Les Solistes de Lyon: Concerts César Franck Les 18 et 26 avril puis 5 mai 2009

Samedi 18 avril 21h
Lourdes (65) Basilique du Rosaire Festival de Musique sacrée
Messe solennelle op. 12 (extraits), Motets, Plain-chants, Rebecca (extraits)
Jeune chœur du Centre de la Voix (dir. M.-L. Teissedre)
Solistes de Lyon-Bernard Tétu
Harpe, violoncelle, contrebasse
Orgue : Diego Innocenzi
Direction : Bernard Tétu
Motets, extraits de la Messe solennelle en la majeur et Rebecca, scène biblique, sur un texte de Paul Collin (écrite en 1882) compose un concert de musique sacrée original.

Dimanche 26 avril 17h

Royaumont (95), Abbaye

Mardi 5 mai 2009 20h
Montmorency (95), Cathédrale
César Franck et ses élèves
Solistes de Lyon – Bernard Tétu
Choeur master du Val d’Oise
Direction : Bernard Tétu
Avec la collaboration de la Fondation Royaumont et Musique en Val d’Oise, Bernard Tétu dirigera des master classes autour du thème «César Franck et ses élèves». Destinées aux chefs de chœurs et aux chanteurs du Val d’Oise, elles se déroulent entre novembre 2008 et avril 2009 et seront suivies de 2 concerts.

Choeur Franckiste & nouveau cd


En avril, une large place est réservée à l’art vocal des XIXè et XXè siècles. Depuis quelques années, Les Solistes de Lyon et leur directeur musical Bernard Tétu, outre la défense des écritures contemporaines dont l’importante création lors du Festival d’Ambronay 2008 Helldunkel de Philippe Hersant, se passionnent pour les oeuvres chorales de César Franck. Outre les concerts Franck (lire ci après), Les Solistes font paraître un nouveau cd: 2è volume de leur intégrale des oeuvres pour voix et piano: au programme de cet album édité chez Aeolus, Messe à 3 voix en la majeur op. 12 chœur, harpe, violoncelle, contrebasse et orgue. Motet : Justus ut palma inédit basse solo, chœur et orgue. Pièces posthumes : Plain-chant alterné avec des pièces d’orgue seul (Maîtrise et Jeune choeur du Centre de la Voix Rhône-Alpes, Solistes de Lyon-Bernard Tétu. Harpe : Fabrice Pierre. Violoncelle : Edouard Sapey-Triomphe. Contrebasse : Botond Kostyak. Orgue : Diego Innocenzi. Direction : Bernard Tétu).

En « première mondiale », les pièces comprennent des inédits interprétés pour la première fois dans leur effectif d’origine. Par souci d’authenticité, l’enregistrement sollicite l’orgue historique (1879) Cavaillé-Coll de l’église Saint-François-de-Sales de Lyon, avec des effectifs vocaux et instrumentaux d’époque, faisant chanter le latin à la française et employant les registrations ou les tempi reconstitués d’après les manuscrits de Franck. Le premier volume de cette intégrale (Cantiques, Offertoires et Motets pour les saluts, pour la plupart inédits) est paru en février 07.

Faux « seraphicus: le cas Franck »


Le Pater Seraphicus, bien que se déclarant avec clarté ambassadeur de la structure tonale, ne finit pas de susciter de vives polémiques, de son vivant, suscitant l’engouement d’une génération de compositeurs majeurs (Duparc, D’Indy…); à notre époque aussi, où l’on hésite à pleinement accepter la modernité de sa vision… Né liégeois (Belgique), le compositeur se reconnaît davantage dans la culture autrichienne et allemande et a été naturalisé française à deux reprises. Malgré l’acharnement de son père qui aurait souhaité en faire un jeune prodige du piano, aux cotés de son frère violoniste (Joseph), César s’intéresse, en compositeur réfléchi, au langage musical, à la syntaxe et à la construction des oeuvres. D’emblée Liszt reconnaît et détecte parmi la jeune génération montante des auteurs, le souci et le sérieux des oeuvres de Franck (dont son oratorio Ruth, 1845). Il s’obstine dans la composition, rompant avec le père, et devient organiste à Sainte-Clotilde. Maître du Cavaillé-Coll, Franck sa taille une solide réputation, comme compositeur et organiste-improvisateur au point de susciter l’admiration de… Liszt, encore, lequel compare son tempérament et sa maîtrise à Bach lui-même!

Pionnier du renouveau français


Après le Second Empire, et la guerre de 1870, Franck et Saint-Saëns fondent la SNM (Société nationale de musique, en 1871, qui s’engage pour la diffusion de l’ars gallica) à l’époque où toute concurrence de la musique extra nationale, en particulier allemande et… wagnérienne, est vécue comme une menace (voire une trahison).
Ayant rejoint le Conservatoire comme professeur d’orgue, Franck devient alors un chef de file et aussi l’auteur d’un nouveau cycle d’oeuvres majeures (Le Chasseur maudit, 1882; Les Djinns, 1884; la Symphonie en ré mineur, 1886-1888; les oratorios tels Rédemption, 1873; Les Béatitudes, 1880; deux chefs d’oeuvres dans le genre de la musique de chambre: Sonate pour violon et piano, 1886, dédiée à Eugène Ysaÿe et le Quatuor, 1889).
Le pédagogue, au charisme indiscutable aimante très vite tout un cercle de jeunes disciples et admirateurs qui développent et argumentent ses oeuvres et ses leçons: Castillon, Chausson, Duparc, D’Indy, Ropartz, Lekeu… Grâce à lui, la musique pure est ressuscitée, s’écartant des arts de la scène, de Wagner… qui a « pollué » toute l’Europe musicale. Franck est un pilier d ela musique française qui reste encore à réévaluer auprès du grand public.

Concerts César Franck
des Solistes de Lyon

Samedi 18 avril 21h
Lourdes (65) Basilique du Rosaire Festival de Musique sacrée
Messe solennelle op. 12 (extraits), Motets, Plain-chants, Rebecca (extraits)
Jeune chœur du Centre de la Voix (dir. M.-L. Teissedre)
Solistes de Lyon-Bernard Tétu
Harpe, violoncelle, contrebasse
Orgue : Diego Innocenzi
Direction : Bernard Tétu

Dimanche 26 avril 17h
Royaumont (95) Abbaye

Mardi 5 mai 2009 20h
Montmorency (95) Cathédrale
César Franck et ses élèves
Solistes de Lyon – Bernard Tétu
Choeur master du Val d’Oise
Direction : Bernard Tétu
Avec la collaboration de la Fondation Royaumont et Musique en Val d’Oise, Bernard Tétu dirigera des master classes autour du thème «César Franck et ses élèves». Destinées aux chefs de chœurs et aux chanteurs du Val d’Oise, elles se déroulent entre novembre 2008 et avril 2009 et seront suivies de 2 concerts.