Après près d’un demi-siècle d’absence, Mignon d’Ambroise Thomas retrouve au sein de l’Opéra-Comique les murs qui ont accueilli sa création, un soir de novembre 1866.
Treemonisha au Châtelet... Un opéra rêvé par un compositeur de ragtime ? Voilà qui, au début d’un XXe siècle conservateur, a pu surprendre. Et pourtant, le résultat se révèle d’une grande beauté. Scott Joplin, né en 1868, dont l’enfance fut baignée de musique, après avoir appris le piano et l’harmonie, et être devenu,
Récital parisien du ténor en grâce, Juan Diego Florez... Car l’atout maître de Juan-Diego Florez, outre son charisme et son timbre somptueux, c’est sans conteste la perfection de sa technique vocale, l’une des plus accomplies de notre époque. Rarement il nous a été donné d’entendre un concert où chaque inflexion, de la première inspiration à la fin du dernier son, était aussi parfaitement maîtrisée, ...
Nouvelle réussite à Massy: une Flûte colorée, pétillante. Créée durant le cru 2009 du Festival de Saint-Céré et fort appréciée en ce même lieu, cette Flûte Enchantée traverse la France et transporte l’opéra là où il ne s’y trouve pas d’ordinaire, là où un public n’ose pas toujours s’aventurer dans les terres à la fois intimidantes et fascinantes du théâtre lyrique.
En parallèle de l’Amant Jaloux de Grétry, l’Opéra-Comique propose la redécouverte, dans une version concertante néanmoins très vivante, d’un superbe et réjouissant opéra bouffon de François-André Danican Philidor dont le héros n’est autre que l'illustre Sancho Pança, serviteur assidu du Chevalier à la Longue Figure, le non moins célèbre, Don Quichotte.
Les célébrissimes Fables de Jean de La Fontaine, revues et corrigées par Louis-Nicolas Clairambault et La Cassagne, que peut-on rêver de mieux ? Dans le cadre intimiste de la Salle Bizet, le baryton Paul-Alexandre Dubois et le claveciniste Iakovos Pappas s’en donnent à cœur joie
L’Amant Jaloux, voilà bien un titre qui, à la seule lecture, évoque les intrigues de Molière et Marivaux, celles du théâtre du XVIIIe siècle. Car, dans ce superbe ouvrage de Grétry, nous sommes à plein dans ce courant-là.
Grétry aborde le mythe de la Belle et la Bête... Qui ne connaît l’illustre conte de Perrault, cette histoire où une jeune Belle, tenue captive par une Bête repoussante, finit par deviner le prince sensible et tendre caché sous la toison du monstre, et par s’en éprendre, prouvant que la vraie beauté n’est pas celle de l’apparence, mais celle nichée au fond du coeur ?
Composé en 1866, après La Belle Hélène et avant La Vie Parisienne et La Grande-Duchesse de Gérolstein, Barbe-Bleue est également le fruit de la collaboration de Jacques Offenbach avec Meilhac et Halévy, ses librettistes fétiches. Comme toujours avec ces trois larrons, dont l’humour n’a d’égal que leur finesse et l’élégance de leur écriture, le résultat est un opéra-bouffe pétillant, emportant tout sur son passage...
Philippe Maillard a eu l’excellente idée de miser sur la jeune soprano Camille Poul, tout juste diplômée du Conservatoire National Supérieur de Paris, et de lui permettre de proposer aux mélomanes parisien un beau concert consacré à la musique italienne de l’époque dite baroque, dans le cadre élégant et l’acoustique excellente de l’Eglise des Billettes.