En soignant autant les airs virtuoses des solistes parfaitement caractérisés, et le chant du choeur de plus en plus important, Haendel assimile les genres en faveur auprès du public. Il réussit en particulier sur le plan de l'écriture, le passage du masque purcellien à l'oratorio anglais dont le compositeur demeure un maître sans équivalent.
La nouvelle production de Carmen en ce mois de juin 2009 à partir du 15 et jusqu'au 30 juin, est un double événement: c'est d'abord le retour d'une oeuvre emblématique du romantisme "ibérique" français dans la salle où la partition fut créée en 1875. Retour aux sources en quelque sorte...
Le Centre culturel de rencontre d'Ambronay vous donne rendez-vous, ce vendredi 12 juin à 20h30 au Centre culturel Aragon d'Oyonnax pour la création mondiale d'Allégorie forever, opéra farandole. Commande du CCR (Centre culturel de rencontre) d'Ambronay, Allégorie forever, opéra de Marie-Hélène Fournier, pour choeur d'enfants, solistes, et ensemble instrumental fait dialoguer un moment charnière de notre histoire, la Révolution française
A l'affiche de l'Opéra Bastille de Paris à partir du 18 juin 2009, Le Roi Roger est un double événement musical: entrée au répertoire (enfin) dans l'auguste maison parisienne, et aussi dévoilement d'une oeuvre mystique et personnelle, forte, sauvage, initiatique, sans équivalent dans le répertoire romantique et postromantique. Karoll Szymanowski y dépose à demi-mots ses propres conflits intimes,...
A contrario de son titre, "Pastorale", l'opéra de Gérard Pesson présenté en "création" n''a rien d'une partition tendre et douceâtre. Elle est même fidèle aux intentions connues et constatées de l'auteur, un spectacle froid, critique voire mordant et cynique sur la mécanique trompeuse de l'amour...
Jephtha est le dernier de ses oratorios composés par Haendel. Car The Triumph of Time and Truth (1757), est en fait la réadaptation d'une partition conçue 10 ans plus tôt en 1747. De janvier à août 1751, Haendel élabore la matière de Jephtha: allégorie du renoncement final, véritabe manifeste musical et testament artistique qui montre combien le musicien est devenu sage, emprunt de philosophie et d'un détachement poétique sublime.
France 3 consacre un nouveau numéro de l’heure de… au baryton italien, Ruggero Raimondi: inoubliable interprète de Don Giovanni de Mozart ou du baron Scarpia dans Tosca de Puccini.
Lecture enchanteresse de La Chauve Souris de Strauss (1874): Musicalement, la fosse pétille grâce à la direction aérienne et savoureuse du russo-polonais Emmanuel Krivine dont l'appétit des nuances et l'envie des subtilités relisent la partition du compositeur, sa versatilité, sa nostalgie, son entrain. Ecoutez l'orchestre: autant de joie, d'énergie, de suavité chantante emportée avec finesse et légèreté. Avec parmi les solistes le baryton Dietrich Henschel (Eisenstein), la soprano Nicola Beller
Autre découverte que celle de l’opéra Orlando Paladino, en vérité déjà relu et porté à la scène avec entre autres, Cecilia Bartoli, par Nikolaus Harnoncourt (DHM). Voici une autre perle du compositeur, sa vision personnelle et bouffone, tout aussi raffinée, du mythe chevaleresque inspiré de L’Arioste : Roland.
« Sexy Lady » à la voix de velours, selon le titre d’un document portrait diffusé sur Arte, la belle Susan Graham ne cesse de se mesurer au difficultés de l’éloquence française. Certains affectionnent les plis et replis de la Sensucht hérité de Schubert, tissant du lied allemand, une mosaïque de teintes secrètes et de nuances inédites entre le verbe et la note.