COMPTE-RENDU, critique, opĂ©ra. AVIGNON, OpĂ©ra, le 6 octobre 2019. LULLY – MOLIERE : Monsieur de Pourceaugnac. La RĂȘveuse.
Force de frappe de la farce Ă lâĂ©vidence, qui, sous les situations topiques, sous les masques, le dĂ©guisement, rĂ©vĂšle, laisse finalement percer Ă nu lâĂ©pure dramatique : la violence parentale qui force les enfants Ă des mariages tyranniques ; mais aussi, rĂ©plique des enfants rĂ©voltĂ©s, reprise de la Commedia dellâArte, la gĂ©rontophobie [1] gĂ©nĂ©rale, la haine des vieillards dĂ©tenteurs du pouvoir, le triomphe cruel des jeunes sur le barbon, bafouĂ©, ridiculisĂ©, oĂč lâimpitoyable futur opĂ©ra-bouffe trouvera sa plus cynique inspiration qui choquait Rousseau. Et quand ce barbon est par ailleurs un Limousin, perdu dans la capitale, dont le crime capital est dâĂȘtre un provincial, il faut ajouter la mĂ©prisante cruautĂ© du suprĂ©matisme parisien puisquâil est dĂ©crĂ©tĂ© depuis Villon quâ« Il nâest bon bec que de Paris », future anticipation du jacobinisme centralisateur, Ă©touffoir de la diversitĂ© de provinces. Sans oublier que le malheureux a lâambition outrecuidante de faire un mariage bourgeois, sinon gentilhomme, câest-Ă -dire, sortir de son rang pour gravir un Ă©chelon social. Et additionnons encore, entre rires et larmes, amer sarcasme, la plaidoirie burlesque des deux mĂ©decins, ou plutĂŽt le funĂšbre rĂ©quisitoire personnel du dramaturge malade, la violence dâune science mĂ©dicale sans conscience, ivre de son inutile savoir verbal, dont Ă deux annĂ©es et trois mois de son Malade imaginaire et de sa mort (fĂ©vrier 1673), MoliĂšre dramatise avec un humour ravageur, les ravages quâil subit sĂ»rement dans son corps et son esprit.
Donc, sous le masque de la farce, la frappante force, noire de la réalité. Alors, quand Boileau, aprÚs avoir assisté aux Fourberies de Scapin de 1671, pince ces deux alexandrins méprisants :
« Dans le sac ridicule oĂč Scapin sâenveloppe,
Je ne reconnais pas lâauteur du Misanthrope »,
on les additionnera non au crĂ©dit mais au dĂ©bit de son peu poĂ©tique Art poĂ©tique pincĂ©, Ă©troitement pensĂ©. Car MoliĂšre, gĂ©nie intemporel qui nous parle encore aujourdâhui, Ă©tait un gĂ©nĂ©reux auteur tous publics, tous traitements théùtraux, du théùtre de mĆurs bourgeois au populaire théùtre de trĂ©teaux, Ă lâattrayante scĂšne agrĂ©mentĂ©e de musique.
Comédie-Ballet
Pendant longtemps, on a oubliĂ© que le théùtre du dit Grand SiĂšcle Ă©tait presque toujours assorti de musique, soit dans les entractes, soit, comme ici dans le corps mĂȘme de la piĂšce par des intermĂšdes, appelĂ©s des « entrĂ©es ». Jean-Baptiste Poquelin, dit MoliĂšre, eut pour collaborateurs de grands musiciens, le tumultueux Dassoucy quâil dĂ©laissa, au grand chagrin de ce dernier, pour Charpentier. Mais on connaĂźt surtout son association musicale premiĂšre avec un autre Jean-Baptiste, le Florentin Lully : ensemble, ils créÚrent la comĂ©die-ballet, une action théùtrale assortie de chants et de danses intĂ©grĂ©es, dont le premier succĂšs fut les FĂącheux en 1661, suivi de sept autres piĂšces, dont Le Bourgeois gentilhomme, en 1670, fut lâaboutissement, et la fin.
En effet, en mars 1672, lâintrigant et envahissant Lully obtient du roi le droit dâexclusivitĂ© des spectacles chantĂ©s et celui, exorbitant aussi, dâinterdire aux troupes théùtrales de faire chanter une piĂšce entiĂšre sans sa permission. MoliĂšre protesta hautement, son rĂ©pertoire Ă©tant constituĂ© en grande partie de comĂ©dies-ballets, sept autres Ă©tant Ă son actif. Sensible Ă son indignation, le roi lui concĂ©da lâemploi dâun effectif de six chanteurs et douze instrumentistes pour son théùtre. Le chorĂ©graphe et musicien Pierre Beauchamp continua Ă en rĂ©gler les danses.
Comme la musique bien rĂ©glĂ©e, lâharmonie rĂšgne donc alors entre Lully et MoliĂšre qui Ă©crivit sur place, au chĂąteau de Chambord, ce Monsieur de Pourceaugnac qui fut donnĂ© devant Louis XIV et sa cour en 1669. Les deux artistes se partageant mĂȘme les planches pour certaines scĂšnes, MoliĂšre jouant le hĂ©ros limousin et Lully, artiste tous terrains, lâun des mĂ©decins.
La piĂšce
Lâintrigue est mince, mĂȘme si le sujet a toujours un fond cruel : le despotisme du pĂšre qui impose Ă ses enfants, contre toute justice, pour des raisons dâintĂ©rĂȘt, des choix matrimoniaux contre leur cĆur.
Ăraste
Ăraste (dont je mâĂ©tonne du nom qui, en GrĂšce, dĂ©signait lâadulte protecteur trĂšs intime dâun Ă©romĂšne, adolescent, dans une relation pĂ©dĂ©rastique, dâoĂč pĂ©d/Ă©raste)et Julie sont amoureux, mais le pĂšre de la jeune fille, Oronte, a dĂ©cidĂ© dâun mariage plus avantageux avec le hĂ©ros titulaire, limousin, barbon, provincial ridicule dĂ©jĂ par son nom, Monsieur de Pourceaugnac, qui a lâambition de frayer avec la bourgeoisie parisienne, pas encore gentilhomme. Les deux amants, vont tout mettre en Ćuvre pour faire capoter ce mariage, grĂące Ă lâentregent entremetteur de NĂ©rine et les machinations du Napolitain Sbrigani, Ă©trange personnage comique de valet dĂ©brouillard Ă la Figaro qui, tel un hĂ©ritage de Machiavel passĂ© Ă la Commedia dellâArte semble traverser le théùtre comique pour fixer lâItalien comme un intrigant professionnel jusquâau couple du Chevalier Ă la Rose de Strauss. Ils rendront presque fou le barbon limousin poursuivi par des mĂ©decins acharnĂ©s Ă sauver cet homme Ă©clatant de bonne santĂ©, lui dĂ©montrant quâil est Ă lâarticle de la mort, voulant lâopĂ©rer, lâamputer, le saigner, lui donner un clystĂšre, cette Ă©norme pompe Ă lavement pour purger, ce quâon croyait remĂšde Ă tous les maux. On anticipe Monsieur Purgon, nom significatif que donne MoliĂšre Ă lâun des terribles mĂ©decins de son Malade Imaginaire.
Dans Monsieur de Pourceaugnac devant le roi, Lully jouait le médecin armé du redoutable engin à purger, le clystÚre, et MoliÚre, interprétait le malheureux Pourceaugnac poursuivi, qui fuyait, protégeant son derriÚre en péril avec son chapeau. Il en verra de toutes les couleurs, le Limousin ou Limougeaud limogé, accusé de dettes, accusé de polygamie par deux femmes avec une nombreuse marmaille.
La musique
Monsieur de Pourceaugnac opĂšre une vĂ©ritable fusion des genres entre musique et action : on passe trĂšs naturellement dans certaines scĂšnes du texte Ă la musique et de la musique au texte, du langage parlĂ© au chant. MoliĂšre et Lully parviennent Ă tirer des effets hilarants en utilisant notamment la musique et la danse des scĂšnes burlesques et ils atteignent, dans cette piĂšce, un niveau efficace de comique musical, de comĂ©die musicale. Il y a de vĂ©ritables morceaux de bravoure verbale comique, les deux tirades intarissables des deux mĂ©decins et le dialogue hilarant entre deux professionnels de la parole, lâavocat bĂšgue et lâavocat babillard. Il y a de lâitalien, du gascon, du picard, du flamand, bref, un pittoresque linguistique dâune France qui nâavait pas encore Ă©tĂ© formatĂ©e par le francien, le françois, imposĂ© par le jacobinisme normalisateur.
On peut imaginer que, choyĂ© par le roi, Lully bĂ©nĂ©ficia dâun effectif plus Ă©toffĂ© de musiciens, mais quelle belle Ă©toffe raffinĂ©e que cet ensemble chambriste de La RĂȘveuse ! Suave soie des deux cordes frottĂ©es aiguĂ«s sur le lĂ©ger velours dorĂ© de la viole de gambe, filigranĂ©s de lâargent perlĂ© des cordes pincĂ©es du thĂ©orbe et du clavecin assurant le continuo, avec les broderies des ornements, le lĂ©ger brocart des trilles : câest une gracieuse Ă©pure, Ă lâĂ©chelle de la piĂšce, des fastes pompeux des Trente violons du roi. Cela rĂ©pondant au fond Ă la modeste phalange habituelle de théùtre de MoliĂšre accordĂ©e par le roi Ă sa troupe.
Trois chanteurs stylĂ©s en chant Ă la française imposĂ© dĂ©finitivement par lâItalien Lully, le phrasĂ© Ă©lĂ©gant, les virtuoses tours de gosier, humanisent par leurs brunettes amoureuses au lyrisme galant la cruautĂ© sans amour de lâaction : une belle soprano au beau timbre fruitĂ© et un heureux couple sombre et clair, baryton et tĂ©nor, costume noir et chapeau melon, associĂ© au jeu comme spectateurs, double des amants vainqueurs, mais triomphant modestement apparemment du mariage pour tous dâaujourdâhui. Un cornet de cirque trompettera le nom comique du hĂ©ros, plaisamment, La Vie en rose sera chantonnĂ©e comme dâun balcon Ă lâadresse des musiciens, musique un moment ponctuĂ©e de la guitare pour un amusant passage flamenco amenĂ© par la cape torera, chapeau cordouan du musicien, dans une jolie allusion Ă ce genre de spectacle jouant souvent sur les Ă©coles nationales de chant, dans ce qui deviendra tradition dâEurope galante et chantante, quand on sait lâinternationalisme des familles rĂ©gnantes : Louis XIV, fils et Ă©poux dâune espagnole, Ă©duquĂ© par lâItalien Mazarin, petit-fils dâun Henri IV descendant dâun ancien roi maure de TolĂšdeâŠFrontiĂšres aussi artificielles entre les monarques quâentre les nations et les genres artistiques : tout ici dit, Ă son Ă©chelle, accents nationaux et rĂ©gionaux divers, la nĂ©cessaire fusion et dĂ©nonce, paradoxalement, a contrario, lâexclusion qui frappe le provincial.
Réalisation
Ă jardin, les instruments de musique accrochent, accroupis sagement dans la pĂ©nombre, de furtifs Ă©clats miĂ©lĂ©s de lumiĂšre avant dâĂ©clater la fanfare lumineuse dâune brĂšve-longue ouverture Ă la française, iambique, dont la briĂšvetĂ© ironique dĂ©ment la majestĂ© apprĂȘtĂ©e pour ces trĂ©teaux. Centrale, une estrade prolongĂ©e de la pente de deux chemins de corde parallĂšles, fermĂ©e dâun rideau orange soutenu par deux mĂąts et des haubans qui lui donnent lâallure dâun bateau Ă voile, vogue la galĂšre (« mais quâallait-il y faire, dans cette galĂšre ? »), vague vĂ©lum de guingois de guignol dâoĂč surgiront, rĂȘve et cauchemar, une ronde effrĂ©nĂ©e, personnes vraies, personnages masquĂ©s Ă la Commedia dellâArte, travestis, puis des marionnettes gainĂ©es dĂ©chaĂźnĂ©es et celle gĂ©ante, finale, derriĂšre et par-dessus, dans une profusion, une prestesse des changements des acteurs en coulisses qui tient de la prestidigitation, sans rupture de rythme, souvent au galop de mascarade bacchanale, de cavalcade carnavalesque. Câest Ă©tourdissant de virtuositĂ© dans cette simplicitĂ© faussement affectĂ©e avec Ă©lĂ©gance.
Pourceaugnac
Monsieur de Pourceaugnac, au nom dĂ©clinĂ© et quantifiĂ© de porc, pourceau, avec une dĂ©sinence « gnac », du gascon gnaca, âmordreâ (et pourquoi pas, accordons-lui, la « gnaque » moderne, âlâenvie de gagnerâ, « avoir la gnaque », la pĂȘche) est en fait la pauvre poire vouĂ©e Ă perdre, le loser,prĂ©destinĂ©, au ridicule par son nom. Pourtant, au sens mĂȘme de lâĂ©poque, il a bonne mine, une mise tout Ă fait « propre » Ă lâair du temps sinon celui de la mode parisienne, manteau Ă rayures orange et vert « jusques en bas » sur pourpoint rayĂ© et chausses outrĂ©es, chaussures au galant ruban, tĂȘte posĂ©e sur une fraise orangĂ©e, gĂ©nĂ©reusement emperruquĂ©e « à la chien », crĂȘtĂ©e non dâun plumet mais dâune fringante plumette Ă son non chapeau panache mais petit couvre-chef nâen couvrant quâune portion. Sans ĂȘtre maniĂ©rĂ©, il a des maniĂšres et les affiche ostensiblement en signe dâĂ©lĂ©gance courtoise : « Un deux, trois, quatre, cinq », les temps bien comptĂ©s Ă haute voix dâune rĂ©vĂ©rence de cour bien apprise.
Les autres intervenants mĂȘlent un semblant de rĂ©alisme dâĂ©poque, un Capitan bravache jouant de lâĂ©pĂ©e, un hallebardier, deux exempts de la marĂ©chaussĂ©e, des costumes stylisĂ©s, fraises et rabats hyperboliques, mĂȘlĂ©s de chapeau melon de cirque, haut de forme, demi-masque laissant la bouche Ă dĂ©couvert, masque entier, masque sur masque, comme des pelures dâoignons dâun dĂ©guisement Ă lâinfini des fausses apparences, trappe et attrapes ne peuvant manquer dans cette farce dĂ©lirante. Câest dâune fantaisie pleine de charme et dâharmonie dans ces tons orangĂ©s qui baignent lâensemble.
Les mĂ©decins, coiffĂ©s Ă la fou de l’entonnoir Ă l’envers, ont la part belle avec leur ample vĂȘtement de deuil anticipĂ© des patients, le masque Ă la fois de la Commedia avec le nez crochu stylisĂ© du mythe prophylactique des herbes salutifĂšres garnissant lâappendice nasal artificiel pour sâĂ©pargner les miasmes de la contagion, et ces lunettes savantes sur le trou, dĂ©jĂ cadavĂ©rique des yeux leur donnant un effroyable aspect.
On admire le travail sur les voix, les accents cocasses, sur les corps courant, boitant, boitillant de vieillard chenu ou sautillant et dansant de santé mauvaise dans la ronde des médecins fous autour du pauvre Pourceaugnac. On admire les deux acteurs masqués, grand moment de pur et grandiose théùtre, débitant sans anicroche leurs deux interminables tirades, terriblement documentées de toute la science de leur temps appuyée sur les autorités, Esculape et Galien, le premier exposant son diagnostic :
« notre malade ici présent, est malheureusement attaqué, affecté, possédé, travaillé de cette sorte de folie que nous nommons fort bien, mélancolie hypocondriaque, espÚce de folie trÚs fùcheuse »
Le second approuve le diagnostic, ou plutÎt verdict :
« le raisonnement que vous en avez fait est si docte et si beau, quâil est impossible quâil ne soit pas fou, et mĂ©lancolique hypocondriaque ; et quand il ne le serait pas, il faudrait quâil le devĂźnt, pour la beautĂ© des choses que vous avez dites, et la justesse du raisonnement que vous avez fait. »
Le raisonnement bannissant la raison, les deux mĂ©decins veulent convaincre le patient hĂ©ros, sinon rĂ©el patient, dâune maladie inexistante Ă laquelle il est sommĂ© dâadhĂ©rer pour ne faire pas mentir la beautĂ© du diagnostic savant. Câest la prĂ©figuration inverse dâArgan, le Malade imaginaire, le futur hypocondriaque. Câest un sommet de dĂ©rision dâun MoliĂšre malade, qui avait sans doute entendu de telles choses. Et sans doute lâa-t-on entendu et attendu Ă son propre jeu puisque, lâannĂ©e suivante, une piĂšce anonyme avec son nom en anagramme le satirise en malade imaginaire, hypocondriaque :Ălomire hypocondre.
Malheureusement, sa maladie nâĂ©tait pas imaginaire et on lâimagine jouant son Malade et disant sa fameuse rĂ©plique :
« N’y a-t-il point quelque danger Ă contrefaire le mort ? »
On ne peut sâempĂȘcher de replacer dans ce contexte humain vĂ©cu cette piĂšce dont il joua aussi le hĂ©ros : la dĂ©shumanisation farcesque des persĂ©cuteurs de Pourceaugnac nâen rendent que plus humaine sa figure, mĂȘme caricaturale, de victime dĂ©signĂ©e.
La troupe de L’Ăventail, lâensemble la RĂȘveuse, sâen donnent Ă cĆur joie : pour la nĂŽtre. Un cruel rĂ©gal royal.
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COMPTE-RENDU, critique, opĂ©ra. AVIGNON, OpĂ©ra, le 6 octobre 2019. LULLY – MOLIERE : Monsieur de Pourceaugnac. La RĂȘveuse.
Monsieur de Pourceaugnac
Comédie-Ballet de MoliÚre et Lully
Opéra Grand Avignon
6 octobre 2019
Mise en scÚne et scénographie : Raphaël de Angelis
Direction musicale : Benjamin Perrot et Florence Bolton
Assistant à la mise en scÚne : Christian Dupont
Chorégraphe : Namkyung Kim
Scénographie : Brice Cousin.
Mise en lumiÚre et régie : Jean Broda, Etienne Morel
Costumes : Lucile Charvet, Jessica Geraci, L’Atelier 360
Décor : Luc Rousseau
Masques : Alaric Chagnard, Den, Candice Moïse.
Marionnettes à gaine : Irene Vecchia et Selvaggia Filippini.
Marionnette gĂ©ante : Yves Coumans et la compagnie Les Passeurs de RĂȘves.
Théùtre de L’Ăventail
Comédiens
Kim BiscaĂŻno, Brice Cousin, Paula Dartigues,
Raphaël de Angelis, Cécile Messineo et Nicolas Orlando
Ensemble La RĂȘveuse
Sophie Landy : soprano
Raphaël Brémard : ténor
Lucas Bacro : basse
Stéphan Dudermel et Ajay Ranganathan : violons ; Florence Bolton : viole de gambe ;
Benjamin Perrot : théorbe
Jean-Miguel Aristizabal : clavecin.
Photos fournies par lâOpĂ©ra Grand Avignon
1 Ensemble la RĂȘveuse ;
2 Sbrigani ;
3 Le Capitan et un masque ;
4 Pourceaugnac et médecins ;
5 Infirmiers ;
6 Les mÚres abandonnées sur Pourceaugnac.
[1] Je renvoie Ă mon livre DâUn Temps dâincertitude, DeuxiĂšme Partie, « Incertitude du temps », Ă©d. Sulliver, 2008.