Danse
Genève: Mort du chorégraphe Roland Petit à 87 ans
Ex danseur de l’Ecole de Danse de l’Opéra de Paris,
chorégraphe libre, inventif qui, s’il n’a pas réinventé le langage de
la danse, lui aura apporté un style fluide et poétique étonnamment
accessible, Roland Petit s’est éteint à Genève à 87 ans, dimanche 10 juillet 2011.
chorégraphe libre, inventif qui, s’il n’a pas réinventé le langage de
la danse, lui aura apporté un style fluide et poétique étonnamment
accessible, Roland Petit s’est éteint à Genève à 87 ans, dimanche 10 juillet 2011.
Né le 14 janvier 1924 à Villemomble en Seine Saint-Denis, d’une mère italienne et d’un père cafetier aux Halles, Roland Petit commence sa formation de danseur dès ses 10 ans à l’Ecole de danse de l’Opéra de Paris.
Sa carrière comme danseur croise le destin des
Ballets des Champs-Elysées (1945), des Ballets de Marseille (1972-1998),
jusqu’à Hollywood et le Casino de Paris pour lequel il conçoit en
1961, un nouveau spectacle autour de la danseuse charismatique Zizi
Jeanmaire, qu’il épouse. C’est encore pour Zizi en 1961-1962 que le
chorégraphe conçoit « Mon truc en plumes », nouveau succès parisien qui le
mène au triomphe remporté par «L’Eloge de la folie» (1966).
Devenu directeur de la danse à l’Opéra de Paris (1966), Roland Petit
abandonne rapidement la charge officielle, préférant renouer avec le
style libre, inventif, celui du cabaret (« Revue », «Zizi je t’aime» au
Casino de Paris).
Directeur des «ballets de Marseille» après 1976, Roland Petit
illumine encore la scène chorégraphique avec «Pink-Floyd ballet», «Le
Chat botté», «La Dame de pique», «Ma Pavlova», «Le Guépard», «Le Lac des
cygnes et des maléfices»).
Parmi ses dernières productions, notons «Clavigo» inspiré du texte de Goethe, et donné à l’Opéra de Paris (1999); mais aussi « Proust ou les intermittences du coeur« ,
créé en 1974 et repris à l’Opéra de Paris… c’est d’ailleurs sur la
scène parisienne à l’automne 2010 que le chorégraphe auréolé présentait
un choix de ballets majeurs «Le Rendez-vous», «Le Loup» et «Le Jeune
homme et la mort» (1946).
A relire: deux ouvrages écrits par Roland Petit: «J’ai dansé sur les flots» (1993) et «Temps liés avec Noureev» (1998).
Ballets des Champs-Elysées (1945), des Ballets de Marseille (1972-1998),
jusqu’à Hollywood et le Casino de Paris pour lequel il conçoit en
1961, un nouveau spectacle autour de la danseuse charismatique Zizi
Jeanmaire, qu’il épouse. C’est encore pour Zizi en 1961-1962 que le
chorégraphe conçoit « Mon truc en plumes », nouveau succès parisien qui le
mène au triomphe remporté par «L’Eloge de la folie» (1966).
Devenu directeur de la danse à l’Opéra de Paris (1966), Roland Petit
abandonne rapidement la charge officielle, préférant renouer avec le
style libre, inventif, celui du cabaret (« Revue », «Zizi je t’aime» au
Casino de Paris).
Directeur des «ballets de Marseille» après 1976, Roland Petit
illumine encore la scène chorégraphique avec «Pink-Floyd ballet», «Le
Chat botté», «La Dame de pique», «Ma Pavlova», «Le Guépard», «Le Lac des
cygnes et des maléfices»).
Parmi ses dernières productions, notons «Clavigo» inspiré du texte de Goethe, et donné à l’Opéra de Paris (1999); mais aussi « Proust ou les intermittences du coeur« ,
créé en 1974 et repris à l’Opéra de Paris… c’est d’ailleurs sur la
scène parisienne à l’automne 2010 que le chorégraphe auréolé présentait
un choix de ballets majeurs «Le Rendez-vous», «Le Loup» et «Le Jeune
homme et la mort» (1946).
A relire: deux ouvrages écrits par Roland Petit: «J’ai dansé sur les flots» (1993) et «Temps liés avec Noureev» (1998).