Julia Fischer, violon
Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
Monaco, Auditorium Rainier III
Le 18 Février 2007 à 18h
Félix Mendelssohn
Concerto n°2 pour violon et orchestre
en mi mineur, opus 64
Dmitri Chostakovitch
Symphonie n°11 en sol mineur,
« L’année 1905 », opus 103
Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
Yakov Kreizberg, direction
Nouveau chapitre de la saison événementielle des 150 ans de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo : le concert du 18 février 2007 à l’Auditorium Rainier III promet d’être hautement symphonique et surtout virtuose. A 23 ans, la violoniste Julia Fischer impose son archet rayonnant, à la fois lumineux et tonique, structuré et incandescent. On se souvient qu’elle n’avait que 15 ans, lorsqu’un concert à Paris, en 1998, dévoilait une technicienne accomplie, affirmant malgré son jeune âge, sa prodigieuse musicalité. Puis vinrent les cd Katchaturian et Glazounov, publiés chez le label hollandais Pentatone, dans lesquels la sonorité de l’artiste Munichoise a confirmé son excellence : sensibilité ciselée et vive, jeu alerte et puissant.
Mais la jeune femme n’est pas uniquement violoniste, elle est aussi pianiste. Sa mère, professeur pour le clavier, lui a enseigné la musique. Peut-être donnera-t-elle effectivement quelques concerts au piano, comme elle l’a récemment annoncé.
Quoiqu’il en soit, sa maîtrise de l’archet la rend fascinante. Dès 8 ans, la jeune élève jouait les concertos pour violon de Bruch et de Mendelssohn.
Immédiatement les parallèles ont fleuri entre son jeu solaire et celui d’Oïstrakh (en particulier quand la violoniste aborde Tchaïkovsky). Mais Yehudi Menuhin a loué aussi son talent éblouissant dans Bach. Aujourd’hui, la grâce et la jeunesse portent très haut un talent indiscutable, et davantage que cela, une personnalité musicienne.
Crédit photographique
Julia Fischer (DR)