Téléchargement
les sites qui innovent.
Notre sélection.
Peu à peu, l’idée d’une discothèque accessible à toute heure, et
d’une richesse foisonnante, y compris au rayonnage des enregistrements
historiques, se précise et prend réalité, grâce à internet. Si l’offre
des magasins diminue toujours la diversité de la musique physique (cd
et dvd), Internet grâce aux plateformes de téléchargement, vidéo et
audio, semble bien la solution technique qui sauvera le marché. Voici une sélection de nos dernières découvertes sur la toile.
1. Classical music mobile
Quelle est la valeur ajoutée de ce site pertinent ? Les enregistrements historiques tombés dans le domaine public.
Pour
un euro seulement, sans limite de durée, vous pourrez télécharger en
toute légalité de nombreux titres historiques, aujourd’hui introuvables
dans le marché physique. Le choix force le désir du mélomane et tous
les transferts sont encodés à 192 kbits/seconde. Autant dire que les
enregistrements téléchargés ne perdent rien, comparés à la bande
originale. Une idée de la diversité du catalogue ?
Mengelberg dans
la Quatrième de Mahler (Concertgebouw, 1939), Walter dans la Neuvième
de Mahler (Wiener, 1938), Cosi de Mozart par Karajan (1954), de la même
année : Huitième symphonie de Bruckner par Furtwängler avec le
Berliner… En décembre 2006 : la Tétralogie par Furtwängler en 1950 à
la Scala de Milan, mais aussi celle de Clemens Krauss, à Bayreuth, en
1953…
2. DG concerts et DECCA concerts :
L’offre digitale conçue par Universal music (Global Concert hall)
est née le 30 octobre 2006. Découvrez le contenu et le principe de ce
nouveau catalogue qui offrent rien que sur le net un choix
d’enregistrements publics par les grands orchestres américains et
européens, sous la direction des chefs renommés : orchestres de Los
Angeles, New York…, Esa-Pekka Salonen, Lorin Maazel… Le 11 décembre
2006, Decca lance son premier titre digital, avec Martha Argerich et
Riccardo Chailly.
3. Internet innovant : l’attrait des bonus exclusifs
Désormais,
il semble qu’Internet non seulement suscite la faveur des mélomanes
mais en outre, innove, joue la carte de la surprise et des bonus. Voyez
par exemple, le dernier cd de Sting, consacré à Dowland
(DG) : le programme téléchargeable est plus intéressant que l’album
physique. En plus de l’enregistrement identique à l’album cd, les
internautes pourront télécharger le film documentaire sur
l’enregistrement, et un guide explicatif du projet, réalisé par Sting
et son complice, le luthiste Edin Karamazov. Avec de tels dispositifs,
la musique classique gagnera de nouveaux amateurs ! Tout cela se passe
sur Internet, rien que sur le Net!
4. Les sites des orchestres : vitrines performantes !
Depuis
quelques années, deux orchestres anglo saxons ont montré une énergie
visionnaire dans leur politique de communication numérique. Le London Symphony orchestra et le New York Philharmonic orchestra
ont déployé sur la toile, efforts, engagements, contenus très complets.
Chacun, en complément aux inévitables textes de présentation, genèse,
historique, répertoire et généalogies des chefs et de mécènes, offre un
choix déjà très large sur les plateformes de téléchargement. Côté NYP
(New York Philharmonic), vous pourrez découvrir et posséder les
derniers titres de l’orchestre sous la tutelle de son chef, Lorin
Maazel. L’orchestre américain participe à l’offre digitale d’Universal
music, sous le titre générique de Global concert hall, en particulier
au sein des concerts live, « DG concerts »: découvrez parmi ses derniers
titres publiés, uniquement accessibles en téléchargement : les trois dernières symphonies de Mozart par Lorin Maazel et le NYP.
Lire notre présentation au chapitre 2. ; concernant le LSO, partenaire
des jeux olympiques de 2012 à Londres, les deux chefs, Colin Davis et
Bernard Haitink s’illustrent diversement, chacun selon le répertoire
abordé : le premier, convainc dans Berlioz, son cheval de bataille
depuis toujours, et vient d’enregistrer Fidelio de Beethoven ; le
second, achève une intégrale des symphonies du même Beethoven.
5. Le site du Philadelphia Orchestra mise sur le format FLAC
Les offres de téléchargement sont diverses, à performances inégales. Il est important de s’y retrouver, en mesurant les « avancées » de chacun.
Virginmega-classique.fr offre un format de téléchargement supérieur à celui de ses concurrents, 320 kbps : son amélioré, distorsion et réduction du spectre musical, moindres. Voici que se précise un format autre, plutôt attrayant d’un premier abord. De quoi s’agit-il? Moins utilisé que le Mp3, le « Free Lossless audio codec », Flac, présente de réelles avancées: aucune perte de données d’origine, mais une taille de fichier encore élevée. Cependant, premier orchestre à proposer en téléchargement ses archives sonores, l’Orchestre de Philadelphie (dont Christophe Eschenbach est le directeur musical, en plus de diriger l’Orchestre de Paris), permet aux internautes mélomanes, de télécharger sur son site, plusieurs formats musicaux non protégés (donc transférables à volonté!), au format Flac. Seul handicap, ce format s’adresse au plus débrouillards d’entre nous: incompatible avec les baladeurs numériques, le flac exige quelques astuces informatiques. Pour écouter comme il se doit les fichiers téléchargés, vous devrez brancher vos enceintes sur votre pc, ou traduire le fichier au cd audio, via un logiciel de gravure, (gratuit sur le Net). La musique numérique implique de légers aménagements techniques, mais le résultat est des plus probants. Visitez le site du www.thephiladelphiaorchestra.com