mardi 29 avril 2025

Frank Braley, pianoBruxelles, BozarDu 9 au 20 décembre 2006

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Evénément pianistique, retour attendu: en ce mois de décembre Frank Braley sera à trois reprises l’invité de Bozar à Bruxelles, en soliste, en duo et entouré de ses amis.

Agenda & programme

Samedi 9 décembre 2006 à 20h (Conservatoire de Bruxelles) :
Récital Frank Braley (piano)
György Kurtag : Jeux (extraits)
Franz Schubert : Sonate en si bémol majeur D. 960
Wolfgang Amadeus Mozart : Rondo en la mineur K. 511
Maurice Ravel : Valses Nobles et Sentimentales
George Gershwin : An American in Paris

Dimanche 10 décembre 2006 à 20h (Salle Henry Le Boeuf) :
Frank Braley (piano), Augustin Dumay (violon)
Johannes
Brahms : Sonates pour violon et piano n° 1 en sol majeur Op. 78, n° 2
en la majeur Op. 100, n° 3 en en ré mineur Op. 108; Scherzo de la
sonate pour piano et violon F.A.E.

Mercredi 20 décembre 2006 à 20h (Salle Henry Le Boeuf) :
Braley & friends
Frank Braley (piano), Renaud Capuçon (violon), Gérard Caussé (alto), Gautier Capuçon (violoncelle), Marc Marder (contrebasse)
Anton Dvorak : Trio pour piano, violon et violoncelle en fa mineur Op. 65
Franz Schubert : Quintette pour piano et cordes D. 667 « La Truite »

Piano séducteur
Frank, le séducteur du piano. Une saison musicale à Bozar serait incomplète sans au moins une soirée réservée à Frank Braley. Depuis son triomphe au Concours Reine Elisabeth en 1991, Frank Braley s’est vu propulsé sans peine au firmament des étoiles du piano. En Belgique comme ailleurs, les mélomanes sont impatients de retrouver ce séducteur du clavier, au charme si naturel. Ils seront comblés cette année, Bozar ayant eu la riche idée de programmer un mini-cycle de trois concerts qui mettront en évidence quelques unes des multiples facettes de son art.

Passionnante personnalité que celle de Frank Braley, et non dénuée de paradoxes: alors qu’il aurait pu devenir chercheur, physicien, chimiste, il renonce aux études scientifiques pour entrer au CNSM de Paris. Il y suivra les cours de Pascal Devoyon, Christian Ivaldi et Jacques Rouvier. Alors qu’il n’a rien d’une bête de concours, il s’inscrit, à 22 ans, au Concours Musical International Reine Elisabeth de Belgique. Coup d’essai, coup de maître: il remporte le Premier Grand Prix et le Prix du Public. Désormais le public ne le lâchera plus. Souverain dans le répertoire classique grâce à un toucher aérien et une grande finesse interprétative, il est aussi parfaitement à l’aise dans la musique de notre temps.

En soliste, en duo, en chambriste. Le 9 décembre, le Grand Piano solo sera au rendez-vous. Nous entendrons Frank Braley en récital, dans un programme tel qu’on les rêve, généreux, varié, explorant merveilles et raretés du répertoire pianistique du XVIIIe au (presque) XXIe siècle. La soirée du 10 décembre sera dédiée au dialogue intimiste du violon et du piano avec la complicité d’Augustin Dumay, dans l’intégrale des sonates pour piano et violon de Brahms. Musique de chambre enfin pour le 20 décembre, où Frank Braley sera entouré de ses amis Gérard Caussé, Renaud et Gautier Capuçon, et Marc Marder pour interpréter, en trio ou en quintette, Dvorak et Schubert.
Trois occasions incontournables pour découvrir, redécouvrir approfondir la connaissance de ce talentueux poète de charme, que l’on hésite plus à associer à de tout grands aînés – Arrau, Radu Lupu …

Cinq dates clés dans la carrière de Frank Braley

1978
Presqu’enfant encore, prodige déjà : à 10 ans, Salle Pleyel, il donne son premier concert en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Radio-France.

1991
Premier Grand Prix et Prix du Public au Concours Reine Elisabeth.

1995
Premier enregistrement : la Sonate D. 959 et les Moments Musicaux D. 946 de Schubert (Harmonia Mundi), couronné d’un Diapason d’Or.

2000
Première série de concerts à Pékin. Il retournera en Chine en 2004 en tournée avec l’Orchestre National de France et Charles Dutoit.

2004
Il participe à une intégrale des sonates de Beethoven à La Roque d’Anthéron, reprise ensuite à Paris, Rome et au Brésil et l’année suivante à Bilbao, Lisbonne et Tokyo.

Crédit photographique
Frank Braley (DR)

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