vendredi 19 avril 2024

Roberto Alagna »Je ne suis pas le fruit du hasard » (Ed. Grasset)Présentation

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Des crises et des scandales, l’opéra en a connu au cours de son histoire. Le dernier avatar d’un genre qui célèbre sa prodigeuse longévité (400 ans en 2007, avec le 24 février 2007, les 400 ans de la création du premier opéra moderne : Orfeo de Claudio Monteverdi) demeure en décembre 2006, l’abandon sur la scène de la Scala de Milan, du ténor français, empêché de poursuivre, quittant les planches en pleine représentation d’Aïda, sous les sifflets d’un public hostile.

Après les éclats fracassants, le temps de la réflexion. Et l’enchaînement des événements, s’agissant du ténor, relève d’une communication qui frise la perfection… Mains posées, en vue, regard direct sans détours : la photo de couverture indique une volonté de mise au point. Les écrits plutôt que la parole ou le chant : le récit autobiographique du ténor Roberto Alagna est une confession sur ses origines et sa famille, sa vie professionnelle, les personnes qui ont compté, ses débuts et aujourd’hui la révélation que rien n’est plus fragile que l’être qui se destine artiste, et plus encore l’attraction exclusive du chant qui dévore les forces et l’énergie de celui qui en est passionné.

Plus qu’une simple narration, évocatrice des choix de vie et de répertoire, le texte du ténor est à l’égal de sa personnalité : entier, déterminé, tranché mais aussi tendre et généreux. Quelques semaines après son « scandaleux » abandon lors de la production d’Aïda à la Scala, en décembre dernier, le livre vient à poing nommé. Il apporte sens et cohérence. Tout en éclairant de nombreux aspects de l’homme et du chanteur, plusieurs chapitres sont des éléments de réponse sans ambiguïté, sur les conditions de son engagement à la Scala. Ils expliquent surtout pourquoi le ténor a décidé de se retirer en pleine représentation sur la scène milanaise.

Approfondir
Lire notre chronique du livre de Roberto Alagna, « Je ne suis pas le fruit du hasard » (Editions Grasset).
Lire notre portrait de Roberto Alagna
Lire notre revue de presse l’affaire Aïda, autour de l’abandon du ténor, le 10 décembre 2006, sur la scène de la Scala de Milan, où il chantait le rôle du général Radamès dans Aïda de Verdi.

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