Denis Raisin Dadre s'intéresse à la fameuse controverse orchestrée par le Chanoine Artusi contre le jeune et "dangereux" réformateur, Claudio Monteverdi. Derrière une querelle esthétique passionnante, se profile aussi le choc de deux mondes, l'ancien et le moderne, et le triomphe du langage moderne, celui irrésistible qui engendre l'âge baroque. Reportage vidéo exclusif sur le nouveau spectacle de Doulce Mémoire, écrit par Denis Raisin Dadre: Le Procès de Monteverdi (1/5)
Le Trio avec piano en la est l'un des sommets de l'écriture du Ravel de la maturité, écrit pour piano et violoncelle, il est composé à Saint-Jean de Luz en 1914, de début avril à fin août., et semble prendre pour modèle le Trio opus 18 de Saint-Saëns.
Le programme prend sa source dans la célèbre controverse opposant le chanoine Artusi, féroce et pertinent défenseur de l'ordre ancien (celui du XVIè et de la Prima Prattica), contre le jeune Monteverdi, trentenaire irrévérencieux dont les extrêmités esthétiques inaugurent avec maestrià un nouveau monde musical, celui de l'âge baroque (17è ou Secunda Prattica). Il était très pertinent de reprendre ce volet décisif de l'histoire musical...
Lecture enchanteresse de La Chauve Souris de Strauss (1874): Musicalement, la fosse pétille grâce à la direction aérienne et savoureuse du russo-polonais Emmanuel Krivine dont l'appétit des nuances et l'envie des subtilités relisent la partition du compositeur, sa versatilité, sa nostalgie, son entrain. Ecoutez l'orchestre: autant de joie, d'énergie, de suavité chantante emportée avec finesse et légèreté. Avec parmi les solistes le baryton Dietrich Henschel (Eisenstein), la soprano Nicola Beller
Les oratorios de Haendel se démarquent singulièrement de ses œuvres scéniques par leur piété et la simplicité de leurs lignes musicales. Peu de grandes effusions, pas de virtuosité exacerbée, rien qui permette aux chanteurs de tirer la couverture à eux et de briller à outrance.
Déjà monté à Avignon, Saint-Etienne, Nice et Liège, le Faust imaginé par Paul-Émile Fourny étend son ombre à Massy. Loin de toute relecture, le metteur en scène se montre d’un grand respect vis-à-vis de l’œuvre de Gounod. Toute enveloppée de noirs et blancs, la scénographie prend une dimension quasi cinématographique, d’une efficacité remarquable.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Barbara Hendricks est une cantatrice aimée du public français. Elle a toujours joui dans notre pays d’une profonde affection, tant par sa voix veloutée et moirée que par ses actions humanitaires qui faisaient d’elle une diva au grand cœur.
L'opéra de Philippe Hersant, Le Château des Carpathes faisait escale en version de concert à Paris, Salle Pleyel, en mai 2009. Retour sur les séances de répétition d'un ouvrage majeur du XXème siècle. Le chef Laurent Petitgirard sous le regard du compositeur dirige l'Orchestre Colonne, et les solistes dont la soprano Karen Wierzba qui incarne le personnage central de la diva napolitaine, "La Stilla".
Le Grand Macabre ne pouvait qu’être une proie idéale pour la Fura del Baus et son théâtre extrême, hyper-visuel, et à l’avant-garde de la scénographie digitale. A Bruxelles et bientôt à Rome, Londres et Barcelone, tout y est, les projections, le rythme, l’excès, le dynamisme endiablé, mais aussi la poésie...
La réédition de l’intégrale des Quatuors de Joseph Haydn par la maison Arcana récemment reprise par une firme italienne, est un événement discographique tant l’approche sur instruments d’époque des Festetics – le second violon Erika Petöfi joue entre autres un violon Matthias Thier de Vienne daté 1770, l’année où « tout commence » pour Haydn dans le genre-, s’est révélée décisive : ordre révisé selon les tonalités de chaque morceau, phrasés, travail de l’archet, nuances et accents, équilibre dia