ThirĂ© (VendĂ©e). William Christie dirige ActĂ©on de Charpentier, les 29,30 aoĂ»t 2014. Marc-Antoine Charpentier (1643 â 1704) continue d’ĂȘtre rĂ©guliĂšrement entendu grĂące au dĂ©but de son te Deum qui sert toujours de gĂ©nĂ©rique aux diffusions en eurovision. Rares les connaisseurs qui savent que Charpentier fut Ă l’Ă©poque de Lully, donc sous le rĂšgne de Louis XIV, l’un des auteurs français baroques les plus importants, les mieux inspirĂ©s, comme en tĂ©moignent sa musique sacrĂ©e, surtout ses drames et opĂ©ras dont le raffinement harmonique, le sens supĂ©rieur du drame, appris entre autres pendant sa formation romaine auprĂšs de l’immense Carissimi, excellent dans le genre théùtral. MĂ©dĂ©e, la descente d’Apollon aux enfers, et ActĂ©on tĂ©moignent d’une sensibilitĂ© rare et exceptionnelle qui trouve de l’autre cĂŽtĂ© de l’Atlantique, en Angleterre, son pendant musicien, aussi douĂ© et subtil que le Français, Purcell lui-mĂȘme – ou l’OrphĂ©e britannique : on remarque chez les deux compositeurs contemporains, ce mĂȘme sens du drame, cette Ă©conomie expressive qui dĂ©coule directement du modĂšle carissimien, le don pour la langueur, la sensualitĂ©, les contrastes saisissants, dans le sillon du maĂźtre pour tous, Claudio Monteverdi. A l’Ă©poque oĂč Charpentier Ă©crit ActĂ©on, Purcell compose pour un lycĂ©e de jeunes filles, son chef d’oeuvre absolu : Didon et EnĂ©e (vers 1689). Purcell est hantĂ© par la mort et fascinĂ© par la fragilitĂ© humaine : ce qui transparaĂźt aussi dans le drame de Charpentier oĂč face Ă la puissance de l’amour, la rage de Diane et la jalousie de Junon, se dresse, fiertĂ© dĂ©risoire, la frĂȘle ambition d’ActĂ©on dont le seul dĂ©faut fut ici de surprendre dans son bois, Diane et ses compagnes…
AprĂšs la brouille de MoliĂšre avec Lully, Charpentier qui demeure Ă©cartĂ© de la Cour de Versailles mĂȘme s’il est particuliĂšrment apprĂ©ciĂ© du roi, compose les parties musicales de ses derniĂšres comĂ©dies-ballets, La comtesse dâEscarbagnas et Le Malade imaginaire. MaĂźtre de Musique du Grand Dauphin, puis de la Sainte Chapelle, Charpentier est une figure majeure de la musique française du XVIIĂšme : ses fins chromatismes, son architecture harmonique soulignent quel audacieux crĂ©ateur il fut Ă l’Ă©poque oĂč la France Baroque invente son vocabulaire et sa langue propres, Ă partir de la source italienne.
Charpentier est ActĂ©on…
Mis Ă distance par le surintendant Lully qui avait bien percĂ© le gĂ©nie de ce rival potentiel, Charpentier est d’abord le directeur des spectacles Ă la cour de Marie de Lorraine, duchesse de Guise : il y Ă©chafaude sa propre conception des spectacles, divertissements, cantates, histoires sacrĂ©es ou drames mythologiques comme cet ActĂ©on, vĂ©ritable opĂ©ra de poche, vraissemblablement créé au dĂ©but des annĂ©es 1680 Ă Paris, Ă l’hĂŽtel de Guise, oĂč le compositeur a certainement chantĂ© le rĂŽle titre. La mythologie offre de nombreux sujets sur l’amour tragique voire sanglant : le bel ActĂ©on chasse dans les bois lorsqu’il tombe sur Diane et ses suivantes au bain. OutragĂ©e par cette incursion, la dĂ©esse le transforme en cerf : il sera dĂ©vorĂ© par ses propres chiens.
Fils du dieu mineur AristĂ©e qui est le fils dâApollon, et de la fille de Cadmos, AutonoĂ©, ActĂ©on est Ă©levĂ© par le centaure Chiron et devient un chasseur expĂ©rimentĂ©. Diodore de Sicile puis Euripide apportent une autre version expliquant le chĂątiment de Diane, elle aussi dĂ©esse de la chasse et souveraine des bois : orgueilleux, ActĂ©on se serait vantĂ© d’ĂȘtre meilleur chasseur que la dĂ©esse qu’il aimait pourtant… C’Ă©tait un dĂ©faut de trop que Diane prend soin de chĂątier. Enfin Pausanias Ă©voque le culte dont il faisait l’objet Ă OrchomĂšne en BĂ©otie. Dans l’opĂ©ra de Charpentier, ActĂ©on est le prince de ThĂšbes, adorĂ© de ses sujets et tragiquement pleurĂ© par ses compagnons de chasse Ă la fin de l’action.
Marc-Antoine Charpentier : Actéons, vers 1684.
Festival Dans les Jardins de William Christie
ThirĂ© (VendĂ©e), les 29 et 30 aoĂ»t 2014. Sur le Miroir d’eau, Ă 20h30.
Marc-Antoine Charpentier
[1645-1704]
Actéon (H 481), pastorale, ou opéra de chasse, en cinq scÚnes
créé vers 1684. Livret de Marc-Antoine Charpentier, dâaprĂšs Les MĂ©tamorphoses dâOvide

Personnages :
Actéon
Diane
Daphné
Hayle
Arthebuse
Junon
Choeur des Chasseurs
Choeur des Nimphes de Diane
Résumé, synopsis :
Le charme de cette tragĂ©die pastorale et cynĂ©gĂ©tique tient Ă la subtile correspondance entre les paysages de la nature mis au diapason des sentiments Ă©prouvĂ©s par les protagonistes. Du bain de Diane, Ă©vocation idyllique d’un bois rĂ©confortant… au tĂ©nĂšbres de ThĂšbes endeuillĂ©e par la mort de son prince ActĂ©on, Charpentier peint comme un peintre douĂ© d’une exceptionnelle sensibilitĂ© panthĂ©iste, les passions humaines les plus tĂ©nues.
D’abord, dans la scĂšne d’ouverture, Charpentier souligne l’entrain des chasseurs conduits par ActĂ©on, poursuivant l’ours qui ravage les bois de Diane. A l’action des hommes rĂ©pond la langueur partagĂ©e de la dĂ©esse et de ses compagnes qui Ă©tablissent dans un bocage reculĂ©, le lieu de leur bain. DaphnĂ©, Hyade, ArthĂ©buse cĂ©lĂšbrent la douceur de l’endroit prĂ©servĂ© du regard humain comme des flammes dĂ©vorantes de l’amour (ce “tyran des cĆurs”). La nature apaise des tourments amoureux : par le chant d’ArthĂ©buse, Charpentier dĂ©voile les vertus apaisantes des bois secrets de Diane. les nymphes confessent qu’il est doux de mĂ©priser les ardeurs d’un dieu trompeurs…
A midi, ActĂ©on Ă©puisĂ© abandonne ses compagnons pour faire retraite Ă l’ombre des bois. Le jeune chasseur si fier de sa libertĂ© surprend et observe Diane en son bocage tranquille. Mais la dĂ©esse dĂ©masque l’espion et jure de se venger : malgrĂ© la dĂ©fense d’ActĂ©on, elle le transforme en un magnifique cerf qui est chassĂ© par ses propres compagnons et dĂ©vorĂ© par ses chiens.
C’est Junon outragĂ©e (l’infidĂ©litĂ© de son Ă©poux Jupiter) et solidaire de Diane qui explique aux chasseurs qu’ils viennent de tuer le prince ActĂ©on, hĂ©ros adulĂ© Ă ThĂšbes. La partition s’achĂšve sur le choeur de dĂ©ploration des chasseurs, endeuillĂ©s par la perte de leur prince.
Livret :
Le Choeur des Chasseurs
Allons, marchons, courons, hastons nos pas.
Quelle ardeur du soleil qui brusle nos campagnes;
Que le pénible accÚs des plus hautes montagnes
Dans un dessein si beau ne nous retarde pas.
ScĂšne I
Actéon
Déesse par qui je respire,
Aimable Reyne des forĂȘts,
L’ours que nous poursuivons dĂ©sole ton empire
Et c’est pour immoler Ă tes divins attraits
Que la chasse icy nous attire.
Conduis nos pas, guide nos traits,
Déesse par qui je respire,
Aimable Reyne des forĂȘts.
Deux Chasseurs
Vos vĆux sont exaucĂ©s et par le doux murmure
Qui vient de sortir de ce bois
le ciel vous en assure,
Suivons ce bon augure.
Allons, marchons, courons, …
ScĂšne II
Diane, DaphnĂ©, Hayle, ArthĂ©buse,âšChoeur de Nymphes
Diane
Nymphes, retirons-nous dans ce charmant Boccage.
Le cristal de ses pures eaux,
Le doux chant des petits Oyseaux,
Le frais et l’ombrage sous ce vert feuillage
Nous ferons oublier nos pénibles travaux.
Ce ruisseau loin du bruit du monde
Nous offre son onde,
Délassons-nous dans ce flots argentés,
Nul mortel n’oserait entreprendre
De nous y surprendre,
Ne craignons point d’y mirer nos beautĂ©s.
Le Choeur de Nimphes
Charmante fontaine,
Que votre sort est doux,
Notre aymable Reyne
Se confie Ă vous.
D’un tel avantage
L’Idaspe et le Tage
Doivent estre jaloux.
Daphné et Hyale
Loin de ces lieux tout cĆur profane;
Amants, fuyez ce beau séjour,
Vos soupirs et le nom de l’amour
Troubleraient le bain de Diane.
Nos cĆurs en paix dans ces retraites
Goustent de vrais contentemens.
Gardez-vous, importuns amans,
D’en troubler les douceurs parfaites.
Arthébuse
Ah ! Qu’on Ă©vite de langueurs
Lorsqu’on ne ressent point les flammes
Que l’amour, ce tyran des cĆurs,
Allume dans les faibles ames.
Ah ! Qu’on Ă©vite de langueurs
Quand on mesprise ses ardeurs.
Le Choeur de Nimphes
Ah ! Qu’on Ă©vite de langueurs
Quand on mesprise ses ardeurs.
Arthébuse
Les biens qu’il nous promet
N’en ont que l’apparence,
Ne laissons point flatter
Par ses appas trompeurs
Notre trop crédule espérance.
Ah ! Qu’on Ă©vite de langueurs
Quand on mesprise ses ardeurs.
Le Choeur de Nimphes
Ah ! Qu’on Ă©vite de langueurs,…
Arthébuse
Pour nous attirer dans ses chaines
Il couvre ses piĂšges de fleurs,
Nimphes, armez-vous de rigueurs
Et vous rendrez ces ruses vaines.
Ah ! Qu’on Ă©vite de langueurs
Lorsqu’on ne ressent point les flammes
Que l’amour, ce tyran de nos coeurs,
Allume dans les faibles ames.
Ah ! Qu’on Ă©vite de langueurs
Quand on mesprise ses ardeurs.
Le Choeur de Nimphes
Ah ! Qu’on Ă©vite de langueurs,…
Scene IIIâš
Actéon
Diane,âšChoeur de Nymphes
Actéon
Amis, les ombres raccourcies
Marquant sur nos plaines fleuries
Que le soleil a fait la moitié de son tour,
Le travail m’a rendu le repos nĂ©cessaire;
Laissez moi seul resver dans ce lieu solitaire
Et ne me renvoyez que sur la fin du jour.
Agréable vallon, paisible solitude,
Qu’avec plaisir sur vos cyprĂšs
Un amant respirant le frais
Vous feroit le récit de son inquiétude;
Mais ne craignez de moy ny plaintes ny regrets.
Je ne connois l’amour que par la renommĂ©e
Et tout ce qu’elle en dit me le rend odieux.
Ah ! S’il vient m’attaquer, ce Dieu pernicieux,
Il verra ses projets se tourner en fumée.
LibertĂ©, mon cĆur, libertĂ©.
Du plaisir de la chasse,
Quoy que l’amour fasse,
Sois toujours seulement tenté.
LibertĂ©, mon cĆur, libertĂ©.
Mais quel objet frappe ma vue ?
C’est Diane et ses sĆurs, il n’en faut point douter.
Approchons nous sans bruit, cette route inconnue
M’offrira quelqu’endroit propre Ă les Ă©couter.
Diane
Nimphes, dans ce buisson
quel bruit viens-je d’entendre ?
Actéon
Ciel ! Je suis découvert.
Le Choeur de Nimphes
Oh ! Perfide mortel,
Oze tu bien former le dessein criminel
De venir icy nous surprendre.
Actéon
Que feray-je, grands Dieux ?
Quel conseil dois-je prendre ?
Fuyons, fuyons !
Diane
Tu prends Ă fuyr un inutile soin,
Téméraire chasseur, et pour punir ton crime
Mon bras divin poussĂ© du courroux qui m’anime
Aussi bien que de prez te frappera de loin.
Actéon
Déesse des chasseurs, escoutez ma deffence.
Diane
Parle, voyons quelle couleur,
Quelle ombre d’innocence
Tu puis donner Ă ta fureur.
Actéon
Le seul hazard et mon malheur
Font toute mon offense.
Diane
Trop indiscret chasseur,
Quelle est ton insolence !
Crois-tu de ton forfait déguiser la noirceur
Aux yeux de ma divine essence ?
Que cette eau que ma main fait rejaillir sur toy
Apprenne Ă tes pareils Ă s’attaquer Ă moy !
Le Choeur de Nimphes
Vante toy maintenant, profane,
D’avoir surpris Diane
Et ses sĆurs dans le bain,
Va pour te satisfaire,
Si tu le peux faire,
Le conter au peuple Thébain.
Scene IVâš
Actéon
Actéon
Mon cĆur, autre fois intrĂ©pide,
Quelle peur te saisit ?
Que vois-je en ce miroir liquide ?
Mon visage se ride,
Un poil affreux me sert d’habit,
Je n’ay presque plus rien de ma forme premiĂšre,
Ma parole n’est plus qu’une confuse voix.
Ah ! Dans l’estat ou je me voys,
Dieux qui m’avez formĂ© du noble sang des Roys,
Pour espargner ma honte
Ostez moy la lumiĂšre.
Scene Vâš
ActĂ©on, transformĂ© en Cerf,âšle Choeur des Chasseurs
Le Choeur des Chasseurs
Jamais trouppe de chasseurs
Dans le cours d’une journĂ©e
Fut-elle plus fortunée,
Jamais trouppe de chasseurs
Reçut-elle un jour du ciel plus de faveurs.
Actéon, quittez la resverie,
Venez admirer la furie
De vos chiens acharner sur ce cerf aux abois.
Quoy ! N’entendez-vous pas nos voix ?
Que vous perdez, grand prince, Ă resver dans un bois,
Croyez qu’Ă nos plaisirs vous porterez envie,
Et dans tous le cours de la vie
Un spectacle si doux ne s’offre pas deux foix.
Scene VIâš
Junon,âšChoeur des Chasseurs
Junon
Chasseurs, n’appelez plus qui ne peut vous entendre.
Actéon, ce héros a ThÚbes adoré,
Sous la peau de ce cerf a vos yeux déchiré
Et par ses chiens dévorés
Chez les morts vient de descendre.
Ainsi puissent périr les mortels odieux
Dont l’insolence extrĂȘme
Blessera désormais les Dieux,
La puissance suprĂȘme.
Le Choeur des Chasseurs
Hélas, Déesse, hélas !
De quoy fut coupable
Ce héros aymable
Pour mĂ©riter l’horreur de si cruel trĂ©pas ?
Junon
Son infortune est mon ouvrage
Et Diane en vangeant l’outrage
Qu’il fit Ă ses appas
N’a que prestĂ© sa main Ă ma jalouse rage.
Ouy Jupiter, perfide espous,
Que ta charmante Europe au ciel prenne ma place
Sans craindre mes transports jaloux.
Mais si jusqu’Ă son cĆur n’arrivent pas mes coups,
Actéon fut son sang et je jure à sa race
Une implacable haine, un éternel courroux.
Elle s’envole.
Le Choeur des Chasseurs
Hélas, est-il possible
Qu’au printemps de ses ans ce hĂ©ros invincible
Ayt vu trancher le cours de ses beaux jours.
Quel cĆur, Ă ce malheur, ne seroit pas sensible.
Faisons monter nos cris jusqu’au plus haut des airs,
Que les rochers en retentissent,
Que les flots écumans des mers,
Que les aquilons en mugissent,
Qu’ils pĂ©nĂštrent jusqu’aux enfers.
ActĂ©on n’est donc plus,
Et sur les rives sombres
Le modelle des souverains,
Le soleil naissant des Thébains
Est confondu parmy les ombres.
Le festival imaginĂ© et accueilli par William Christie dans ses jardins de ThirĂ© en VendĂ©e, sâadresse au plus large public ; il veille Ă lâenchantement des sens comme aux vertus de la transmission : en jardinier musicien pĂ©dagogue, « Bill » que tout un chacun pourra croiser dans son domaine, les jours de concert, se soucie de la professionnalisation et de la transmission aux jeunes interprĂštes ; ainsi, les opĂ©ras en plein air, les mini concerts et les promenades musicales (qui invitent les auditeurs Ă parcourir les allĂ©es et bosquets du domaine) permettent aux jeunes talents de rĂ©aliser et accomplir leur cheminement artistique : rien nâest comparable aujourdâhui pour un jeune, Ă lâexpĂ©rience des Arts Flo. Les festivaliers familiers des lieux (dâune beautĂ© il est vrai Ă couper le souffle) y retrouvent les jeunes tempĂ©raments, fougueux, vifs, prometteurs, du Jardin des Voix, lâAcadĂ©mie vocale fondĂ©e par William Christie : ceux de lâannĂ©e en cours, ceux des promotions prĂ©cĂ©dentes (cette annĂ©e : Elodie Fonnard, Rachel Redmond -sopranos-, Emilie Renard -mezzo-, Sean Clayton, Reinoud Von Mechelen, Zachary Wilder â tĂ©nors⊠). Jeunes chanteurs et instrumentistes, musiciens accomplis des Arts Flo offrent lâespace dâune semaine lâune des programmations les plus raffinĂ©es dans un cadre unique au monde. Câest un festival majeur de lâĂ©tĂ© qui fait de la VendĂ©e, un lieu dĂ©sormais incontournable en France au mois dâaoĂ»t.

Réservations par internet sur les sites :
www.vendee.fr
www.festivalchezwilliamchristie.vendee.fr
Par téléphone : 02 51 44 79 85
Des prix particuliĂšrement accessibles. Lâensemble des activitĂ©s musicales offertes pendant le festival affiche des prix plus que raisonnables, uniques mĂȘmes comparĂ©s Ă dâautres manifestations aux affiches pourtant moins prestigieuses. Ce critĂšre permet une accessibilitĂ© totale pour tous et fait de ThirĂ©, un festival qui nâa rien dâĂ©litiste (un autre argument pour le dĂ©fendre totalement). Jugez plutĂŽt : Les Promenades musicales (8/5 euros), Concerts sur le Miroir dâeau (18/10 euros), Miroir dâeau + MĂ©ditations (20/12 euros)⊠Ne tardez pas Ă rĂ©server car dates et places sont limitĂ©es.
Illustrations : Acteon surprend Diane au bain, Diane chasseresse se venge d’Acteon par Titien (DR)