Georg Friedrich Haendel
Teodora (1750)
France Musique
Dimanche 21 octobre 2012 à 14h
Le jardin des critiques
Susanna (1749), Teodora (1750), Jephtha (1752)... la trilogie des derniers oratorios de Haendel souligne l’évolution ultime de Haendel dans le sens d’une décantation progressive…
Au cœur de Teodora, oratorio en 3 actes, parmi les plus intimes et les plus profonds du Saxon, la ferveur convaincue inextinguible de Teodora et de son fiancé Didymus qui n’hésitent pas à réclamer la mort et le martyre pour exaucer leur quête d’absolu saisit par sa flamboyante épure; ce sont les pendants des Tristan et Yseult profanes; ici, le couple des martyrs forment un sommet d’effusion partagée, d’abnégation et de renoncement extatique. Il s’agit avec le Messie, d’une œuvre portée par l’idéal chrétien mais ici, contrairement au Messie (1742) justement, Teodora est une partition sombre, de plus en plus épurée, fondée sur le parcours intérieur et spirituel de Teodora et de Didymus.
France Musique
Dimanche 21 octobre 2012 à 14h
Le jardin des critiques: bilan discographique, enjeux et genèse de l’œuvre de Haendel: Teodora