jeudi 28 mars 2024

Giaocchino Rossini: Il Barbiere di Siviglia, 1816 Mezzo, le 20 mai 2008 à 20h30

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Gioacchino Rossini
Il Barbiere di Siviglia
, 1816


Mezzo
Mardi 20 mai 2008 à 20h30

Opéra (2005, 2h35mn). Réalisation : Angel Luis Ramirez. Livret de Cesare Sterbini, d’après «Le Barbier de Séville», de Beaumarchais. Orchestre du Teatro Real de Madrid placé sous la direction de Gianluigi Gelmetti. Avec : Juan Diego Florez (le comte Almaviva), Maria Bayo (Rosine), Bruno Pratico (le docteur Bartolo), Pietro Spagnoli (Figaro), Marco Moncloa (Fiorello), Ruggero Raimondi (don Basilio) et Susana Cordon (Berta). Décors et costumes de Llorenç Corbella. Lumières d’Eduardo Bravo. Production présentée en 2005 à Madrid, Teatro Real.

Maître-compositeur à 25 ans
A 18 ans (1810), Rossini est déjà un compositeur remarqué (avec La Cambiale di matrimonio présenté à Venise), applaudi à 21 ans grâce à Tancredi également créé à Venise. Vénéré, considéré comme le plus grand maître de la scène lyrique en 1816, à 25 ans, il répond honorablement à sa réputation comme l’attestent les deux ouvrages composés durant cette année: Il Barbiere di Siviglia d’après Beaumarchais (Le Barbier de Séville, 1775) et Otello. Le virtuose manie les registres tragiques et comiques avec la même dextérité, simultanément, comme le fera quelques années après lui, à la génération suivante, Gaetano Donizetti.
Avant la mise en musique par Rossini, Piasiello s’était déjà intéressé au sujet de la pièce de Beaumarchais, en 1775 dans une oeuvre qui suscita à son époque un vif succès. Pour éviter toute accusation de plagiat, Rossini demanda l’autorisation à Piasiello de composer sa propre version, changeant même le sous-titre différent afin d’éloigner davantage les deux oeuvres dans l’esprit du public et des connaisseurs: « Almaviva, ossia l’inutile precauzione ». Alors que ses précédents buffa, L’italienne à Alger ou Le Turc en Italie composent des pièces purement décoratives au délire poétique sans attaches psychologique ou politique, il en va différemment du Barbier qui doit à son origine française, des interactions concrètes dans un milieu psychologique et social très précisément brossé. Le portrait des caractères, entre Rosina, jeune femme rebelle à fort tempérament malgré son enfermement, Figaro ou Almaviva, est finement élaboré. Chacun y impose sa propre histoire et sa sensibilité qui en font des personnages plus dramatiques que vraiment comiques.

Illustration: portrait de Rossini (DR)

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