jeudi 18 avril 2024

ARTE : grand cycle Beethoven en octobre

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Cycle BEETHOVEN sur Arte les 2, 9, 16, 23 et 30 octobre 2016 arte_logo_2013ARTE, cycle Beethoven : les 2,9,16,23,30 octobre 2017. Chaque dimanche d’octobre 2016, ARTE développe tout un cycle dédié au génie de Beethoven. Au programme : concerts de très haut niveau (récitals de piano, séquences symphoniques…) et documentaires. Voyez entre autres, actualité récente oblige… le Concerto pour piano n°3 interprété par lauréat du Prix Reine Elisabeth 2016, le Tchèque Lukáš Vondráček ou encore, le n°4 joué par Hélène Grimaud. Quant à la célèbre Neuvième Symphonie, aboutissement de toute une odyssée musicale qui bouleverse l’écriture orchestrale en inaugurant de plein fouet le feu romantique, elle est diffusée dans la version qu’en avait donné l’Orchestre de Paris dirigé par Philippe Jordan pour son cycle Beethoven lors de la saison 2014/2015 à l’Opéra national de Paris. Le documentaire « L’Affaire Beethoven » revient sur la vie mouvementée de l’artiste, tandis que « Nom de code : Sonate au clair de lune » donne à découvrir la pianiste allemande Elly Ney, interprète pactisant avec Hitler… Soit 10 rvs proposés tout au long des 5 dimanche d’octobre 2016 avec une offre particulièrement riche et dense les 2 puis 9 octobre…

 

 

 

Dimanche 2 octobre à 18h
Hélène Grimaud interprète le concerto n°4 de Beethoven
La très charismatique Hélène Grimaud est certainement l’une des grandes concertistes dewater-cd-helene-grimaud-cd-deutsche-grammophon-annonce notre époque. Dans la Salle dorée du  Musikverein de Vienne, elle joue le concerto n°4 en sol majeur opus 58. Ce concerto a été composé dans les années 1805/1806, période de création très féconde. C’est aussi à cette période qu’ont été créés le concerto pour violon et  Fidélio, l’unique opéra du compositeur. Au pupitre des Wiener Symphoniker, Manfred Honeck ancien directeur général de l’Opéra de Stuttgart, qui préside actuellement aux destinées du Pittsburg Symphony Orchestra.
Née en 1969, Hélène Grimaud a commencé le piano à six ans et sorti son premier disque
à seize. Elle a fait ses débuts en 1990 aux USA. C’est une femme très engagée qui milite pour les Droits de l’homme et pour l’environnement, avec une attention toute particulière pour la protection des loups. Elle a ainsi cofondée le Wolf Conservation Center à South Salem/New York en 1999. Son  autobiographie a paru sous le titre Variations sauvages. Elle vit depuis 2005 en Suisse.

Réalisation : Agnes Méth
Compositeur : Ludwig van Beethoven
Direction: Manfred Honeck
Orchestre: Wiener Symphoniker
Avec : Hélène Grimaud (piano)
A revoir pendant 93 jours sur ARTE Concert : concert.arte.tv

 

 

 

Dimanche 2 octobre à 23h55
L’affaire Beethoven (docu, 2013)
Beethoven_Hornemann-500-carreComment Beethoven a-t-il pu, après être devenu sourd, composer certains
de ses plus grands chefs d’œuvre ? Dans son testament, Ludwig van Beethoven révélait qu’il était déjà presque entièrement sourd à l’âge de 31 ans. En d’autres termes, la majorité de ses oeuvres pionnières – en tout trente-deux sonates pour piano, seize quatuors à cordes, l’opéra Fidelio et ses neuf symphonies mondialement connues – ont été composées alors qu’il était lui-même incapable de les entendre. Ces vingt-cinq années de création restent une énigme dans l’histoire de la musique. Ce documentairecherche à l’élucider en explorant les relations entre la maladie et l’oeuvre de cet artiste de génie. Comment Beethoven a-t-il trouvé la force de se battre contre la progression de ses troubles auditifs ? Quelle influence ont-ils eue sur sa création ? Si l’on se représente volontiers le compositeur comme un personnage irascible et revêche, on le découvre ici sous une facette moins connue, comme un jeune homme combatif, plein de fougue et de joie de vivre.

Documentaire de Hedwig Schmutte et Ralf Pleger (Allemagne, 2013, 52mn)

 

 

 

Dimanche 2 octobre à 23h55 à minuit 45 (OOh45)
Lucerne Festival: Symphonie n° 5 en ut mineur de Beethoven, op. 67

beethoven 220 220px-BeethovenLe 75ème anniversaire du Festival de Lucerne en 2013  a permis d’entendre de merveilleux concerts, dont la Cinquième de Ludwig van Beethoven avec le Mahler Chamber Orchestra dirigé par le jeune chef espagnol Pablo Heras-Casado. La Cinquième de Beethoven dite  « Symphonie du Destin » est l’une des oeuvres les plus connues de la musique classique. Pourtant, lors de sa première le 22 décembre 1808, le succès n’était pas vraiment au rendez-vous avec des musiciens qui n’avaient pas assez répété et une salle qui n’était pas chauffée !   La situation était nettement plus favorable à Lucerne. L’Espagnol Pablo Heras-Casado est d’un grand éclectisme dans ses choix musicaux. Venu de la musique ancienne, il s’est ensuite tourné vers le romantisme et les oeuvres modernes. Il est régulièrement invité par les Philharmonies de Berlin et de Munich, le  Cleveland Orchestra, l‘Orchestre Philharmonique de Radio France et le Mahler Chamber Orchestra. Le Mahler Chamber Orchestra a été créé en 1997 par Claudio Abbado et d’anciens membres de l’Orchestre des jeunes Gustav Mahler. Cet orchestre de haut vol est composé de 45 musiciens originaires de 20 pays et est l’invité permanent du Festival de Lucerne depuis 2003.

Réalisation : Michael Beyer
Compositeur : Ludwig van Beethoven
Direction : Pablo Heras-Casado
Orchestre : Mahler Chamber Orchestra
A revoir pendant 90 jours sur ARTE Concert : concert.arte.tv

 

 

 

Dimanche 2 octobre à 01h25
Martha Argerich joue Beethoven : Concerto pour piano n°1
argerich_alix_Laveau_emi_pianoUne des oeuvres les plus allègres de Beethoven, interprétée par la flamboyante pianiste d’origine argentine. Le 24 avril dernier, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, Martha Argerich, icône pianistique mondiale, a interprété le Concerto pour piano n° 1 de Beethoven, l’une des œuvres les plus enthousiastes du compositeur. Un concert auquel la musicienne apporte tout le souffle lyrique de son jeu. Dès l’âge de 8 ans, Martha Argerich, enfant prodige, a été capable d’interpréter cette oeuvre en concert. Et si, depuis quelques années, cette femme de caractère ne joue, plus qu’en formation de chambre ou avec orchestre, chacune de ses prestations fait événement, tant elle est considérée comme l’une des plus grandes pianistes de son époque.

 

 

 

 

Dimanche 9 octobre  à 17h50
PHILIPPE JORDAN DIRIGE LA 9ÈME SYMPHONIE DE BEETHOVEN

Programme :
Fantaisie pour piano, chœur et orchestre en ut mineur, op.80
Symphonie N°9 en ré mineur, op.125 de L.W. Beethoven

jordan - Philippe-Jordan-008Tout au long de la saison 2014-2015, ARTE a accompagné le projet ambitieux de Philippe Jordan et de l’Orchestre de l’Opéra national de Paris : l’interprétation complète des symphonies de Ludwig van Beethoven. Pour clore en beauté ce Cycle Beethoven, Philippe Jordan, les Choeurs et l’Orchestre de l’Opéra national de Paris ont joué à l’Opéra Bastille le 17 juin 2015 l’ultime symphonie du compositeur allemand. La  titanesque Symphonie n°9 s’enroule autour d’une structure classique en quatre mouvements, dont chacun se développe puis se déploie de manière grandiose. Toutefois innovante, sa composition dépasse les proportions de la symphonie classique, tant par l’ampleur de son orchestre, que par l’apparition d’instruments qui ne sont présents ni chez Mozart, ni chez Haydn, comme la flûte piccolo, le trombone et le contrebasson. Cette œuvre monumentale s’achève sur un paroxysme majestueux, dont l’aspect dramatique est renforcé par un chœur et un quatuor de voix solistes, qui font résonner le poème « L’Ode à la joie » de Schiller.

Direction musicale : Philippe Jordan
Orchestre de l’Opéra National de Paris
Chœur de l’Opéra National de Paris
Chef des chœurs : José Luis Basso
Réalisation : Vincent Massip (2015-1h13’)

 

 

 

Dimanche 9 octobre  à minuit (00h)
Nom de code : Sonate au clair de lune
Elly Ney, pianiste sous le régime nazi
UNE BEETHOVENIENNE ET LES NAZIS… Pianiste élevée au rang de mythe, Elly Ney a voué sa vie au culte de Beethoven. Mais pour d’autres, elle reste avant tout une artiste inféodée à Hitler. Autour de 1900, les compositions de Beethoven passaient pour injouables par des femmes, émanant d’un titan puissant et viril. Puis la pianiste Elly Ney (1882- 1968) vint et s’identifia – y compris physiquement, avec un regard habité et une volumineuse tignasse – au compositeur. Après des débuts au Carnegie Hall et une brillante carrière aux États-Unis, elle préféra célébrer des grand-messes en l’honneur de son idole, lisant notamment lors de ses concerts le fameux “testament de Heiligenstadt” écrit en 1802 par un Beethoven très déprimé. Mais celle qui se considérait avant tout comme une musicienne populaire se laissa aussi séduire par l’idéologie nazie, et en particulier par l’antisémitisme, à l’instar de Leni Riefenstahl ou de Winifred Wagner. À travers photos, extraits de films, lettres et témoignages, ce documentaire retrace son parcours, en s’interrogeant à la fois sur le rôle qu’elle joua pour populariser Beethoven, lui-même récupéré par la propagande nazie, et sur son engagement pour le régime hitlérien. Seule pianiste allemande de son temps à pouvoir s’affirmer au niveau de ses collègues hommes (Artur Schnabel, Wilhelm Backhaus et Wilhelm Kempff), elle a laissé des enregistrements légendaires des oeuvres pour piano de Beethoven, tant son jeu singulier différait de celui de ses contemporains.

 

 

 

Dimanche 9 octobre  à 00h50
Philippe Jordan dirige les symphonies n°1 et n°3 de Beethoven
Concert (2014, 1h18mn)
Réalisation : Vincent Massip
Sous la baguette du directeur musical de l’Opéra de Paris, les célèbres Symphonie n° 1 en ut majeur op. 21, et Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55, dite “Eroica”.

 

 

 

 

Dimanche 16 octobre à 17h50
Beethoven : Concerto pour piano n°3
Beethoven jeune 1012554_1151146791564340_4447833172979903169_nLauréat du Reine Elisabeth 2016, le pianiste tchèque Lukas Vondráček interprète le Concerto pour piano n°3 en ut mineur de Beethoven. Le lauréat du Concours Reine Elisabeth de cette année a acquis instantanément les faveurs du jury et du public. Ce Tchèque qui a donné son premier concert à l’âge de 16 ans et s’est produit au Carnegie Hall à 16. Il a joué avec les plus grands chefs (Vladimir ashkenazy, Christoph Eschenbach, Paavo Jörvi). Inventivité, expressivité et technicité sont les maître-mots pour ce soliste qui met ici tout son talent dans le Concerto pour piano n° 3 de Beethoven, le seul de ce type que le compositeur ait écrit en mode mineur.

Réalisation : Benoît Vietlin 2016, 43mn
Orchestre National de Belgique

 

 

 

 

Dimanche 23 octobre à 18h15
Le concerto pour violon de Beethoven par Nikolaj Znaider et Riccardo Chailly
Orchestre Gewandhaus Leipzig sous la direction de Riccardo Chailly
Fils de parents israélo-polonais né en 1975 au Danemark, ce musicien est à la fois un brillant chef d’orchestre et un violoniste hors pair qu’on s’arrache aux quatre coins du monde. Dans le cadre de la coopération entre le Gewandhaus de Leipzig, la chaîne allemande MDR et Arte, il a interprété le Concerto pour violon  en ré majeur opus 61 de Beethoven, incontestablement l’une des œuvres majeures du compositeur.
Réalisation : Michael Beyer, 2014, 43mn

 

 

 

 

Dimanche 30 octobre à 18h30
Beethoven, Symphonie n°6, « Pastorale »

Plus connue sous le nom de « La Pastorale », la sixième symphonie de Beethoven traduit l’inspiration qui pouvait venir de la nature et de la campagne à un compositeur atteint de surdité. Un merveilleux concert proposé par le FSO dans le cadre de sa coopération avec la télévision publique finlandaise. Mais en génie libre et capable d’ivresse poétique inédite, Beethoven ne décrit pas le miracle de la nature : il l’exprime par un langage qui comme les Quatre Saisons de Vivaldi saisit par sa justesse expressive et dans l’écriture symphonique, la subtilité de l’orchestration…

Réalisation : Anu Holttinen
Finlande/France, 2016, 43mn
Orchestre symphonique de la radio finlandaise FSO sous la direction de Hannu Lintu

 

 

 

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