mardi 29 avril 2025

David Kadouch, piano. Récital Meldelssohn, Schumann France Musique, dimanche 25 septembre 2011 à 19h30

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David Kadouch
piano

Remarqué lors des masterclasses de Daniel Barenboim, le jeune pianiste français (né à Nice en 1985), David Kadouch fait une percée médiatique légitime lors des Victoires de la musique classique 2010: où il remportait la distinction de la révélation instrumentale de l’année. Palmes méritées pour l’un des tempéraments les plus captivants, conciliant finesse de jeu, intériorité planante, surtout versatilité digitale capable de nouvelles prouesses agogiques particulièrement délectables. Le label Decca ne s’est pas trompé en acceptant de faire paraître sa lecture du Concert sans orchestre (Sonate n°3) de Robert Schumann (parution du cd: le 19 septembre 2011), à propos duquel notre collaborateur, Carter Chris Humphray, écrit:

Piano majeur

« David Kadouch souligne sans appui et avec une aisance aérienne parfois littéralement claironnante, le jaillissement juvénile du drame Schumanien (phantasieren: ce travail des fantasme au seuil freudien qui nourrit toute l’activité intérieure d’une musique qui est nerf et vitalité). Sa fougue, son jeune âge, sa vaillance restructure chaque mouvement avec une clarté printanière, porteuse d’un engagement et d’une passion admirable. Sous ses doigts, il semble qe la forme est dissoute et se confond dans l’expresison pure de la passion et des humeurs. Le pianiste nous offre ce crépitement hypnotique qui aura tant saisi (et influencé les Français): Alkan, Chausson, Hahn… ceux quis ont le plus proche du coeur ».


France Musique
Dimanche 25 septembre 2011 à 19h30

Concert donné le 15 mai 2011, Jagdsall, Schwetzingen

Mendelssohn: 5 Romances sans paroles
Schumann: Sonate pour piano n°3
Chopin: Valses et Ballade
Debussy: Les fées sont d’exquises danseuses,

Ce qu’a vue le vent d’ouest

Dans ce récital de mai 2011, le jeune pianiste David Kadouch devrait à nouveau éblouir par sa flexibilité digitale, ce tempérament spécifique où la subtilité du chant laisse s’épanouir avec suggestion, les réminiscences de l’enfance, une douceur d’intonation qui le caractérise (avec la clarté de son toucher contrapuntique), en particulier dans les Romances sans paroles de Félix Mendelssohn… où pudeur, hypersensibilité et écoulement naturel sont de mises.
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