Les Debussy (Petite Suite dans l’orchestration validée par l’auteur de Henri Büssler), plus coulants, expression d’une jeunesse apparemment bienheureuse vont mieux aux musiciens, associant élégance et désinvolture, frappées par le sceau d’une très belle transparence (superbe Menuet). Les Danses profane et sacrée défendues par la harpe puissante et charpentée (à pédales) du soliste très en verve (Emmanuel Ceysson) se distinguent nettement par la franchise du jeu et la fermeté de la sonorité. Comme pour la Suite, et d’une façon générale, l’allant chorégraphique s’accorde idéalement au style fouillé et articulé de l’orchestre.
Sous la direction ferme du chef ( un brin trop sage certainement), les instrumentistes affirment un niveau superlatif. De toute évidence, au service d’un programme symphonique francais des plus réjouissants, voici l’un des meilleurs disques récent de l’Orchestre de chambre de Paris. Une carte de visite et davantage : l’affirmation d’une belle implication collective en devenir qui invite à retrouver les musiciens au concert.
agenda
Ravel
Tzigane
Pavane pour une infante défunte
Le Tombeau de Couperin
Debussy
Sarabande
Thomas Zehetmair, violon et directionParis, TCE
Mardi 12 novembre 2013, 20h