Domenico Scarlatti
(1685-1757)
France Musique
Du 12 au 16 janvier 2009 à 13h
Grands compositeurs
Le fils d’Alessandro, compositeur et claveciniste phénoménal (qui nous
a laissé pas moins de 500 Sonates en un mouvement, véritable miniatures
dramatiques d’une incandescence diversifiée), s’il est né napolitain,
vit en Espagne et au Portugal, pendant 37 ans.
La figure du père pèse de tout son poids, telle une entrave à
l’émancipation du fils prodige, toujours sous tutelle à 32 ans! Portrait musical de Domenico Scarlatti
a laissé pas moins de 500 Sonates en un mouvement, véritable miniatures
dramatiques d’une incandescence diversifiée), s’il est né napolitain,
vit en Espagne et au Portugal, pendant 37 ans.
La figure du père pèse de tout son poids, telle une entrave à
l’émancipation du fils prodige, toujours sous tutelle à 32 ans! Portrait musical de Domenico Scarlatti
Claveciniste virtuose
Le fils d’Alessandro, compositeur et claveciniste phénoménal (qui nous a laissé pas moins de 500 Sonates en un mouvement, véritable miniatures dramatiques d’une incandescence diversifiée), s’il est né napolitain, vit en Espagne et au Portugal, pendant 37 ans.
La figure du père pèse de tout son poids, telle une entrave à l’émancipation du fils prodige, toujours sous tutelle à 32 ans! En 1717, Domenico réclame son indépendance, déjà vécue à partir de 1714, lorsqu’il est maître de chapelle de la prestigieuse Capella Giulia au Vatican, pendant 5 ans, jusqu’en 1719.
Avant d’être le claveciniste le plus adulé de son temps, Domenico commence sa carrière au théâtre, sur la scène napolitaine contrôlée par son père (le Teatro San Bartolomeo), pour lequel il compose plus de 10 opéras ! A Rome, fréquentant les meilleurs compositeurs de l’heure dont Corelli âgé, Haendel de passage…, Scarlatti II perfectionne son métier en se mettant à la page.
A Lisbonne en 1720 (Chapelle Patriarcale, engagé par le Marquis de Fontes, ambassadeur du Portugal au Vatican), Domenico peut développer librement son écriture pour le clavier.
La figure du père pèse de tout son poids, telle une entrave à l’émancipation du fils prodige, toujours sous tutelle à 32 ans! En 1717, Domenico réclame son indépendance, déjà vécue à partir de 1714, lorsqu’il est maître de chapelle de la prestigieuse Capella Giulia au Vatican, pendant 5 ans, jusqu’en 1719.
Avant d’être le claveciniste le plus adulé de son temps, Domenico commence sa carrière au théâtre, sur la scène napolitaine contrôlée par son père (le Teatro San Bartolomeo), pour lequel il compose plus de 10 opéras ! A Rome, fréquentant les meilleurs compositeurs de l’heure dont Corelli âgé, Haendel de passage…, Scarlatti II perfectionne son métier en se mettant à la page.
A Lisbonne en 1720 (Chapelle Patriarcale, engagé par le Marquis de Fontes, ambassadeur du Portugal au Vatican), Domenico peut développer librement son écriture pour le clavier.
Signor Chevalier

De courts séjours à Rome, pendant ses années ibériques, montrent la dimension européenne surtout latine du tempérament de l’auteur (Rome rejointe en 1724: il y rencontre Quantz)… En Espagne, Farinelli le retrouve (autre napolitain qui s’installe à la Cour de Madrid en 1737)…
Libéré définitivement de l’autorité paternelle, – Domenico visite une dernière fois son père Alessandro à Naples en 1725, où il rencontre Hasse-. Il se voit reconnu, recevant l’hommage de Jean V du Portugal en 1738, qui soutient les épreuves qui feront de lui, l’un des Chevaliers de l’ordre de Santiago. Le peintre Velasco, vers 1740, représente le musicien anobli, fier emblème artistique, entre l’Italie, le Portugal et l’Espagne.