Franz Schubert
(1797-1828)
Jeunesse Viennoise
France Musique
Du 1er au 5 septembre 2008 à 13h
A peine 33 ans… La carrière de Franz Schubert
(1797-1828) passe comme une ombre furtive. Le musicien meurt à l’âge
où, autre Viennois, Beethoven élabore son propre style. L’inspiration
de Schubert semble divine. Celui qui avait aussi comme prénom Séraphin,
nous parle des anges, des origines divines de la musique et la mort
même paraît son amie… En 5 volets, France Musique fait le point sur
la jeunesse viennoise de Schubert, prodige musicien dont la précocité a
saisi ses contemporains…
Franz Schubert naît le 31 janvier 1797 à Lichtental, faubourg de Vienne où son père dirige l’école paroissiale. Le séjour terrestre du compositeur qui dure à peine 32 années, à l’époque où le dieu viennois, Beethoven fait entendre son engagement fraternel, semble s’accomplir comme dans un rêve. Un songe, une courte errance dont la complice, plus amie que menace, la mort, paraît telle une ombre continue, tenace, qui a coloré chaque partition composée par le musicien. Sur les traces de Jean-Paul, Schubert exprime la divine origine de la musique, celle qui berce, apaise, rapproche, murmure comme une confidente secrète et familière.
Finalement, Schubert, même sur son lit de mort, seul, timide, et plutôt réservé (il n’aimait guère se mettre en avant en société, préférant faire danser ses amis depuis son piano), parle avec les anges, blotti dans les replis de sa musique. L’enfant prodige avait émerveillé son entourage par ses dons exceptionnels. Précocité aussi du talent: Première Symphonie à 16 ans, le lied Marguerite au rouet à 17 ans (1814)! Auquel succède le chef d’oeuvre de la mélodie romantique allemande, Le roi des Aulnes en 1815 à 18 ans. Beethoven, admiratif, reconnaîtra dans l’inspiration de Schubert, « une étincelle divine ».