L’année 2006, année des 250 ans de la naissance de Mozart devait bien apporter son lot de réussites. Ce trop plein commercial, dénoncé ici et là, devait forcément faire son oeuvre et préciser ses apports. L’un d’eux (mis à part l’exceptionnelle révélation que constitue la redécouverte -à peine soulignée par les médias- du dernier portrait, aujourd’hui conservé au musée de Berlin, lire notre dossier Mozart), serait la réévaluation contemporaine de la Clémence de Titus.
En 2005, à l'occasion de la XIIème édition du festival, notre collaborateur, Alexandre Pham, s'est enretenu avec Fabrice Creux. Enjeux et perspectives d'un festival laboratoire au coeur du Pays des Mille étangs.
Après avoir vécu, avec quelques mésaventures, l’adaptation de son Pelléas (1892) sur la scène lyrique, sous l’instigation de Debussy (Pelléas et Mélisande, 1902), Maeterlinck en livrant le livret d’Ariane et Barbe-Bleue pour Dukas (1907), assiste de son vivant, à la seconde mise en musique de sa prose.
Pourquoi un dossier sur les opéras de Vivaldi ? Les théâtres sont encore trop rares à le programmer. C’est le disque qui demeure la voie de sa revanche. Vivaldi à l’opéra ? C’est l’acrobatie vocale et l’énergie rythmique, le raffinement d’un orchestre qui palpite au diapason du cœur, le dévoilement récent d’un génie de la scène lyrique : un peintre de la déraison des sentiments
Après avoir écrit avec l'artiste, plusieurs films essentiels pour comprendre son travail, Bruno Monsaingeon vient d'achever l'écriture d'un nouveau témoignage, mi documentaire mi fiction, sur l'homme et le pianiste : "Glenn Gould, au-delà du temps". Arte diffuse ce film événement, avant sa sortie en dvd, annoncée àpartir de septembre. Vingt-quatre ans après sa mort, le musicien canadien ne cesse de questionner le sens de l'interprétation. Pourquoi jouer? Pour qui? Comment?
Arte diffuse le 13 mai son film, écrit a voce sola sur la figure du pianiste canadien, Glenn Gould. Bruno Monsaingeon nous explique ce qu'il a souhaité mettre en avant dans l'écriture et le montage de ce nouveau document qui n'est ni un documentaire ni une oeuvre de fiction...
Auteur de « Mozart, frère maçon » parus aux éditions du Rocher en 1991, Jacques Henry évoque la dernière année du compositeur en précisant ses véritables rapports avec la Franc-maçonnerie. Entretien.
Il a levé le mystère sur l’esquisse préparatoire au concerto pour clarinette. Passionné par la facture instrumentale, du chalumeau à la clarinette, sans omettre le cor de basset, objet de superbes redécouvertes, le clarinettiste Gilles Thomé nous parle de Mozart. Un musicien confronté au milieu Viennois des années 1780, travaillant, avec ses amis facteurs, à l’élaboration d’un instrument magicien
L’une des réévalutations majeures concerne la dernière période, l’ultime année 1791 où le compositeur ne cesse de produire des œuvres manifestement inspirées par son initiation à la Franc-Maçonnerie, en particulier comme membre de la loge « Zur gekrönten Hoffnung » (A l'espérance couronnée).
Le concerto pour piano N°9 KV 271 dit « jeune homme » fut en réalité écrit pour une pianiste virtuose. Jenamy et non pas « jeune homme » comme une tradition musicologique le prétendait.