Renée Fleming, soprano: portrait France Musique. Les 2,3,5 et 6 février 2009 à 16h

La soprano Américaine née en 1959, Renée Fleming, passe son enfance dans l’état de New York. Ses parents, professeurs de chant encourage ses dons musicaux. Mais outre la souplesse soyeuse d’un timbre aux aigus rayonnants, qui excelle à projeter le texte en particulier l’allemand, la diva, véritable star du Metropolitan Opera new Yorkais, a affirmé pas à pas son charisme dramatique, une présence théâtrale qui fait d’elle depuis 10 ans, la cantatrice glamour et musicienne hors pair.

Divina


Comtesse des Noces (dès 1988), Renée Fleming s’est imposée dans les rôles de Manon (première à l’Opéra de Paris, en 1997), de Thaïs, et aussi Madeleine et La Maréchale … ces deux derniers rôles ont démontré ses affinités avec le théâtre et les héroïnes de Richard Strauss. Au disque, la diva choisit avec soin les programmes enregistrés. Deux recueils sont emblématiques de ses choix artistiques: un hommage aux grandes divas du début du siècle ( « homage, the age of the diva« , paru en octobre 2006 chez Decca), et plus récemment, un superbe album dédié à Richard Strauss, dans lequel, la soprano réinterprète les Quatre derniers lieder ainsi que plusieurs airs extraits d’opéras tel Ariadne auf Naxos(1 cd Decca, Four last songs, quatre derniers lieder de Richard Strauss, sous la baguette de Christian Thielemann).

Renée Fleming offre à l’amante délaissée et trahie par Enée, l’une de ses incarnations les plus sensibles et profondes, amoureuse détruite, au souffle nostalgique bouleversant mais aussi nouvelle victime d’une métamorphose salutaire, celle permise par le rayonnant Bacchus…
Le disque au moment de sa parution a été salué par la rédaction cd de classiquenews.com. Voici ce qu’écrivait entre autres notre collaboratrice, Elvire James: « Pureté incarnée du
verbe, velouté dans le souffle, soie vocale en fusion avec un orchestre
exalté, sous la baguette minutieuse de Christian Thielemann, le chant
de Renée Fleming n’a jamais été plus subtil, engagé, juste.
Straussienne jusqu’au bout des ongles, la diva américaine enchante,
captive. Ariane, Hélène, voix des poètes Eichendorff et Hesse, son
chant est celui de l’extase. Album événement
… »