Palmyre (Syrie), cité martyre a perdu son joyau, le temple de Bêl
, dynamité et définitivement détruit par le groupe état islamique. Après la destruction importante le 24 août dernier, du temple de Baalshamin, l’Organisation des Nations unies a confirmé lundi 31 août que des images satellite indiquaient la destruction du temple de Bêl, monument le plus spectaculaire de la cité antique. Le groupe Etat Islamique (EL) en avait revendiqué la destruction plus tôt dans la journée. Le temple de Bêl, une rangée de colonnes proche ont bel et bien été détruits, selon un communiqué de l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (Unitar).
Mi-août 2015, les djihadistes avaient exécuté l’ancien directeur des Antiquités du site, l’érudit Khaled Al-Assaad (il avait 82 ans et a été décapité le 18 août 2015). Khaled Al-Assaad était l’un des rares spécialistes capables de lire le palmyrénien ancien, d’identifier et authentifier les statues et reliefs. Malgré des menaces directes, l’archéologue et chercheur n’avait jamais quitté le site dont il était l’âme.