vendredi 19 avril 2024

ENTRETIEN – PORTRAIT DE FRANÇOIS-XAVIER SZYMCZAK – Producteur à FRANCE MUSIQUE

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szymzcak-francois-xavier-france-musique-entretien-portrait-sur-classiquenews-mai-2018ENTRETIEN – PORTRAIT DE FRANÇOIS-XAVIER SZYMCZAK – Producteur à FRANCE MUSIQUE. Le producteur de France Musique François-Xavier Szymczak, entré à Radio France il y a 22 ans, vient d’être nommé Chevalier des Arts et des Lettres par Françoise Nyssen, ministre de la culture, « pour sa contribution et son engagement au service de la culture de son pays ». Un homme au regard clair et au sourire enthousiaste, qui aime communiquer et partager sa soif de culture. Une rencontre passionnante réalisée par notre rédactrice JANY CAMPELLO.

 

  

 

François-Xavier SZYMCZAK
Entretien — Portrait

 

 

 

Vous venez d’être nommé Chevalier des Arts et des Lettres par madame Françoise Nyssen, ministre de la culture. Que représente cette distinction pour vous? 

Ce fut une grande surprise! On m’a téléphoné pour me demander mon accord, car vous savez, on a le droit de refuser. Léo Ferré avait refusé. Comme je ne suis pas Léo Ferré, j’ai accepté! Cette distinction est une vraie marque de reconnaissance. Je viens d’une famille d’origine polonaise établie dans le Nord-Pas-de-Calais, qui attache beaucoup d’importance aux valeurs de la République. Ma mère ne m’a pas donné ce prénom « François-Xavier », par hasard. Elle l’a choisi pour sa racine, « France », par volonté d’intégration, par gratitude envers la République Française. Travailler sur France Musique représente un grand honneur, et recevoir cette décoration m’a procuré une joie que j’ai partagée avec mes proches, mais que je souhaite aussi partager avec mes auditeurs, pour les remercier. Et enfin, disons-le, j’en ressens une grande fierté!

 

 

Parlons de vos racines et de votre parcours. Comment vous êtes-vous orienté vers la musique? 

La musique était présente dans ma famille, mais pas de façon savante. Mon grand-père jouait de la mandoline sans avoir jamais appris à lire la musique. Il était très jovial, aimait la fidélité en amitié, et témoignait d’une époque où la musique populaire était charnelle: on la faisait soi-même. Aujourd’hui les gens du peuple n’ont plus de contact avec les instruments de musique. Ils leur ont été volés d’une certaine manière. Ce lien a disparu, c’est un constat. Mon grand-père représentait une façon de partager la musique. On jouait en famille, entre amis…forts de ce souvenir, mes parents qui étaient mélomanes sans plus – on avait seulement une poignée de disques à la maison, et Brahms y côtoyait Brel et Presley – ont voulu que j’apprenne la musique et à sept ans j’ai choisi le violon.

Vos origines polonaises ont-elles orienté vos goûts? 

Mes parents se sont rencontrés à Douai, mais nous allions très souvent en vacances en Pologne. Là-bas, les fêtes, notamment celles de Noël, étaient associées à un groupe qui s’appelle Masowsze. Tous ces rythme dansants, sautillants, les contretemps de cette musique, ont forgé ma passion pour les musiques populaires d’Europe centrale, et en particulier celle des Balkans.  Avec tout cela, la figure de Chopin a toujours été présente. Mes parents m’ont emmené voir sa tombe au Père Lachaise, et une image de sa statue à Varsovie était accrochée au mur du salon!
 

 
 

Avez-vous un compositeur préféré?

Un jour un professeur m’a fait découvrir les duos de Bartók. Je devais avoir onze ans. Ce fut une révélation. Je me suis mis à comprendre pourquoi je travaillais dur tous les jours! Avec Bartók, j’ai trouvé la jubilation dans la musique.

Quelle autre musique vous a procuré cette jubilation? 

Le jazz!  À treize ans mon professeur de solfège m’emmène dans sa voiture et me dit: « je vais te faire découvrir quelque chose que tu ne connais pas ». C’était le jazz. C’était Miles Davis! Le choc absolu! Je suis immédiatement devenu fan. J’ai tapissé ma chambre de posters de Miles Davis, je l’ai vu en concert en 1989, j’ai pleuré comme une Madeleine quand ma sœur est venue m’annoncer sa mort. Sa musique des années 60-70 m’a beaucoup marqué. Celle de Coltrane aussi. J’ai de nombreuses lacunes dans le jazz, mais je suis très sensible à cette musique et je lui serai toujours fidèle.

 

 

Pourquoi n’êtes-vous pas devenu violoniste professionnel?

Arrivé à Paris, j ‘ai réalisé que bien que violoniste de bon niveau, j’étais loin d’être le meilleur. J’ai continué à jouer en orchestre, à pratiquer la musique de chambre, j’ai fait mes études de musicologie à la Sorbonne, et j’ai compris qu’il ne fallait pas rater la marche. A ce moment-là je suis entré à France Musique. Ce fut la grande chance de ma vie.

 

 

Vous êtes entré à France Musique, et vous n’en êtes jamais ressorti…

C’est vrai. Mes premiers pas dans la Maison ronde datent d’il y a plus de vingt ans. Je m’en souviens encore parfaitement. C’était en novembre 1995, j’ai été recruté comme assistant dans l’émission « Dépêches notes ». A partir de là, on m’a proposé une interview, puis une autre, et de fil en aiguille je me suis rapproché du micro. Ensuite j’ai été appelé sous les drapeaux. Une parenthèse étonnante, puisque Jean-Pierre Rousseau, actuellement directeur du Festival Montpellier-Occitanie, mais à l’époque directeur de la chaîne, a bien compris que l’armée n’était pas mon choix, et m’a engagé. Je me suis ainsi retrouvé, la semaine, « bidasse », et le week-end, producteur sur France Musique, où je présentais les concerts du dimanche soir. Puis on m’a confié les matinales d’août deux étés consécutifs. En 1999, Pierre Bouteiller m’a demandé de réaliser une émission quotidienne. Elle a duré cinq ans. Ensuite j’ai eu mes enfants, et comme je suis papa-poule, je suis passé à un rythme hebdomadaire avec l’émission  « Le Jardin des Dieux ».

 

 

Quelle sens avez-vous donné à cette émission religieuse? 

Il était de tradition de diffuser sur l’antenne de la musique sacrée le dimanche matin. J’ai pensé que dans le contexte de la sécularisation de notre société il pouvait être intéressant de parler d’autres religions, et même de mythologie. La musique chrétienne était évidemment bien représentée, mais il était aussi question d’Apollon, de Jupiter, de l’Islam, et même de l’athéisme. Cette émission a également duré cinq ans. Ensuite je suis revenu à une quotidienne, avec ce qui est ma marque de fabrique, la conception d’une émission autour d’un thème.

 

 

C’est aussi le principe de votre émission actuelle, « Arabesques »…

Tout à fait. J’ai réalisé beaucoup de présentations de concerts, et une émission qui s’appelait « À portée de mots » construite sur des interviews, mais la fabrication d’une émission autour d’un thème m’a toujours séduit. Lorsque l’on m’a donné carte blanche pour la matinale en 1999, c’est ce que j’ai proposé. Aujourd’hui avec Arabesques, je développe en général un sujet par semaine. Notre directeur Marc Voinchet m’a proposé ce pari un peu fou de doubler le temps de l’émission: elle est passée à deux heures. Accepter n’a pas été sans une certaine appréhension! Le travail que cela représente, ce n’est pas le problème de l’auditeur: il faut fournir du contenu intéressant!  Il faut que l’émission soit captivante, qu’elle apporte de l’évasion, et qu’elle permette d’apprendre! Apprendre: voilà une motivation très forte pour moi! Tous les jours, en préparant cette émission, j’apprends quelque chose. Je ne suis jamais dans la routine!

 

 

Faîtes-vous beaucoup de recherches en amont? 

Oui, et plus j’apprends, plus je me rends compte de l’étendue de mon ignorance! Un exemple: j’ai traité récemment un sujet qui ne m’était pas vraiment familier, la musique de ballet. Vertigineux! J’ai réalisé à quel point mon ignorance était grande dans ce domaine. Mais j’ai pris ce constat avec jubilation. J’ai appris énormément!

 

 

Comment choisissez-vous vos thèmes? 

Le choix de la musique de ballet a été fait en partenariat avec l’opération « Tous à l’opéra » dont la marraine est Aurélie Dupont. Stéphane Grant m’en avait suggéré l’opportunité. L’émission est la plupart du temps détachée de l’actualité et porte le plus souvent sur les grands anniversaires. Ici il s’agissait de la musique de ballet au XIXe siècle. Ce qui était en soi plus que copieux pour dix heures d’antenne. J’ai découvert à mon grand étonnement que les danseurs de l’ancien régime devaient être masqués et coiffés de perruques sur scène, et qu’un des premiers danseurs français à se présenter sans masque et sans perruque a, au XVIIIe siècle, choqué l’assistance. Il faut réfléchir en amont à la pertinence d’un thème, et évaluer s’il va tenir dix heures. Parfois on a des surprises. Je me souviens d’une émission qui s’appelait « Par les rues,  par les chemins », dans laquelle j’avais voulu parler de la musique à Lisbonne, mais en laissant de côté le fado. Je me disais que j’allais certainement trouver des choses fascinantes sur le sujet, en particulier sur la musique baroque. Or, en 1755, il y eut un tremblement de terre à Lisbonne: toutes les archives ont été perdues! Cette amnésie sur la musique portugaise ne m’a pas permis de faire autant d’émissions que j’avais imaginé. A l’inverse, Copenhague, et le monde de la musique danoise que je connaissais très mal,  ont été une découverte fascinante! J’ai réalisé huit émissions!  Avec l’expérience, je parviens maintenant à pressentir ce que je vais pouvoir faire d’un sujet.

 

 

Quels objectifs vous donnez-vous avec « Arabesques »? 

L’émission a un double cahier des charges: d’abord faire plaisir aux auditeurs. Il ne s’agit surtout pas de faire des conférences. Nous sommes là d’abord pour que l’auditeur écoute des musiques qui lui plaisent, qui l’interpellent et qui lui procurent une émotion. Ensuite il faut lui donner du grain à moudre, il faut de la matière. Personnellement je désire traverser avec lui non seulement l’histoire de la musique, mais aussi l’histoire tout court, celle de la danse, de la littérature, du cinéma, de la peinture…Aujourd’hui, l’émission portait sur les grandes révolutions de l’antiquité, en écho aux évènements de mai 68. J’ai évoqué Spartacus, avec la musique du film de Stanley Kubrick, mais aussi des héros comme Hermann (Arminius), très connu des allemands, et Boudicca (Boadicée), une grande héroïne anglaise qui a sa statue à Londres, et que l’on retrouve dans l’opéra. Une bonne occasion de les faire connaître. Une façon de sortir des sentiers battus tout en diffusant aussi des tubes. Cette démarche thématique me permet de diffuser des musiques ultra connues dans des contextes inattendus. Une approche trop musicologique rebuterait beaucoup d’auditeurs! L’émission est aussi prétexte au décloisonnement de la musique. On aurait tendance à tout mettre dans des cases: le jazz, la variété, le classique: vous savez comme moi combien ce terme est problématique, c’est un terme qui désigne une période très courte de l’histoire de la musique, alors qu’on l’utilise comme un terme générique! La Rhapsodie in blue par exemple:  jazz ou classique? Les partitions de Gunther Schuller: classique ou jazz? J’aime la porosité des frontières en musique; elle permet une véritable évasion.

 

 

Vous tendez des passerelles entre les différentes formes d’art…

Je n’ai pas une passion exclusive pour la musique. Adolescent j’enregistrais systématiquement le Cinéclub et le Cinéma de Minuit. Je passais des nuits blanches avec les films d’Antonioni, de Visconti ou de Bergman. J’adore l’histoire et la géopolitique. En musicologie je me suis passionné pour l’histoire de l’art; j’ai appris à regarder la peinture, l’architecture. Un compositeur n’est pas né sur une île déserte. Il a côtoyé des peintres, des hommes de lettres, des généraux d’Empire…Cette approche est pour moi naturelle, et importante pour les mélomanes, et pour ceux en devenir. Par celle-ci, je suis persuadé que l’on peut faire venir à la musique des personnes qui ont des réticences, qui craignent l’ennui ou qui se croient indifférentes. J’ai eu l’occasion d’être récitant lors d’un concert autour de Tolkien. Je connaissais le Seigneur des Anneaux par le cinéma. Crayon à la main, j’ai essayé d’imaginer à quoi me faisait penser les différentes scènes. J’ai trouvé des correspondances, avec le Roi des Aulnes de Schubert par exemple. Avec Wilhem Latchoumia, j’ai alors conçu un programme composé de lectures ponctuées de pièces pour piano de Schumann et de Debussy comme par exemple Des pas sur la neige. Les passionnés de Tolkien, et les passionnés de musique se sont rencontrés à ce concert. Ce fut un bon moyen de toucher un nouveau public. Il en est de même pour mon émission: il s’agit de capter d’autres auditeurs en parlant aussi de César, de Spartacus, de l’amour…consacrer une semaine sur le thème du sexe et de l’érotisme, tiens pourquoi pas? Parler de la vie, quoi! De la vie en musique!

 

 

Vous abordez aussi la spiritualité: avez-vous un lien personnel, intime avec la religion?

J’ai eu une éducation catholique. Comme beaucoup mon parcours avec la foi a été chaotique, mais lorsque j’entre dans une église, je me sens dans mon monde. J’ai vécu des périodes de rejet, d’attraction, mais jamais d’indifférence. Le Jardin des Dieux m’a permis d’approcher d’autres spiritualités, d’autres mondes: le monde de l’Inde est impressionnant de profondeur, de complexité. Six vies ne suffiraient pas pour connaître à peu près correctement l’univers de la spiritualité indienne. J’ai également conçu une émission sur l’Islam, considérant le rapport complexe des musulmans à la musique. Je suis parti d’une sourate du Coran assez obscure, et je me suis demandé comment en interpréter le sens, alors que certains se fondent sur celle-ci pour bannir la musique en terre islamique. J’ai fait appel à des musulmans musiciens qui non seulement avaient une autre lecture de cette sourate, mais en plus chantaient Mahomet et Dieu en musique, et célébraient leur foi ainsi. Ce fut un tour du monde du Maroc jusqu’en Indonésie, avec des musiques religieuses musulmanes, ponctuées par des extraits d’opéras où il était question d’appels du Muezzin. Cette émission a été un enrichissement!

 

 

Vous évoquez le tour du monde: Voyagez-vous aussi autrement qu’avec la musique?

Je n’en ai malheureusement pas le temps! je ne suis pas un grand voyageur, cependant récemment je suis parti en vacances en Italie du Nord, et j’ai pu me trouver dans cet endroit merveilleux qu’est le Lac de Garde. Je suis allé voir la maison de d’Annunzio à Gardone, puis la chapelle des Scrovegni à Padoue, et Venise. J’ai beaucoup voyagé au début de ma carrière, en particulier au Mexique et au Guatemala, des pays où la spiritualité est très forte, fondée sur la rencontre du christianisme et des rites indiens. Ce que  j’adore dans les voyages, ce sont les langues étrangères. Je suis captivé par leur musique, et j’en parle quelques unes assez bien. Quand je suis dans le Nord, j’écoute des radios flamandes, bien que je ne comprenne rien à la langue! Quand je vais en Bretagne, j’écoute France bleue Breizh Izel! J’éprouve un plaisir à bien prononcer les mots et les noms étrangers. Si je dois citer un compositeur norvégien dans mon émission, je vais téléphoner à l’ambassade de Norvège pour connaître la prononciation correcte. Ce n’est pas par snobisme, j’aime ça tout simplement! J’ai parfois des échanges passionnants avec les auditeurs à propos de la prononciation.

 

 

Connaissez-vous votre auditoire?

J’ai des auditeurs un peu partout dans le monde. Ils m’écrivent facilement. Internet y est évidemment pour quelque chose. Ils apprécient la ligne directrice de l’émission, les œuvres connues diffusées, et celles qu’on n’entend pratiquement jamais. Combien de gens écoutent? C’est une question importante, que bien évidemment nos patrons et les responsables politiques se posent. Celle qui m’intéresse en priorité est « qui nous écoute? ». Il est alors difficile de se positionner: est-ce que je m’adresse au musicologue, au spécialiste ou à celui qui n’a pas une grande connaissance de la musique? Comment dois-je parler? Il y a un équilibre délicat à trouver. Les auditeurs ou même les techniciens qui m’entourent réagissent parfois. On peut me reprocher de fournir trop d’informations. C’est souvent mon travers, j’ai tellement de choses à dire! Alors pour rendre le propos intelligible, il faut veiller à une certaine parcimonie de parole devant le micro.

 

 

Que faîtes-vous à l’extérieur de la Maison de la Radio? 

Je continue mes activités de récitant auxquelles je suis très attaché: j’aime beaucoup la scène et le rapport direct au public. La présentation des concerts est un des aspects de la scène qui me plait aussi beaucoup. On me demande de plus en plus d’intervenir sur des conférences audiovisuelles. J’ai proposé des thèmes pour ces conférences, tels que la pianiste Blanche Selva, Cendrillon, les pianistes de Debussy, les Tableaux d’une exposition de Moussorgski, où j’ai associé des versions de tous genres: piano, orchestre, rock, jazz..etc. Je suis très attaché à ces expressions actuelles: la vidéo et l’image sont importantes pour le public d’aujourd’hui et permettent d’établir d’autres correspondances avec la musique. Une opportunité supplémentaire en faveur de celle-ci!

 

 

Propos recueillis par JANY CAMPELLO en mai 2018

 

 
  

 

 

François-Xavier Szymczak en quelques dates:

 

 
 

 

1996: débuts dans l’émission Dépêches notes.
Image 21-05-2018 à 20.16
août 1997 et 1998: présentation des matinales de France Musique.
1998-1999: reportages pour les émissions « Musique Matin » et « Ondes de choc »
De septembre 1999 à juin 2004: assure le rendez-vous quotidien de 17 h avec « Au rythme du siècle » (rétrospective musicale du XXème siècle mélangeant classique, jazz, rock), « Métamorphoses » (variations autour d’un thème) puis « Ottocento » (l’histoire de la musique au XIXème siècle année par année).
De 2004 à 2008: émission « Par les rues, par les chemins », tour du monde des grands lieux musicaux.
De 2008 à 2013: émission « Le Jardin des Dieux », le dimanche matin, où musique et spiritualité se retrouvent dans le répertoire judéo-chrétien, mais également dans d’autres religions ou mythologies.
2013-2014:  émission « Les Joueurs de Quartes »
2014-2016: émission « Dans l’air du soir »
Depuis septembre 2016, émission « Arabesques » sur des programmations thématiques variées.

 

 
 

 
 

 

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