Lauréats du Concours International de Musique de Chambre lyonnais (2006), la soprano Yumiko Tanimura et le pianiste Jonas Vitaud donnent à la Salle Molière, les 17 et 18 avril 2007 un récital consacré aux chants de l’amour : Schumann, Wolf, Ravel et Messiaen y font écouter leur différence.
Coup de cœur lyonnais d’un samedi soir à l’Auditorium : l’Orchestre Tchaïkovski de la Radio de Moscou, dirigé par Vladimir Fedosseïev, enchante par son interprétation en profondeur de la 4e de Tchaïkovski et de la 9e de Chostakovitch. Quelques notes d’écoute pour une invitation très pertinente.
Chaque récital de Grigory Sokolov est désormais un événement dans l’art de l’interprétation. Lors de sa 2nde invitation lyonnaise par les Concerts des Grands Interprètes, le pianiste russe a choisi l’une des ultimes sonates de Franz Schubert et plusieurs partitions d'Alexandre Scriabine
Le 4e concours international de musique de chambre 2007 est à Lyon, pendant 4 jours (2 au 5 avril), et se consacre au duo violon-piano. 65 duos, 27 nationalités sont en lice dans cette série de 3 épreuves successives, devant un jury que préside le violoniste Patrice Fontanarosa, et en présence « libre » de très nombreux spectateurs
Comme en 2006, où dans le cadre du festival Musiques en Scène avait été créé le plus vaste On Iron, Philippe Manoury était l’hôte du Grame 2007. Quelques questions-réponses avec le compositeur, entre deux répétitions.
« Nous n’avons qu’un devoir vis-à-vis de la musique, c’est de l’inventer » : la formule lapidaire de Stravinsky inspire bien des conceptions de festivals ou concerts dans le domaine contemporain. Mais : inventer, réinventer ? retrouver pour mieux comprendre où l’on va ? Et n’est-ce pas le sens de la démarche entreprise par l’Archipel pour son festival 2007 ?
érôme Chabannes, créateur de la saison musicale "Piano à Lyon", présent les 16 et 17 mars 2007, deux journées de musique entièrement consacrées à l'un des musiciens de l'âme romantique. Fin de semaine Chopin avec une pléiade d'artistes de premier choix
Thierry Escaich sera compositeur résident à l’Orchestre National de Lyon dès la saison prochaine. En avant-première de sa venue, il a donné un concert d’orgue et de piano à l’Auditorium de Lyon, le dimanche 25 février 2007. Son inspiration d’organiste éclatait dans ses hommages à Messiaen, tandis que son quintette de La Ronde, d’après Schnitzler et Ophüls, éclairait un autre visage de sa personnalité.
Dieu sait que le pieux surnom donné à César Franck par un de ses confrères puis amplement diffusé aura beaucoup fait pour sanctifier mais aussi quelque peu niaiser le compositeur !: Ou en tout cas ne faire voir et entendre qu’un aspect du personnage...
Ce que fait d’abord sentir P. Stein, c’est la force dialectique à l’œuvre entre la solitude (Tatiana passionnée et bafouée, Lenski jaloux finissant par basculer dans son ravin neigeux, ou même à sa façon, Onéguine) et la cruauté des chants et danses de la mort sociale, à travers le divertissement et le regard mondain du jugement sans pitié.