Du 18 février au 1er mars 2011
C’est sous un soleil noir, celui d’une Espagne plus sombre et tragique que décorative et folklorique, que l’homme de théâtre imagine sa Carmen… une partition en clair-obscur qui éclaire les tourments de Don José, pris dans les rets de la belle et fatale jeune femme. Très respectueux du texte inspiré de Mérimée, de la musique ardente, réaliste, sensuel le et brutale de Bizet, Carlos Wagner se place du côté du brigadier. Sa lecture des rapports entre Carmen et Escamillo, Carmen et José, s’en trouve lumineuse, à la fois grandiose et d’une rare intelligence… Reportage réalisé à Metz en janvier 2011.