samedi 3 mai 2025

Dizaine sibérienne /russe. De Glinka, Moussorgski à Denisov et Tarnopolski Lyon, du 14 au 25 novembre 2010. Saint-Etienne, le 23 novembre 2010

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Lyon, du 14 au 25 novembre 2010, Saint-Etienne 23 novembre : « dizaine » sibérienne /russe. De Glinka et Moussorgski à Denisov et Tarnopolski.

2010, année russe, et novembre sibérien-russe à Lyon, entre autres dans le cadre de « Sibérie inconnue » pilotée par la Fondation Prokhorov, et d’une série Auditorium de concerts Lyon-Moscou-Saint-Pétersbourg, A l’Auditorium on célèbre en particulier Prokofiev (avec le 2e joué par E.Leonskaia ; et Alexandre Newski, « sous l’écran » de projection le National de Russie et le Choeur Mariinski). Le CNSM invite le Studio New Music Moscou (Igor Dronov) pour des partitions du XXe récent et notamment Denisov (joué aussi à Saint-Etienne par l’EOC de D.Kawka), Les Subsistances présentent A.Aigui et P.Aidu….
Poupées russes et la liberté
Les poupées russes, tout le monde connaît, et au-delà des petits cadeaux, on en fait même de la métaphore – moins sophistiquée que celle de la mise en abyme -, c’est dire…Encore faut-il savoir mettre les petits plats dans les…pardon, les petites poupées dans les grandes, ou plus exactement la démarche inverse, aller de la plus grande à la plus petite. Ainsi pourrait-il en aller d’une lecture de cette Année France-Russie (ou Année Russe en France, c’est moins Grande Sœur Latine dans la formulation) qui a vu se multiplier les manifestations, notamment musicales et chorégraphiques, dans la capitale ou ailleurs. A Lyon, la Biennale de la Danse en septembre n’a pas manqué à ses devoirs cyrilliques, et voici qu’en milieu-fin novembre on centre la musique (et le reste culturel) sur une Sibérie dont les atlas nous rappellent qu’elle est vaste comme 24 fois notre modeste Hexagone chéri. « Sibérie inconnue » ? tenez, qui a écrit : « Maintenant il y a plus de liberté On a blanchi le plafond dans les cellules Elles semblent plus spacieuses On a supprimé les barreaux des fenêtres Sauf qu’on a supprimé les fenêtres On a surélevé les murs Maintenant dans la cour de la prison On peut lancer le ballon Plus haut. » ? Viatcheslav Kouprianov, un Sibérien de 70 ans qui est aussi » traducteur de poésie française, allemande, anglaise et espagnole, ex-pionnier du verlibrisme russe ». Et : « Rien que moi orphelin ! Et la route dans la brume d’automne. Une sage créature pourrait-elle me suivre vers ces lointains ? Personne ne m’escorte, novembre lui de froid Je me traîne glacé en des lieux étrangers. » ? Autre Sibérien de 46 ans, Sergueï Krouglov, ex-journaliste devenu prêtre, et apparemment toujours poète. Ou encore : » prends des mots au hasard et passe-les sous silence Prends du hasard et passe les mots sous silence Prends « des mots, des mots, des mots » prends des mots et passe des mots sous silence, Prends et laisse passer « prends » Et laisse passer les mots. » ? Un Sibérien, Henri Sapguir (1928-1999), « une des grandes figures de l’underground, classique de la poésie d’avant-garde aux temps soviétiques ». Et : « Comme les lettres surplombent la parole Ainsi dans le couteau du jardinier naît le jardin. La trace s’interrompt sur la route, Pas moyen d’y fixer les pieds…Tu ne répondras plus à cette lettre. Mais c’est égal désormais : le dédoublement Même de notre vie est surpassé, Dans l’avenir, ni reproche ni repas funèbre. » ? Un Ivan Jdanov (né en 1948, quand le trop célèbre Andreï J. mourait, était-ce d’avoir tant « aligné » les artistes ?), Sibérien photographe et poète du courant « métamétaphoriste »…Sibérie inconnue ? Que oui ! et même si on ne saurait oublier qu’aux temps d’oppression, ses « sites » les plus reculés furent ceux des cercles de l’Enfer glacial….Voici donc une des poupées russes dont nous venons d’interroger un fragment de vêtement poétique, grâce à une Anthologie de la poésie russe contemporaine, riche publication de la Maison de poésie Rhône-Alpes (45e volume de la collection « Bacchanales »). Le Centre Mémoire et Société (La Rize, Villeurbanne : qui fait un remarquable travail) avait dès 2009 invité des poètes russes, certains publiés dans l’Anthologie, de même qu’en ce printemps 2010 le T.N.P. (tout aussi villeurbannais, bien que plus prestigieux).
La bataille sur la glace
La Fondation Mikhaïl Prokhorov, « soutien actif de la création culturelle en Russie sous toutes ses formes », a choisi Lyon pour une « programmation (une semaine en novembre) de soutien pluridisciplinaire – théâtre, textes, concerts, expositions, animation – et éclectique ». De même, l’Auditorium offre dans cette période un Festival de concerts Lyon-Moscou-Saint Petersbourg. A notre tour ouvrons la poupée de « musique classique et contemporaine ». Classique XXe, l’Auditorium l’est dans ses concerts « O.N.L. », invitations, et « accompagnements » : à cette dernière rubrique, illustrée chaque année par des classiques du film muet « musiqués live sous l’écran », on ne sera pas étonné de voir que c’est ici l’osmose sans doute la plus emblématique musique-cinéma qui est offerte, l’Alexandre Newski d’Eisenstein et (serait-on tenté de dire) Prokofiev. Film de commande (1938) pour exalter la grandeur russe à travers la figure médiévale du Prince Alexandre (« de la Neva ») qui lutte contre l’invasion teutonique des chevaliers et des prêtres ( « à bannières svastikas et aigles »), et d’ailleurs mal aimé par son auteur qui à cette occasion rentrait en grâce auprès du Pouvoir, il accède à l’universel par sa grandeur, sa tendresse pour le peuple russe, et ses tableaux sublimes : qui peut oublier l’espace-temps de la bataille sur la glace ? L’ONL est rejoint par le chœur du Théâtre Mariinski, fondé… en 1860, qui a depuis toujours, à travers le temps des stars, des soviets et du post-communisme accompagné les créations musicales – opéras et autres formes – de Moussorgski et Tchaïkovski à Chostakovitch et Gubaïdulina. Ce n’est pas son Patron, Valeryi Gergiev, mais celui a été son assistant, le chef hollandais Ernst Van Tiel, qui dirige sous l’écran l’imposante formation chorale-instrumentale, avec la mezzo Evguenia Podymalkina. Et en ouverture de la Semaine, les Chœurs du Mariinski feront écouter sous la direction d’A.Petrenko, une partition vocale « unanimiste », Les Vêpres par lesquelles Rachmaninov s’inscrit dans la tradition orthodoxe et mystique. Les concerts associés font écouter par deux fois des compositeurs post-romantiques ou modernes devenus… des classiques en leur pays et à l’
étranger. Avec l’Orchestre National de Russie, ce sera – on l’espère sous la direction de son chef-fondateur, Mikhaïl Pletnev – une « institution privée, échappant à la tutelle des pouvoirs publics », qui depuis la fin de la Perestroika, porte la parole et le chant russes sans complexes d’infériorité vis-à-vis de la médiatisation internationale (son enregistrement de Pierre et le Loup a eu pour récitant un célèbre saxophoniste américain,… Bill Clinton !), et dans un programme de néo-ou post-romantisme. Nikolaï Luganski sera le prestigieux soliste de la Rhapsodie-Paganini de Rachmaninov, et on ira vers Alexandre Glazounov dont la 6e Symphonie (ce musicien impeccablement « stylé » dans la mouvance de son maître Rimski-Korsakov en écrivit 9, comme Un Célèbre !) est sans doute plus connue que sa 1ère Suite op.79, « Du Moyen-Age ». En ce domaine, l’Orchestre National de Russie jouera aussi à l’Opéra – dirigé par M.Pletnev -, renforcé par les Chœurs de la Maison Lyonnaise et des solistes, deux raretés (en France), les opéras en un acte de Rachmaninov, Aleko –une histoire tragique de passion tzigane -, et Monna Vanna, inachevé par le compositeur lui-même et plus tard orchestré par un de ses amis.
Prokofiev autrement
En « prolongement » (25 et 27), on n’omettra surtout pas le concert (« redoublé ») de l’O.N.L., sous la direction de Vladimir Fedosseiev, un chef aîné qui fut adoubé par le légendaire E.Mravinsky, et qui figure parmi les plus « profondément russes » des chefs historiques de Moscou et Leningrad (puis Saint-Pétersbourg). A côté des flamboyants Tableaux d’une Exposition, où Ravel orchestre Moussorgski, et d’une partition « à découvrir », la Viviane d’Ernest Chausson (« forêt de Brocéliande, inspiration parsifalienne de Wagner »), on entrera par antithèse dans le tumultueux 2e Concerto que Prokofiev écrivit en 1912, et qui causa lors de sa création en Russie l’année suivante un scandale analogue à celui, parisien, du…Sacre du Printemps. C’est l’admirable Elisabeth Leonskaïa qui déchaînera les forces de celui qu’on nommait alors « le jeune barbare » : et Dieu sait avec quelle aisance la pianiste russe peut passer du recueillement de total lyrisme qu’exige Schubert (nous parlions ici même de son intégrale des Sonates à Verbier) au « saccage ostentatoire », virtuose et rythmique ! En pré-écho, dans les excellentes séries « musique de chambre » du dimanche matin, penser, le 21, au Trio Pathétique de Glinka (le Père de la Musique russe), au Quintette de Rimski-Korsakov (le Fils raisonnable) et à la Suite d’Histoire du Soldat (ce Stravinski, petit-fils indocile), interprétés par des instrumentistes de l’O.N.L. et le pianiste Hsin-I-Huang. Et en l’absence régionale du Quatuor Debussy pour cette quinzaine (ils jouent en Limousin ou Vosges Schnittke et Chostakovitch), on se reportera à leur indispensable intégrale des 15 Quatuors de Chostakovitch (6 cd. ARION)….
Le New Music Ensemble, Denisov et des compositeurs à découvrir
Plus « proches » de nous par la chronologie et la recherche contemporaine sont les concerts « portés » par des structures plus… modestes, ou en tout cas différentes. Le CNSM, en association avec le GRAME, accueille le New Studio Ensemble, fondé à Moscou en 1993 par son chef Igor Dronov et le compositeur Vladimir Tarnopolski, qui est désormais « le principal ensemble russe contemporain, acteur incontournable du Festival de la capitale, et très largement invité en Europe et aux Etats Unis ». Le NSEM a créé 150 partitions russes et étrangères, ouvert le public de son pays aux œuvres de Ligeti ou Lachenmann, travaillé avec EinKlang sur le thème de l’avant-garde musicale du XXe dans les régions russes, assuré la 1ère mondiale du Requiem de Roslavets, écrit en…1934 et longtemps oublié. Igor Dronov a terminé sa formation en Russie au début des années 1990, puis a dirigé de l’opéra, du chorégraphique et du symphonique au Bolchoï, tout en lançant les activités de son New Music Ensemble. La venue de cet orchestre est une « suite » des concerts donnés en mars dernier par le GRAME à Moscou par musiciens, techniciens et compositeurs lyonnais. Parmi les compositeurs joués salle Varèse, on a envie de dire : d’abord Edison Denisov, qui était né en Sibérie et 1929 et mourut à Paris en 1996 des suites prolongées d’un terrible accident de voiture. Denisov avait représenté aux temps soviétiques – comme Alfred Schnittke, pourtant plus éclectique dans l’écriture – le courage de s’affirmer en lien avec « l’avant-gardisme », alias « hyper-formalisme » et autres qualificatifs moins aimables) de l’Occident, et à l’écoute active de Boulez, Nono, Stockhausen, Maderna ou Holliger. Ce qui caractérisa par ailleurs son œuvre, souvent tendue vers un spiritualisme pessimiste, voire tragique, c‘est un lien permanent et profond avec la culture française – qu’il a « traduite » par ses œuvres sur des textes de Baudelaire, Nerval, Musset, et de façon plus « spectaculaire », avec son opéra sur « L’Ecume des Jours » de Boris Vian -. La 2e Symphonie de chambre, écrite en 1994 – Denisov eut son accident en se rendant à l’ultime répétition- « ouvre la dernière période, courte et brillante, et porte les fruits de nouvelles techniques compositionnelles, avec une étonnante profondeur philosophique ».
Les autres compositeurs seront davantage découverte pour les auditeurs français. L’aîné, Igor Kefalidis (né en 1941) a surtout écrit de la musique de chambre, et y a mêlé, à partir de 1991, le son électroacoustique et les compositions audiovisuelles (« Feu le fol, eh ! », avec laser-show…). Sa Parataxe, son op.74, sera une création mondiale sur « un texte de 91 mots rares en mouvement constant, dépourvus de tous liens logique et formel, mais reliés au sein d’une construction linguistiquement complexe ».Puis viennent « deux nés en 1955 ». Youri Kasparov, de formation également scientifique, travaille dans « un esprit de considération primordiale du fait acoustique », et a écrit beaucoup de musiques de film. Il est très présent dans les institutions officielles et la pédagogie de son pays, et a été honoré d’un Grand Prix au Concours Dutilleux (Effet de nuit, d’après Verlaine). C’est une de ses partitions récentes (2005) qui sera donnée à Lyon, un Hommage à Honegger. Vladimir Tarnopolski, lui aussi élève de Denisov et qui a été joué entre autres par S.Rostropovitch, « qualifie sa composition de substance musicale fulminante, mélange d’un
e nouvelle euphonie et d’une théâtralité post-surréaliste ». Très actif dans la fondation d’ensembles et de groupes modernistes (Centre de Musique Contemporaine. Studio for New Musica), il enseigne la composition. Sa pièce Cassandra (1991, ici en création française) joue sur les « incantations répétitives » pour évoquer la parole du malheur obstinément dite par la « prophétesse » grecque. Quant à la très benjamine compositrice, Olga Bochikhina (30 ans), élève de Tarnopolski à Moscou, conseillée par des Français et des Suisses, elle écrit en tant que musicologue une thèse importante sur « La dimension spatiale dans la musique du XXe ». Son Chagall’s clock travaille à partir de l’oeuvre du peintre russe et d’une subtile superposition des heures et des minutes dans le récit et les structures du tableau.
Les âmes ne meurent pas
Détour par Saint-Etienne, où l’Ensemble Orchestral Contemporain (Daniel Kawka, avec la soprano Brigitte Peyré) centre son original concert-lecture sur Edison Denisov, lui-même inspiré en 1986 par Georges Bataille, l’inclassable auteur de L’Expérience intérieure qui annonçait : « Je ne suis pas un philosophe, mais un saint, peut-être un fou. » Dans « Au plus haut des cieux », Denisov reprend pour soprano et orchestre des extraits de cette Expérience. Et de très émouvante façon, sa femme, Ekaterina, avait écrit en 1988 une partition chant-piano(que plus tard Edison instrumenta pour dix musiciens), 5 mélodies sur des textes d’Anna Akhmatova, celle qui avec Marina Tsetaéva symbolise la poésie russe traversant la modernité puis la révolution tout en refusant la soumission à ce tout ce qui entrave la liberté de l’être. Ces regards de « jeunesse » disent « le soir, le jardin, la solitude », dans l’esprit d’un autre poème de 1911 : « La porte entrouverte, Les tilleuls sentent bon…Le cercle jaune de la lampe. J’écoute les bruits…Demain le matin Sera joyeux et clair. Cette vie est belle Sois sage, mon cœur. Tu es trop las, Tu bats sourdement. Tu sais, j’ai lu : Les âmes ne meurent pas. »
From Siberia with love
Aux Subsistances des quais de Saône lyonnais, un week-end « From Siberia with love » : des images de vidéo (International Kansk Festival), des expériences chorégraphiques (Cheliabinsk Contemporary Dance Theatre), de mime, de théâtre d’ombres ou de masques (Liquid : From the earth ; Shadow Mosqcow Theatre), des groupes de performers irrévérencieux (Siberia Ball, « installation interactive de portraits géants de personnalités aux fronts ornés d’un panier de basket »), des « poètes sous tension » (Rodionov, slameur d’avant le slam) alternent avec ce qui semble presque plus « classiquement musical »…. L’Ensemble 4’33 – suivez mon regard vers (la) Cage…- d’Alexei Aigui,un violoniste compositeur qui travaille en esthétique minimaliste, se tourne vers les films muets (1927 et 1928) de Boris Barnet pour leur redonner sous l’écran un nouvel écho à la fois savant et populaire. Le jeune pianiste et compositeur Pyotr Aidu, interprète privilégié en Russie de Steve Reich, joue deux confrères :Nikolai Korndorf (1947-2001), d’abord « post-expressionniste puis minimaliste », qui émigra au Canada, et Pavel Markelov, poète, instrumentiste et tout particulièrement carillonneur, qui travaille dans la perspective d’un lien avec les formes traditionnelles de la Russie.
Toutes ces incursions dans le passé ou ses échos en présent un peu déboussolé aident à réfléchir sur la liberté de l’art, et en se confrontant à la Grande Exposition parisienne de la Cité de la Musique, rappellent quels furent les espoirs aux débuts de la Révolution de 1917 – quand le Commissaire à la Culture Lounartcharski « laissait faire » sinon encourageait la recherche, puis des années staliniennes et même post-staliniennes ( l’interminable reglaciation, de 1930 jusque vers le dégel 1985), de la ruse et de la chance qu’il fallut alors aux créateurs pour seulement survivre, sans se renier…Le temps du Theremin (cet extraordinaire instrumentarium préfigurant la composition électronique), celui de la Fonderie d’Acier mossolovienne, puis les diktat sur la musique du peuple trahi par le formalisme petit-bourgeois et les oukases sur des œuvres déviantes, la Cité de la Musique le montre, et la Semaine Sibérienne-Russe permet de mieux l’entourer de musiques de naguère, d’alors, et du demain devenu aujourd’hui….
Semaine russe et sibérienne de novembre 2010 Lyon, Auditorium : dimanche 14, 16h ; mardi 16, 20h30 ; mercredi 17, jeudi 18, 20h30 (ciné-film, Nevski) ; vendredi 19,12h30 ; dimanche 21, 11h ; jeudi, 20h30, samedi 28, 18h (Fedosseiev, Leonskaia). Opéra,R achmaninov, lundi 15, 20h30. C.N.S.M.,Salle Varèse, New Studio Moscou (dir.I.Dronov), jeudi 18, 20h30. Subsistances, P.Aydu : vend.19, 21h15 ; sam.20,20h15 ;dim.21, 16h30. A.Aigui(4’33) : 19, 19h15 ; 20 : 17h15 ; 21 : 14h30 . Saint-Etienne, E.O.C.. Bourse du Travail, mardi 23, 12h30.
Information et réservation : T.04 78 95 95 95 ; www.auditorium-lyon.com. CNSM : T.04 71 19 26 61 ; www.cnsmd-lyon.fr. Opéra www.opera-lyon.com. E.O.C. : T.04 72 10 90 40 ; www.eoc.fr. Les Subsistances : T. 04 78 39 10 02 ; www.les-subs.com

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