lundi 5 mai 2025

Max d’Ollone: Frédégonde, cantate. Grand Prix de Rome 1897Premières images vidéo (mars 2012)

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… ils enregistrent…
premières images vidéo
Max d’Ollone
Musiques pour le prix de Rome
Frédégonde
cantate, Premier prix de Rome, 1897
recréation de la version pour orchestre
Brussels Philharmonic. Hervé Niquet, direction



Frédégonde de Max d’Ollone (1897)
Le Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française s’engage pour la résurrection des musiques du Prix de Rome. En 1897, Max d’Ollone, élève comme Gustave Charpentier (Grand Prix de Rome, dix ans avant en 1887) de Jules Massenet, remporte après 3 précédentes tentatives, le prestigieux trophée validant la valeur de son écriture musicale. Plus qu’une épreuve académique et scolaire, la cantate Frédégonde, d’après l’histoire médiévale, témoigne d’un tempérament puissant et original qui à l’heure du wagnérisme et du vérisme, affirme sa maîtrise singulière dans le format lyrique.

En mars 2012, Hervé Niquet et le Brussels Philharmonic enregistrent les cantates et les musiques que composa Max d’Ollone pour le Prix de Rome: au programme de l’enregistrement entre autres, les trois cantates: Clarisse Harlowe, Mélusine, Frédégonde, mais aussi plusieurs pages orchestrales dévoilant l’inspiration personnelle d’un jeune génie du romantisme français tardif. Les caméras de classiquenews.com ont capté plusieurs séquences des séances d’enregistrement réalisées en mars 2012. Nos premiers extraits dévoilent le travail autour de la cantate Frédégonde qui valut à son auteur l’obtention du Premier Prix de Rome en 1897.

Synopsis
Au VIè siècle, le roi mérovingien Chilpéric (ténor) s’éloigne de son épouse en titre, Galeswinthe (soprano) et se rapproche de sa maîtresse, l’inflexible et passionnée Frédégonde, prête à tout pour reconquérir l’homme qu’elle aime… notre extrait présente le trio final de la cantate, morceau de bravoure du genre, dans lequel Max d’Ollone sait exploiter toutes les ressources expressives d’un trio vocal original (2 sopranos, 1 ténor)… Aux vertus chrétiennes que défend la Reine en titre correspond l’esprit de vengeance et de haine guerrière que diffuse sa rivale Frédégonde, soucieuse de triompher aux côtés de Chilpéric… Avec Chantal Santon (Galeswinthe), Jennifer Borghi (Frédégonde), Julien Dran (Chilpéric). Brussels Philharmonic. Hervé Niquet, direction
livre cd « Musiques du Prix de Rome »
Le programme ainsi enregistré constitue le prochain livre cd de la collection Musiques du prix de Rome: volume IV, « Max d’Ollone et le prix de Rome » (déjà parus Claude Debussy, Camille Saint-Saëns, Gustave Charpentier). Parution annoncée début 2013.
approfondir
Avant d’enregistrer la version pour orchestre de Frédégonde, le
Palazzetto Bru Zane en a préalablement présenté la version pour voix et
piano
lors de son dernier festival Le Salon Romantique (voir ici notre
reportage dédié aux Cantates du prix de Rome dont Frédégonde de Max
d’Ollone, version chant et piano, février 2012):

3
Cantates pour le Prix de Rome, prodigieuses et saisissantes, dévoilées
par le Palazzetto Bru Zane, Centre de musique romantique française
,
attestent du bien fondé de la recherche portée par le Centre: les 3
partitions sont des opéras miniatures révélant l’écriture de trois
génies de la scène lyrique: Paul Hillemacher, Max D’Ollone, Georges Hüe.
Présentation des oeuvres, entretiens et témoignages précisant leur
singularité… Avec Alexandre Dratwicki, directeur scientifique du
Palazzetto Bru Zane, Patrice D’Ollone (petit-fils de Max D’Ollone)… voir notre reportage vidéo complet

Illustration: Max d’Ollone par Nadar (DR)
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