Giacomo Puccini
La Rondine, 1917
(l’allouette)
France Musique
Samedi 10 janvier 2009 à 19h
En direct du Metropolitan Opera de New York
En simultané sur Arte, et dans les salles de cinéma partenaires de l’opération.
Théâtre cynique
Richesse ou amour: il faut choisir …

Le poète Prunier lance les convives sur le sujet de l’amour romantique à la mode à Paris.
Les amies de Magda, Yvette, Blanche et Suzy, et même la femme de chambre Lisette, se moquent gentiment de lui, affirmant qu’elles préfèrent les amourettes rapides et passagères. Prunier piqué chante au piano une chanson idéalisant le seul amour véritable, la passion sincère et durable de l’amour romantique.
Dorette refuse les avances d’un roi qui promet de faire d’elle une femme riche si elle cède à ses désirs. Magda termine la chanson, révélant sa pensée profonde: le baiser passionné d’un étudiant révèle à Dorette le vrai bonheur. Qu’importe la richesse si le bonheur se présente ?
Rambaldo, son riche protecteur, l’applaudit et lui offre un riche collier de perles. Magda indifférente, un rien blasée évoque plutôt sa jeunesse insouciante alors qu’elle n’était pas encore une cocotte parisienne, courtisane désabusée: la jeune femme aimait aller au cabaret Bullier où elle retrouvait non sans un pincement au coeur, un jeune étudiant sans le sou… Prunier s’approche d’elle et lit dans les lignes de sa main, que comme une hirondelle, Magda partira suivre ses rêves, pour connaître (enfin) l’Amour.
Entre Roger Lastouc, jeune provincial, fils d’un cher ami de Rambaldo. On lui vante les mérites des folles nuits parisiennes, en particulier celle du Cabaret Bullier.
Les invités sont partis. Lisette sort avec Prunier,son amant caché. Quant à Magda, seule, désoeuvré, nostalgique, elle décide de s’encannailler chez Bullier… Y retrouvera-t-elle la magie de sa jeunesse?
Deuxième acte. Chez Bullier.
L’ambiance est chaude et la salle du restaurant grouille de jeunesse et d’insouciance. Magda paraît, suscite les convoitises, mais se défait de séducteurs zélés et s’assied à la table de Roger, lui aussi titillé par quelques midinettes excitées. Les deux tombent amoureux l’un de l’autre.
Paraissent Prunier et Lisette. Roger présente « Magda » déguisée sous le nom de Paulette. Lisette reconnaît sa patronne. Mais survient Rambaldo auquel Magda démasquée fait face comme si elle défiait son protecteur: sûre d’elle, la jeune femme avoue sa passion pour Roger qu’elle rejoint.
Troisième acte. La terrasse d’un hôtel sur la Côte d’Azur.
Magda est tiraillée entre sa volonté d’avouer à Roger son passé sentimental fort peu moral, et son souhait de préserver sa relation avec l’étudiant. Comprendra-t-il? Ne va-t-elle pas le perdre? Amour et vérité, un nouveau défi pour la femme troublée. Paraissent Lisette et Prunier: l’ex femme de chambre a été sévèrement sifflée alors qu’elle faisait ses débuts comme chanteuse: elle souhaite redevenir la soubrette de Magda. Roger paraît avec la lettre de sa mère accordant à son fils, le mariage avec sa fiancée s’il s’agit d’une vertueuse jeune femme. Magda ne résiste pas. Troublée et émue, elle renonce à tout avouer à Roger et l’épouser. En pleurs, les 2 amants se quittent et Magda s’apprête à reprendre sa vie de femme entretenue… Rambaldo lui a déjà pardonné.
Genèse de l’oeuvre

Illustrations: Angela Gheorghiu, Giacomo Puccini (DR)