« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans. Un beau soir, foin des bocks et de la limonade, Des cafés tapageurs aux lustres éclatants ! On va sous les tilleuls verts de la promenade….Le vent chargé de bruits – la ville n’est pas loin , - A des parfums de vigne et des parfums de bière… »...
Commencer le travail du piano avec sa maman dès le plus jeune âge, quelle belle entrée dans la carrière ! Mais avoir comme oncle un Vladimir Ashkenazy, ce n’est donné qu’au chanceux petit Volodia, et on suppose que cet oncle-là n’est pas resté muet sur l’art du clavier pendant l’enfance puis l’adolescence et encore au-delà… A cinq ans, déjà un 1er prix du concours de Moscou et un concerto avec le Hessischer Rundfunk Orchester...
Pour sa 14e édition et en sa 4e forme en biennale, Musiques en Scène se tourne vers un compositeur très vivant qui marque la vie musicale internationale, Peter Eötvös. Mais cette 4e Biennale est aussi placée dans l’ombre du Commandeur, Karlheinz Stockhausen, qui était en route pour rejoindre le grand âge atteint par son compatriote Goethe, mais en décembre 2007 a décidé qu’il raccourcirait le chemin vers cette Lumière (Licht)...
Qu’est-ce qu’un concert « tiraillé », ou si on préfère, multidirectionnel ? Le kaléidoscope du 6-8 mars en serait excellente illustration : auteurs, interprètes, « instruments », tout tire à hue et dia, et cela en fait une partie du charme. De Beethoven en Dalbavie et de Mozart en Stravinsky, d’un reliquat de partition pour ballet à un concerto pour piano...
Un Languedocien du premier XVIIe, une œuvre religieuse mal connue, et la manière de mieux comprendre l’approche d’un style profondément original : le Concert de l’Hostel Dieu (F.E.Comte) donne à écouter motets et dialogues sacrés de ce « musicien-énigme ».
Pour leur 6e édition, ces Printaniers Jeunes Interprètes ont changé l’angle de vue :ils invitent cette année les maîtres à partager la scène avec eux : « jeunesse et sagesse se mêleront dans un but commun : faire aimer la musique au plus grand nombre » ; Le 15 mars, ce seront donc 35 musiciens qui partageront la scène en 3 concerts et 4 séquences...
Il a été ici exprimé ce que les « concerts étudiants » pouvaient apporter en bonheur(s) à ceux qui choisissent d’aller écouter ces « amateurs » (au sens plein et noble du terme), en réalité déjà bien « pros ». Ainsi à la salle Varèse du CNSM, où la collectivité d’orchestre sous la houlette de Peter Csaba est sous les feux de la rampe...
La contrebasse est d’habitude dans l’orchestre symphonique, sur les gradins, en haut à droite, et en groupe…On la voit plus rarement en instrument concertiste ou chambriste. Botond Kostiak, soliste à l’ONL, et le pianiste Bruno Robilliard, dialoguent dans des œuvres transcrites (Beethoven, Brahms) et une Sonate écrite pour leurs deux instruments par le compositeur tchèque Karel Reiner.
Eliahu Inbal avait gravé une intégrale des symphonies de Mahler qui fit date. Cet immense chef, spécialiste de la symphonie post-romantique, est revenu à Lyon pour diriger l’ONL dans la « symphonie du paradis perdu », cette 4e énigmatique sous ses apparences plus limpides que ses « voisines » mahlériennes...
Le groupe chambriste Les Temps Modernes – ici, 7 instrumentistes autour du clarinettiste Jean-Louis Bergerard – mêle des esthétiques du XXe, cette fois plus douces et facilement accessibles : Ravel...