PARIS, ce soir, 18 oct 2019. Inspirations italiennes. JP SARCOS, C TROTTMANN, Haendel et Mozart. Dans un lieu historique au riche patrimoine musical à Paris (Salle historique du premier conservatoire), le chef Jean-Philippe Sarcos interroge le style italien dans l’écriture de Haendel et Mozart ; le premier inspirant même le second … En octobre 2019, Le Palais royal et Jean-Philippe Sarcos invitent dans un programme Haendel et Mozart, la jeune soprano, Catherine Trottmann nouvelle étoile du chant français. Les œuvres choisies rendent hommage au bel esprit italien, ce goût de la mélodie et des harmonies lumineuses voire solaires. La souriante péninsule méditerranéenne a façonné ainsi « une musique colorée, contrastée, évidente, éclatante », où « le chant est premier, où la mélodie dicte ses lois à l’harmonie, au contrepoint, à l’architecture musicale même. »
De Haendel à Mozart…
Suavité et virtuosité italiennes
Ainsi les deux compositeurs retenus ne sont-ils pas étrangers dans ce creuset musical et esthétique de premier plan : « dans leur jeunesse, Haendel et Mozart étudient en Italie. Toute leur vie leur musique gardera l’empreinte des couleurs romaines et le rythme du style italien ».
Catherine Trottmann, Jean-Philippe Sarcos et l’orchestre Le Palais royal interprètent ainsi les œuvres les plus italiennes de Haendel et Mozart. Ils ne se sont pas connus car Haendel meurt alors que Mozart n’a que 3 ans. Comme cela sera le cas des œuvres de JS BACH, les partitions de HAENDEL frappent profondément le jeune MOZART : il y détecte une habileté virtuose dans la finesse des mélodies, la science des masses chorales, la construction et le développement d’un air. De toute évidence les operas serias et surtout les oratorios de Haendel ont agi positivement dans l’inspiration et la maturation du style mozartien. On les retrouve dans ce programme qui mêle nervosité expressive de l’orchestre, et souplesse d’un chant acrobatique et sensuel. D’ailleurs, la Messe en ut mineur (« Laudamus te »), comme la virtuosité époustouflante du motet « Exultate, jubilate » en témoignent aujourd’hui ; de Haendel à Mozart, circule une même élégance mélodique, explicitement italienne…
Les citations sont empruntées à la présentation du programme sur le site du Palais royal.
________________________________________________________________________________________________
PARIS, Salle historique du Premier Conservatoire
Jeudi 17 octobre 2019, 20h30
Vendredi 18 octobre 2019, 20h30
Catherine TROTTMANN, soprano
Orchestre Le Palais royal – Jean-Philippe SARCOS, direction
RESERVATION
https://www.weezevent.com/inspirations-italiennes-oct2019
Salle historique du premier conservatoire de Paris
2 bis rue du Conservatoire – 75009 Paris
________________________________________________________________________________________________
Programme détaillé
Georg Friedrich HAENDEL (1685-1759)
• Salomon : Arrivée de la reine de Saba (3′)
• Joshua : Air « O had I Jubal’s lyre » (2’30)
Le Messie : « Rejoice » (4’30)
• Concerto grosso, Op. 6 No. 10 : extrait (5′)
• Giulio Cesare : Air « Piangeró la sorte mia » (7′)
• Giulio Cesare : Air « Da Tempeste » (6′)
Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
• Messe en ut mineur, K. 427 : « Laudamus te » (5′)
• Symphonie n°29, K. 201 (23′)
• Motet Exsultate jubilate, K. 165 (15′)
________________________________________________________________________________________________
PLUS D’INFOS SUR LE SITE du Palais royal – Jean-Philippe Sarcos, direction
http://le-palaisroyal.com
Crédit photos : © Mylène Natour / Le Palais royal
CD
A l’automne 2019, Le Palais royal / Jean-Philippe Sarcos font paraître un nouveau cd dédié au souffle créateur des héros : BEETHOVEN et MOZART. LIRE ici la critique complète de l’album (enregistré en 2015 dans la salle de concert du premier Conservatoire de Paris) – CLIC de classiquenews du mois d’octobre 2019 :
Orchestre Le Palais royal. Jean-Philippe Sarcos, direction (1 cd 2015).
CD, critique. LE TEMPS DES HEROS. BEETHOVEN / MOZART. Orchestre Le Palais royal. Jean-Philippe Sarcos, direction (1 cd 2015). Le « Temps des héros » : c’est à dire Mozart et Beethoven. Le premier fait vibrer les cœurs et expriment comme nul autre avant lui, la passion et les sentiments humains, avec cette tendresse particulière pour les femmes ; le second crée l’orchestre du futur ; les deux définissent le romantisme et la modernité en musique ; ils sont d’ailleurs les premiers aussi à se penser « créateurs », et non plus serviteurs. Jean-Philippe Sarcos a donc bien raison de souligner leur étoffe de « héros » dans ce programme qui souligne la valeur de chacun. Lire la critique complète