mercredi 7 mai 2025

Orchestre des Pays de Savoie: anniversaire Schumann Roanne, Annecy, Albertville. Les 12, 22 et 26 janvier 2010

A lire aussi

Orchestre des Pays de Savoie
Saison 2009-2010

Anniversaire
Schumann

Facettes du Romantisme allemand

Roanne, théâtre municipal
le 12 janvier 2010 à 20h30

Annecy, Bonlieu scène nationale
Le 22 janvier 2010 à 20h30


Albertville, Le Dôme
Le 26 janvier 2010 à 20h30

Nicolas Chalvin, direction
Claire-Marie Leguay, piano

Hugo Wolf
Sérénade Italienne
Robert Schumann
Concerto pour piano et orchestre
Franz Schubert
Symphonie n°3 en ré mineur

La nouvelle saison 2009-2010 de l’Orchestre des Pays de Savoie (créé en
1984) est celle de son nouveau directeur musical, successeur à ce poste
de Graziella Contratto, Nicolas Chalvin. L’ex-assistant d’Armin Jordan et de Franz Welser-Möst, a débuté sa carrière
de maestro en 2001 avec une production remarquée de Lucio Silla de Mozart, de Lausanne à Caen. Nous devons aussi au jeune chef, une excellente lecture de l’opéra Sophie Arnould de Gabriel Pierné chez Timpani. La baguette du jeune maestro y excelle dans l’élégance et la fluidité expressive…
Le nouveau cycle musical en forme d’adoubement fait rayonner la musique
classique et contemporaine dans toute la Région qui fête d’ailleurs en
mai et juin 2010, ses 150 ans (150 ans de la Savoie française… fondée
en 1860).


orchestre des pays de savoie, nicolas chalvin, saison 09-10L’OPS, Orchestre des Pays de Savoie est le premier à fêter le bicentenaire de la naissance de Robert Schumann en 2010... au programme de janvier, le Concerto pour piano, emblème de la sensibilité musicale du compositeur qui y exprime son amour indéfectible pour son épouse Clara, pianiste virtuose qui fut de leur vivant aussi connue et applaudie que son mari. En couplage, une symphonie de jeunesse de Franz Schubert et la Sérénade de Wolf... La Sérénade italienne est un oeuvre peu connue que Wolf compose d’abord pour Quatuor à cordes (1887) puis qu’il orchestre pour cordes, bois et cordes en 1892. Ici se dégage le solo de l’alto (qui remplace le cor anglais initial) . L’instrument soliste exprime l’emphase amoureuse puis un détachement plus serein. « Italienne », la sérénade a en effet cette grâce méditerranéenne que le compositeur autrichien approfondit encore dans ses lieders espagnols et… italiens.

Concerto pour Clara (1845)

Clou du programme de l’Orchestre des Pays de Savoie, le Concerto amoureux d’un romantisme ardent et lumineux, que signe Robert Schumann en un acte d’amour pour son épouse et inspiratrice, l’immense pianiste Clara Schumann…
Le Concerto pour piano et orchestre (opus 54) scelle dans l’oeuvre de Schumann les noces du piano, instrument de son épouse, Clara, virtuose réputée, avec le nouveau monde instrumental du compositeur, l’orchestre. En mai 1841, Schumann déclare avoir achevé l’instrumentation d’une « Phantaisie pour piano et orchestre« . La partition sera ensuite restructurée en Concerto tripartite (pour sa meilleure diffusion et reconnaissance) en juillet 1845. Jaillie dans son esprit génial et fulgurant, la Phantaisie originelle témoigne d’une vision unitaire, flamboyante par sa cohérence et son feu printanier. Plutôt qu’en partenaire opposé à l’orchestre, le piano de Schumann se fond et fait fusion avec la masse instrumentale, c’est une déclaration amoureuse permanente qui dans le souvenir de son épouse si talentueuse, recherche l’accord et non un dialogue en confrontations. Ce qui fera dire à Liszt : »voici un concerto sans soliste ». L’oeuvre est créée in fine deux fois, à Dresde le 4 décembre 1845 puis à Leipzig au Gewandhaus sous la direction de Mendelssohn, le 1er janvier 1846, les deux fois, de façon triomphale avec Clara au clavier. Anton Rubinstein ne cachera pas son enthousiasme pour le Concerto en la mineur: partition unique dans toute la littérature pour clavier et orchestre. Concerto hommage à la femme aimée, à la muse loyale, d’un amour indéfectible qui nourrit toute l’inspiration du créateur, la partition de Schumann reprend ce la mineur, couleur éminamment romantique qui puise ses origines émotionnelles et ses climats affectueux et tendres chez le Beethoven du Fidelio (Adagio cantabile de Florestan en la bémol à l’acte II), des ouvertures Léonore II et III.

Illustration: Nicolas Chalvin (DR)

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