Richard Strauss en vedette sur France Musique
les 6, 8, 13 et 15 septembre 2012
Pas moins de quatre soirées Richard Strauss sur France Musique; le compositeur bavarois est particulièrement célébré en ce début de rentrée radiophonique. Le symphoniste s’impose ainsi à nous avec Une Symphonie Alpestre, fresque monumentale exprimant le souffle des éléments à partir d’une randonnée sur les sommets… puis deux lectures très attendues d’Une vie de héros où l’auteur se raconte, aux cotés de sa femme, vis à vis des critiques, face à sa vocation artistique… Enfin c’est une excellente approche d’Arabella présenté la saison passée à Bastille avec l’irrésistible Renée Fleming dans le rôle titre sous la direction feutrée, fluide du directeur musical à Paris, Philippe Jordan.
6 septembre 2012, 20h
Eine Alpensinfonie, Une Symphonie Alpestre opus 64
Orchestre Philharmonque de Vienne
Bernard Haitink, direction
l’écoute du dernier grand poème symphonique de Richard Strauss, Une
Symphonie Alpestre (Eine Alpen Symphonie), achevée en 1915 alors
que déjà reconnu et célèbre comme chef et compositeur, le musicien, passionné de randonnées et d’excursions
en montagne, résidait aux pieds du massif alpestre dans sa maison
bavaroise de Garmish, non loin de Munich, sa ville natale.
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8 septembre 2012, 12h35
Une vie de héros opus 40
Orchestre des Jeunes de la Méditerranée
François Xavier Roth, direction
13 septembre 2012, 20h
En direct
Une vie de héros
Orchestre national de France
Daniele Gatti, direction
Après
Don Quichotte (1898), Une vie de Héros, opus 40, créé en 1899 à Amsterdam sous la direction de l’auteur, met un terme au cycle
grandiose des poèmes symphoniques que l’auteur porte à son paroxysme
expressif, tout en absorbant les formes et les pistes de la modernité.
Strauss s’essaie avec liberté et invention à expérimenter une très
large palette de possibilités instrumentale, certes circonscrit dans le
« cadre » fixé par son sujet, ici une auto proclamation, une sorte de
journal autobiographique, une manière de double musical. Son esprit
facétieux autant qu’épique donne matière à un foisonnement de
l’écriture qui n’est pas seulement « descriptive » : il est aussi
purement instrumental, expérimental, toujours évocatoire… En lire +
15 septembre 2012, 19h30
Arabella
Opéra de Paris
Philippe Jordan, direction
Straussienne idéale, de La Maréchale du Chevalier à la rose, à la comtesse Madeleine dans Cappricio-, la soprano américaine Renée Fleming, chante Arabella à l’Opéra Bastille, comédie néo viennoise créée à Dresde en 1933.
C’est comme le futur Capriccio (1942), une conversation en musique vécue
depuis le regard d’un personnage féminin central; un mélodrame que la
musique de Strauss élève en pastiche élégantissime néo mozartien.
Fin dramaturge, le poète Hofmannsthal signe ici son dernier livret
d’opéra: il ne verra pas son texte crée scéniquement (il meurt en 1929).
Arabella est créé, quatre années plus tard, à Dresde en 1933… En lire + :
Arabella TrV 263 op 79
en 3 actes
Irène Friedli, alto, Une diseuse de bonne aventure
Istvan Szecsi, Welko, serviteur de Mandryka
Bernard Bouillon, Djura, serviteur de Mandryka
Gérard Grobman, Jankel, serviteur de Mandryka
Ralf Rachbauer, Un garçon
Slawomir Szychowiak, Daejin Bang, Shin Jae Kim, trois joueurs de cartes
Choeur de l’Opéra de Paris
Chef de choeur : Patrick Marie Aubert
Orchestre de l’Opéra de Paris
