Sur un livret de Cocignini, Cavalli au sommet de ses possibilité compose une partition délirante, osant la fusion contrastée du tragique et du comique. Son Gioasone est l'opéra le plus joué au XVII ème, le manifeste de l'opéra vénitien au milieu du XVII ème siècle.
Sur un livret de Cocignini, Cavalli au sommet de ses possibilité compose une partition délirante, osant la fusion contrastée du tragique et du comique. Son Gioasone est l'opéra le plus joué au XVII ème, le manifeste de l'opéra vénitien au milieu du XVII ème siècle.
Invité par Mazarin, Cavalli, l'un des musiciens italiens les plus célèbres de son temps, séjourne à Paris de 1660 à 1662. Un séjour de deux ans pendant lequel le compositeur exporte en France le modèle de l'opéra italien qui devait influencer Lully dans l'élaboration du futur opéra français, onze années plus tard...
Lorsque son opéra La Calisto est créé à Venise, à l’automne 1651 au teatro San Apollinare, Cavalli, en digne disciple de Monteverdi, le père de l’opéra baroque, dévoile une maîtrise indiscutable.
Dix jours de célébrations musicales, d'émotions retrouvées, de communion attendue, autour d'Hector Berlioz qui tout en étant l'un des plus grands compositeurs français, demeure trop peu joué.
Figure majeure du Romantisme français, personne ne le conteste plus aujourd’hui s’agissant de Berlioz.
En quoi consiste la réussite du Barbier de Rossini ?
Par son sujet et le choix des personnages, (un vieux barbon égoïste – Bartholo –, une beauté séquestrée – Rosine –, un amoureux conquérant-Lindor/Almaviva-) ; par la vitalité de sa musique, la partition offre l’aboutissement du genre buffa, spécialité des « grands » Napolitains, du XVIIe (Vinci) et du XVIIIe siècle : Pergolèse et Hasse, Leo, Latilla et Jommelli. Un siècle encore après ces derniers, la vitalité mélodique et rythmique de Rossin
Précocité, talent, génie de la scène autant que magicien des lignes vocales, la carrière de Rossini est une aventure sertie de joyaux immédiats dont les apparitions accréditent la singularité d’un compositeur fulgurant, qui d’ailleurs, richissime, s’arrête de composer tout opéra en 1829, avec son ultime drame, Guillaume Tell pour l’Opéra de Paris, conçu à l’âge de 37 ans !
Lorsque Ingres accepte de prendre la direction de la Villa Medicis, il souhaite prendre un temps de recul. Les dernières œuvres exposées au Salon lui ont été d’un cruel effet. Son Saint-Symphorien, dans lequel il mit toute son ardeur de penseur et de plasticien, exposé au Salon de 1834, lui valut des critiques acerbes, belliqueuses, définitives.
Piquée au vif, la sensibilité du peintre décidait alors de ne plus se risquer à tels affronts. Plus de Salon. Sinon la retraite méditative
A 14 ans, Mozart formé par son père Léopold qui traverse l’Europe pour faire valoir les dons exceptionnels de son fils, montre de jour en jour, comblant les attentes de cher papa, de réelles dispositions pour la composition. Le voyage en Italie se présente comme des plus inspirants pour le jeune créateur. Le tour d’Italie est fixé à partir du 13 décembre 1769. Ils resteront dans la pays de Monteverdi et Vivaldi jusqu’au mois de mars 1771.
En plein régime soviétique, il est en 1945 à Budapest : il apprend en bon élève « hongrois », les rudiments classiques et assimile l'héritage de Bartok à l'Académie Franz-Liszt. Mais en 1950, se dessine définitivement une autre voie, celle sans limite ni cadre préétabli, une musique aérienne et libre. Il a mesuré les horizons musicaux qu’on lui proposait : « le folklore constituait un abri contre la pression politique. »
Au moment de l’insurrection de Budapest, le 23 octobre 1956, il fuit dan