vendredi 25 avril 2025

CARACAS. BRUNO PROCOPIO, ORQUESTA SIMON BOLIVAR, dim 13 avril 2025. MOZART : Messe du couronnement, Symphonie n°41 JUPITER

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L’Orchestre baroque SIMÓN BOLÍVAR / ORQUESTA BAROCCA SIMON BOLIVAR et le Chœur national Simón Bolívar se réunissent sous la baguette du maestro Bruno Procopio, fidèle partenaire de la phalange venezuelienne.

 

Le chef franco-bresilien poursuit son travail transatlantique et propose impliquant les forces vives du Sistema, entre autres, deux œuvres de Mozart parmi les plus exigeantes, toutes les deux en do majeur, inscrites dans la lumière et l’harmonie triomphante : la Messe du couronnement (1779) ; ainsi que  l’aboutissement de l’œuvre orchestrale du génie Salzbourgeois, sa dernière symphonie n°41 dite « Jupiter ».
Gageons que le souci de l’articulation, le solide métier de Bruno Procopio en matière d’interprétation historiquement informée, son souci du détail et des couleurs sans jamais sacrifier le souffle ni l’architecture globale, sauront transporter les jeunes musiciens venezueliens pour ce concert exceptionnel, emblématique désormais du geste jubilatoire partagé par chaque interprète formé au sein du Sistema.

 

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CARACAS, Salle Simón Bolivar
Concert unique :
MOZART : « Esplendores de Gloria y Gracias »
Caracas, dimanche 13 avril 2025, 11h
PLUS D’INFOS : https://www.instagram.com/procopio_bruno/reel/DHwPNpEgmQR/

 

Programme

Wolfgang Amadeus Mozart
Symphonie n° 41 « Jupiter » en do majeur
Messe du couronnement en do majeur

ORQUESTA BARROCA SIMON BOLIVAR
CHOEUR NATIONAL SIMON BOLIVAR
Bruno Procopio, direction
Avec le soutien de l’ambassade de France au Venezuela et du Conservatoire itinérant Inocente Carreño.
VISITEZ le site de l’Orchestre baroque Simon Bolivar / Orquesta barroca Simon Bolivar : https://elsistema.org.ve/agrupaciones/orquesta-barroca-simon-bolivar/

 

 

Pâques 1779
Mozart l’écrit à l’âge de 23 ans, à la demande de son patron honni, l’archevêque de Salzbourg Colloredo qu’il finira par quitter tant le jeune musicien épris de liberté le déteste. La période est douloureuse : Wolfgang revient de Paris, séjour tragique et même horrible ; sa mère y est décédée, le milieu parisien le boude… Et celle dont il est épris
Aloysia Weber, ne l’aime pas. Comme Konzertmeister, (compositeur de la musique religieuse de la cour), Mozart doit s’exécuter : il compose donc la Messe du Couronnement, en ut majeur (Krönungsmesse, KV 317), datée sur le manuscrit du 23 mars 1779 en l’honneur de la fête commémorative annuelle du Couronnement de la Vierge miraculeuse ; précisément la Vierge du sanctuaire baroque de Maria Plain en Autriche, en 1744, le cinquième dimanche après la Pentecôte, tableau ayant échappé à un incendie, et qui fut aussi vénéré à Salzbourg au XVIIe siècle.

La messe est jouée pour la première fois à Pâques en 1779 dans la cathédrale de Salzbourg [le fameux Dom]. C’est aussi la Messe qui est jouée pour le couronnement de Léopold II, comme Roi de Bohême à Prague, le 6 septembre 1791, en présence de Mozart qui allait s’éteindre quelques mois plus tard.

L’aria de l’Agnus Dei pour soprano préfigure déjà l’air « Dove sono » de la Comtesse des Noces de Figaro. Sublime air d’une femme qui n’a plus prise sur le temps Et regrette d’être ainsi délaissée, abandonnée.
Puis dans l’enchaînement de la messe, MOZART conçoit comme une jubilation contagieuse, le crescendo irrépressible du « Dona nobis pacem ».
Sacrée certes, la partition n’en présente pas moins la lumière glorieuse, la résolution dramatique d’un final d’opéra.

La « Messe du Couronnement, KV 317, en Ut majeur est écrite pour quatre solistes, chœur mixte, 2 hautbois, 2 cors, 3 trombones, timbales, cordes et orgue.

 

 

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