Orfeo Orchestra (sur instruments d’époque), mais aussi une pléïade de jeunes solistes particulièrement impliqués dans l’art du chant ardent et articulé, Gyorgy Vashegyi devrait défendre la lyre purcellienne avec la finesse stylistique et les vertiges expressifs requis. Ce Purcell accessible sur internet devrait compter dans la maturité et l’enrichissement interprétatif de l’équipe réunie pour Fairy Queen. Gyorgy Vashegyi se passionne actuellement pour les oratorios de Michael Haydn, un compositeur dramatique injustement mésestimé.

VOIR le direct Fairy Queen sur www.mupa.hu

Adriána Kalafszky, Ágnes Kovács, Ágnes Pintér (sopranos)
Péter Bárány, Zoltán Gavodi (contre-ténors)
Márton Komáromi, Zoltán Megyesi (ténors)
Ákos Borka, Dávid Csizmár (basses)

Purcell Chorus,
Orfeo Orchestra (sur instruments d’époque)

Simon Standage, premier violon

György Vashegyi, direction musicale

Purcell-portraitFAIRY QUEEN de PURCELL. Le Songe d’une nuit d’été du grand William (Shakespeare), devient The Fairy Queen, une féerie musicale et théâtrale, semi-opéra (genre emblématique de l’art musical britannique des derniers Stuart dont Purcell est le meilleur ambassadeur.) L’ouvrage du musicien britannique mort en 1696, à seulement 36 ans, a été créé le 2 mai 1692 au théâtre de la Reine à Londres. Le sujet a séduit après Purcell, Mendelssohn et aussi Britten. Les souverains Oberon et Titiana, roi et reine des elfes, se disputent un jeune page. La forêt qu’ils habitent devient lieu des enchantements et des envoûtements où chacun fait l’expérience de la soumission et de la perte de son identité profonde. En un parcours initiatique et métaphorique, chacun revient à la réalité, comme purifié après un rite poétique décisif. Il s’agit moins d’une action cohérente que d’une succession de tableaux oniriques qui inscrit la partition dans une recherche d’atmosphères, celles de la nuit propice aux révélations et aux métamorphoses… Propre à l’esthétique Baroque, de vertiges en songes, d’illusions en vertiges, toujours se perdre pour mieux se retrouver et se connaître.

CD

LIRE notre critique complète des Fêtes de Polymnie par Gyorgy Vasheguy

LIRE notre critique complète du disque RAMEAU / HANDEL par Zaïs, Paul Goussot et Benoît Babel

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