Succédant à « Voix Off », à l’ombre du Festival d’Aix-en-Provence, le Festival « Côté Cour » crée en 1998 par Georges Cayla qui nous a quittés, poursuit son solaire chemin sous les étoiles, illuminant de spectacles et concerts originaux et conviviaux de qualité des lieux rares et exquis de la ville, villas, cloîtres, jardins, musées.
Après ce temps fort hors du temps en rappelant l’horreur d’un temps, d’un camp, le lendemain 12 juillet, ce fut une soirée consacrée à trois autres musiciens frappés d’interdit Nicolae Bretan (1887-1968), victime du stalinisme, Paul Aron Sandfort (1930-2007), rescapé de Terezín...
On imagine la ferveur, la foi de Pastore et des associations qui ont soulevé des montagnes et permis de se fédérer en une plateforme européenne pour pérenniser recherches et colloques sur ces musiques étouffées auxquelles ce Troisième Festival vient apporter un oxygène vivifiant...
Dans cette angoisse lugubre, la romance de Nadir des Pêcheurs de perles de Bizet, en tango, sonne comme un ciel rêvé entrouvert sur l'espace que les quatre notes du début de la Cinquième symphonie de Beethoven viendra balayer comme un inéluctable destin : beau et terrible, le nôtre.
Mais l’enfer, c’est les autres, le monde : moi et les autres, les autres et moi dans le je(u) spéculaire de la vie.
Estival se cache sous festival. Par la vertu de la consonance, de la paranomase dirait-on en bon terme rhétorique, on ferait presque des synonymes de ces mots. Or, ces festivités artistiques en un lieu et une période donnés n’ont pas de saison, tel le printanier Festival de Cannes ou le Festival permanent des deux saisons de Toulon, hiver été, dont la frontière entre les deux n’est que la belle étoile qui permet des concerts à l’air libre. Mais, la Région PACA étant devenue, sinon une terre de m
La dizaine de danseurs, alterne une suite de numéros solistes compétitifs et quelques ensembles, improvise apparemment, se coule, se glisse dans la musique, tout leur corps, de la tête aux pieds semblant devenir notes capricieuses, capricantes, émancipées de la mélodie, de la logique de groupe, jouant solo, jouant, vivant, dans de vives accélérations, des ciseaux, des bonds, des pirouettes
Tour à tour hiératique et troublée, sans rien perdre de sa noblesse, exprimée par des gestes simples mais beaux, Papian sert le chant au redoutables sauts du grave, superbe, à l’aigu, plein, aérien, aisé, maîtrisé, avec d’une technique sans faille qui lui permets de laisser exprimer la violence de la passion jusqu’au déchirement...
Le Théâtre de l'Oeuvre à Marseille accueille la Troupe lyrique Sull’aria, composée de quatre bons chanteurs, élargie sur audition et selon les œuvres à d’autres, qui s’est vouée à porter des spectacles lyriques maison dans des lieux divers démunis et pour des occasions festives diverses
Mísia s’est créée une place à part, partout reconnue aujourd’hui. Sans rien renier du fado façon Amàlia, elle l’a d’abord élargi par la recherche, sur des timbres, des « standards » anciens, de textes nouveaux, plus ambitieux, sollicités de grands écrivains ...
Je le répète ici pour les lecteurs de classiquenews.com : le Cnipal (Centre National d’Insertion Professionnelle d’Artistes Lyriques), unique en Europe et en France, situé à Marseille, créé en 1983, par le Ministère de la Culture et de la Communication, le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d'Azur, la Ville de Marseille et le Conseil Général des Bouches-du-Rhône, reçoit de jeunes chanteurs solistes du monde entier