vendredi 29 mars 2024

COMPTE RENDU, GSTAAD Menuhin Festival 2018. WEEK END 1 : 13,14, 15 juillet 2018. SEASONS RECOMPOSED : Haydn, Vivaldi, Richter, Piazzolla

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gstaad-festival-yehudy-menuhin-festival-academy-presentation-concerts-edition-2018-par-classiquenews-highlightsCOMPTE RENDU, GSTAAD Menuhin Festival 2018. WEEK END 1 : 13,14, 15 juillet 2018. SEASONS RECOMPOSED. Pour son premier cycle de concerts inaugurant sa 62e édition en 2018, le Gstaad Menuhin Festival (Saanenland, Suisse) a présenté un premier triptyque passionnant. Son directeur général (et artistique) Christophe Müller (depuis 2002) ne s’économise aucun effort ni aucune audace pour séduire et surprendre aussi un public particulièrement fidélisé. Chaque été, les festivaliers sur les cimes ne s’autorisent pas seulement les joies du plein air ni le vertige esthétique que les meilleurs artistes peuvent parfois procurer. Chacun ici peut mesurer la pertinence d’une programmation très habilement conçue, qui sait inscrire l’offre musicale dans un environnement unique au monde … la nature miraculeuse des paysages suisses, ses villages, chalets et églises, lacs et sentiers de randonnée, particulièrement préservés, ses forêts et ses arêtes montagneuse dessinées comme dans une composition idyllique, y orchestrent le plus bel écrin d’un festival enchanteur.

 

 

 

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L’église de Saanen, lieu mythique, élu dès 1957 par Yehudi Menuhin, pour le premier festival de musique classique © studio CLASSIQUENEWS.COM 2018

 

 

 

L’ARCADIE SUISSE. On comprend face au motif naturel combien le paysage du Saanenland est un conservatoire de la nature à grande échelle. L’Arcadie chère  aux poètes et aux artistes s’incarne ici avec un naturel et une évidence d’une exceptionnelle façon; ce d’autant mieux que le thème générique du festival Menuhin 2018, s’intitule  » les Alpes ». Hommage à la sainte Nature donc, au profil majestueux, spectaculaire comme rassurant des massifs montagneux … autant de thèmes et de motifs présents et même sublimés sous la plume de Joseph Haydn dont l’oratorio Les Saisons de 1801 donné au coeur de ce premier week end, aura marqué son déroulement, comme un accomplissement majeur. On ne pouvait imaginer meilleure amorce pour des festivités pastorales et musicales programmées jusqu’au … 1er septembre.

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Joyau des lieux, le lac de Launen (DR / office de Tourisme GSTAAD)

 

 

 

Pour son 1er week end d’ouverture, le Festival Menuhin de Gstaad en Suisse (Saanenland) offre un somptueux triptyque : Vivaldi / Richter, Haydn, Vivaldi / Piazzolla…

Sublimes saisons inaugurales à Gstaad

Les 13, 14 et 15 juillet 2018

  

 

 

 

 

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MCcreesh paul gstaad menuhin festival par classiquenews 02_dsc_1701_fuer_newsticker-465Eglise de Saanen, samedi 14 juillet 2018. Avant de le jouer en France à Beaune, Paul McCreesh s’affirme en défenseur de l’oratorio Les Saisons. Le chef fondateur des Gabrieli, présente à Gstaad, un travail spécifique sur l’oeuvre de Haydn la moins connue donc la plus mésestimée. Nous n’irons pas jusqu’à déclarer qu’il s’agit d’une pièce maîtresse valant le Messie de Haendel ou la 9e de Beethoven (comme s’ingénie à le proclamer en introduction le maestro très enthousiaste à l’idée d’interpréter plus de 3h de musique) ; mais dans la suite de son chef d’oeuvre, La Création (Die Shöpfung, Vienne, 1799) dont il reprend l’orchestre et le dispositif vocal (choeur omniprésent et dramatique, 3 solistes), Haydn cisèle 2 ans plus tard, et davantage encore, la caractérisation de chaque saison, grâce à un raffinement instrumental plus riche, où signe du génie, il s’agit moins de décrire que de suggérer chaque caractère climatique, comme chaque situation émotionnelle et humaine qui lui est reliée. Les plus grands chefs et dans des effectifs évidemment plus larges, – Bernstein, Solti, Karajan ont voulu mesurer l’imagination débordante du dernier Haydn. Paul McCreesh leur emboîte leur pas, dans des effectifs réduits et une caractérisation millimétrée.

 

Armida de Haydn en tournéeSAISONS RECOMPOSÉES, SAISONS RÉENCHANTÉES… On reste saisi par ce travail d’orfèvre qui imprime à la tenue continue de l’orchestre, son expressivité jaillissante et qui module et varie ses accents selon le temps de ce « drame atmosphérique » : comme un tapisserie « mille fleurs », la partition dense, élégante, est constellé de joyaux musicaux. McCreesh a réécrit lui même le livret en anglais d’après la mauvaise traduction allemande commise par le baron van Swieten (lui-même réadaptant souvent le poème anglais originel de James Thomson) ; le chef rétablit l’accord d’un texte poétique avec les nuances ténues d’une partition au fini mozartien,… qui se souvient aussi des grandes masses comme de l’élégance haendélienne (le modèle absolu pour le genre oratorio et que Haydn présent à Londres a pu étudier minutieusement); l’auditeur distingue aussi des couleurs et une conception de l’équilibre sonore préfigurant Schubert, dans les motifs poétiques et littéraires du texte, dans le caractère aussi de nombreuses séquences où la tendresse et l’intime façonnent la réalisation dans le sens d’un lied: parure orchestrale millimétrée, chant proche de la confession pudique et de la parole fraternelle, … l’intonation générale défendue par le chef et ses équipes détecte chez Haydn, le peintre inspiré par son sujet, doué d’une sensibilité et d’une imagination voire d’une verve sans limite. Tout l’esprit du Wanderer comme la Symphonie « Pastorale » (n°6) de Beethoven se profilent déjà chez Haydn avec une étonnante justesse. Il y règne déjà le souffle et l’irrépressible jubilation des oratorios romantiques de Mendelssohn et de Schumann.

Certes il y a parfois des dilutions du discours, qui sont répétitions ; voire des longueurs permises et excusées par un créateur prolixe, mais l’élégance de l’écriture sait demeurée proche de l’idéal des Lumières dont Haydn, avec Mozart, reste le plus grand ambassadeur. Dans l’Hiver, après avoir dévoiler comme d’une morale, le parallèle du cycle des saisons avec les étapes de la vie humaine, Haydn soigne son dernier choeur (plus grandiose et serein que celui de « La Création »), la séquence est une sublime prière collective célébrant la fragilité humaine et le miracle d’une nature éternelle. Qui n’a pas ressenti ce sentiment d’humilité et d’admiration, de grandeur comme de vanité… au pied des Alpes ?

 

 

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McCreesh connaît bien l’oeuvre pour la défendre depuis au moins 2012 lorsqu’il dirigeait les Gabrieli dans un effectif plus étoffé. Cela rend la lecture à Saanen d’autant plus intéressante sur instruments anciens et dans un format sonore scrupuleusement réglé : le geste cible et obtient une transparence accrue, des couleurs nettes, et pourtant admirablement fluidifiées dans une conception d’ensemble très architecturée. Le jeu des équilibres entre solistes choeur, chant de l’orchestre perce avec une acuité comme revivifiée, dévoilant avec plus de vitalité encore l’enchaînement des formes et des dispositifs que Haydn assemble avec imagination : duos, trios, solos avec chœur, mystérieux et pénétrants préludes orchestraux, amples séquences chorales (la kermesse pour les vendanges et la chasse, dans « L’Automne »), scènes et situations si proche de l’opéra, … désignent un Haydn expérimental, facétieux et libre.
Le trio de solistes aux côtés des choeurs en verve et en précision, renforce l’impact dramatique de chaque épisode… au point de convoquer bien souvent l’opéra dans ce cadre oratorio si mouvant. La soprano familière de la partition, Carolyn Sampson séduit continûment, par sa grâce inspirée et son timbre flûté ; le ténor Jeremy Ovenden et la basse Ashley Riches savent toujours préserver l’articulation du texte et aussi le sens de la situation, comme pour ce dernier, la morale de l’oratorio, dans son dernier air (Hiver) quand par sa voix, Haydn dévoile qu’à travers le cycle des saisons, se lit les étapes d’une vie terrestre, si fragile et si vaine…

Voilà donc un programme particulièrement bien inscrit dans le thème de cette année. Le souffle miraculeux de la nature sous tous ses aspects et à travers le cycle des saisons, la tendresse (et la drôlerie) des scènes humaines qui en témoignent, composent une fresque passionnante à suivre et à vivre. La partition a diffusé ainsi sa puisante énergie trouvant en Paul McCreesh son plus fervent interprète. La cohérence du programme de ce soir s’inscrit aussi comme une nouvelle étape de sa « résidence » au Gstaad Menuhin Festival… Après un concert hommage à Menuhin en 2016 pour le centenaire du violoniste et pour les 60 ans du Festival, et après, l’an dernier, un fabuleux Messiah de Handel non moins passionnant.

 

 

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SAANEN, église, vendredi 13 juillet 2018. Pourtant, c’est devant une nef comble, que le violoniste britannique Daniel Hope inaugurait, la veille, le 62è Festival, dans un programme qui éclairait tout autant le thème Nature et Musique. Les Saisons de Vivaldi y étaient « recomposées », – et comme régénérées par le regard et l’imagination du compositeur contemporain Max Richter. Un enregistrement paru en 2012 au moment de la création de ses nouvelles Saisons de Vivaldi a été édité par Daniel Hope le dédicataire, chez Deutsche Grammophon.
Il existe sur Youtube un document intégral dévoilant le travail de Max Richter à partir de Vivaldi : ici.

 

 

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C’est une opération de déconstruction minutieuse et de reconstruction / recomposition respectueuse (ajout d’une harpiste, pour enrichir encore la palette des timbres des cordes seules) où Richter s’approprie les thèmes, et les cellules rythmiques dont il fait souvent le noyau de séquences répétitives qui ont la force hypnotique des oeuvres de Philip Glass. Néoclassique et post romantique, minimaliste aussi on l’aura compris, l’auteur germanique né en 1966, tout en réécrivant chaque saison de Vivaldi, leur apporte une nouvelle vie, un démantèlement recréatif qui en interroge et exalte la profonde modernité. Jouer Vivaldi originel puis la réécriture ciselée par Richter, réalise une singulière expérience où l’auditeur, confronté / exposé à un canevas neuf et imprévu, semble (re)découvrir ce qui fait l’impact, la force voire l’irrévérence audacieuse du matériau d’origine, et c’est tout à coup, sous le feu communicatif d’un Daniel Hope, bienheureux et très communicatif à l’endroit de chaque musicien du Zürcher Kammerorchester, comme si l’on écoutait pour la première fois un Vivaldi rééclairé, ressuscité : poétiquement vertigineux / rythmiquement révolutionnaire. Une (re)découverte qu’on éprouve face à une fresque ou un tableau restauré, ayant gagné un surcroît d’intensité, de contrastes, de profondeur…
D’autant que le violoniste qui a su cultiver une relation privilégiée avec Yehudi Menuhin, le fondateur du Festival en 1957, défend ici une lecture surexpressive, incarnée, parfois vive et musclée, jamais démonstrative ni exclusivement « excitée ». Relief, articulation, architecture… tout s’inscrit dans une approche vive certes mais aussi très détaillée et caractérisée de chaque saison (avec adjonction pour varier et colorer le continuo d’une guitare baroque ou d’un théorbe selon l’épisode).

 

richter max vivaldi seasons recomposed critique concert classiquenews max-888x700La « version II » signée Richter éblouit elle, par le même engagement sincère, une exaltation sonore qui cristallise cette quête sombre et scintillante, – enveloppante et extatique selon sa propre sensibilité (écouter son autre création récente Dream III du cycle SLEEP, véritable prière / hymne à la béatitude sereine, suspendue)-, en particulier toute la première séquence, conduite comme un immense crescendo, repris ensuite dans « Autumn III », – pour nous la réinvention la plus puissante conçue par l’Allemand d’après la source vivaldienne. Belle mise en perspective, bel enrichissement en dialogue qui de Vivaldi à Richter, offre pour le festivalier, une formidable expérience sensorielle. C’est moins une paraphrase qu’une relecture conçue comme une réitération riche en irisations et sensations subjectives qui ne font, au final, que révéler l’insondable génie de Vivaldi.

SLEEP / Dream 3 de Max Richter :
https://www.youtube.com/watch?v=AwpWZVG5SsQ

 

 

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SAANEN, église, dimanche 15 juillet 2018. En guise de 3è (et dernier) volet du triptyque « SEASONS RECOMPOSED », c’est un (autre) passionnant chapitre que le concert « Tango Seasons », et à double visage lui aussi : Vivaldi d’un côté / Piazzolla de l’autre. La confrontation des deux écritures et dans le même effectif -avec adjonction du bandonéon pour les saisons de l’Argentin, s’avère d’un intéressant apport car la rythmique vivaldienne déjà très caractérisée et changeante, trouve un écho survolté chez Piazzolla dont les effets d’abandon et de ralentis puis de frénésie parfois extatique, semble heureusement dialoguer avec l’illustre Vénitien. L’investissement qu’y concentre le bandonéoniste Mario Stefano Pietrodarchi– rictus et gestuelle à l’avenant, fait imploser littéralement tout ce que nous avions vu et écouté jusqu’alors : dans une approche chorégraphiée, voire hallucinée que certains trouveront outrée et débordante, mais qui construit pas à pas, un Piazzolla d’une ivresse fiévreuse, théâtralisée, souvent lascive et soudainement grave comme suspendue; de ce point de vue c’est l’Hiver (chez Vivaldi comme chez Piazzolla) qui nous aura réellement le plus convaincu. Les instrumentistes comme galvanisés par la personnalité du bandéoniste, toute en inflexions et indications (des mains, du visage, des intentions expressives), osent davantage et respirent mieux.

 

 

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Curieusement alors qu’ils sont sur instruments anciens, donc cordes en boyau, les musiciens s’entêtent en une sonorité lisse, avare en rebonds et aspérités, en une émission qui comme celle du violoniste solo Andrès Gabetta (le frère de la violoncelliste Sol), demeure souvent petite, resserrée, détaillée certes, ténue continûment. Les musiciens de Daniel Hope ont défendu avec plus de contrastes et de relief, l’une des partitions les plus musclées du répertoire baroque. Hélas la comparaison est facile mais dans la continuité des concerts, inévitable.

 

 

PIAZZOLLA-BANDONEON-concert-gstaad-menuhin-festival-season-tango-passion-critique-concert-review-vconcert-par-classiquenews-GSTAAD-MENUHIN-festival-2018Par contre la combinaison du bandonéon et des cordes quasi filigranées de la Cappella Gabetta est dans le Piazzolla, d’une meilleure qualité poétique et expressive, d’une toute autre évidence ; les musiciens classiques semblant s’approprier le tempérament- feu mordant voire hargne, langueur et abandon, du joueur de bandonéon, au chant d’une lascivité quasi …bestiale. A son contact, les musiciens baroques ont paru transfigurés, offrant dans le cas d’Andrès Gabetta, une belle complicité avec le bandonéon, – dans l’Hiver donc : fusion des timbres qui dialoguent aussi et dans une égale vibration.

 

 

vivaldi opera giustinoVIVALDI, SOURCE INEPUISABLE… Qu’il s’agisse de Hope ou de Gabetta, les deux concerts, dirigés par deux solides violonistes, ont permis de réécouter la formidable « furia » du Pretre Rosso, dans son cycle le plus poétique et le plus innovant. Le mettre en dialogue avec Piazzolla et Richter, aiguise davantage son acuité, comme si Vivaldi confronté aux compositeurs qui lui succèdent, plutôt que de relativiser et souligner les faiblesses de son invention, la dévoilait même sous un angle nouveau, n’atteignant en rien sa formidable unité poétique.
Christophe Müller à choisi les Alpes et donc la nature comme thème général du festival Menuhin : on ne pouvait là encore après Hope et McCreesh, espérer meilleure cristallisation de cette intention. Les Saisons orchestrent finalement une formidable « théatralisation » du motif naturel ; changeant, éternel, doué de métamorphoses qui appellent au pur onirisme… à l’extase de Richter (romantique en cela), succède la cabrure amoureuse et convulsive, viscérale et « cathartique », de Piazzolla sur le thème ; car le concert de dimanche, faisant danser la musique au rythme des saisons, s’est achevé dans un fracas orageux, le déchaînement des éléments soudainement survoltés répondant à la transe des musiciens sur scène (Piazzolla, et le dernier compositeur qui fermait ce chapitre). Musique et Nature…. Une équation qui prend tout son sens ici chaque été à Gstaad. Et qui fait du Menuhin festival, un passionnant laboratoire musical, offert dans des écrins champêtres d’une tenace poésie. Premier week end très réussi.

 

 

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gstaad-menuhin-festival-academy-2018-vignette-GFJUSQU’AU 1er SEPTEMBRE 2018. ENCORE de très nombreux concerts à GSTAAD et dans le SAANENLAND, jusqu’au 1er septembre 2018 : de quoi organiser un séjour inoubliable en Suisse (canton de Bern) … ainsi recomposer l’oeuvre et l’inspiration de Brahms au bord du lac de Thoune, revivre les vertiges d’Une Symphonie alpestre / Eine Alpensinfonie de Strauss (sous la direction de Gergiev et le Mariinsky orchestra, St-Petersbourg, le 24 août, l’un des temps forts du Festival), sans omettre les multiples concerts jeunes talents dans les églises champêtres du territoire, ni les grands récitals lyriques sous la tente, cette année avec les ténors légendaires, Jonas Kaufmann dans Wagner (Siegmund de La Walkyrie, Acte I, le 18 août) et le rossinien mozartien belcantiste de charme Juan Diego Florez (le 31 août, récital « les Alpes dans l’opéra italien, avec Olga Peretyatko)… Et si le Festival MENUHIN à GSTAAD était le meilleur des Festivals Suisses de l’été ? A suivre sur CLASSIQUENEWS, pendant tout l’été, en juillet et en août, les « temps forts » du Festival 2018 et les vidéos de l’offre digitale, éditée par le Festival.

 

 

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TOUTES LES INFOS sur le site du Festival : GSTAAD MENUHIN Festival & Academy 2018

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Toutes les photos des concerts du Festival MENUHIN, GSTAAD / SAANEN © Raphael Faux 2018

 

 

 

 

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gstaad-menuhin-digital-festival-classiquenews-schedule-calendrier-des-captations-et-diffusions-par-classiquenewsLe FESTIVAL MENUHIN à GSTAAD sur le net… Retrouvez aussi les moments forts du Festival MENUHIN à GSTAAD sur la chaîne digitale du Festival. Voici les prochaines diffusions depuis la plateforme dédiée du Gstaad MENUHIN Festival :
Concerts : Tango Seasons du 15 juillet 2018, Chiaroscuro Quartett du 17 juillet, Sol Gabetta du 27 juillet et Ein Deutsche Requiem de Brahms du 12 août. A suivre sur le site gstaad digital festival : https://www.gstaaddigitalfestival.ch – y sont présentés entretiens d’artistes, focus sur les programmes, photos, activités des coulisses, …

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