rencontre Charpentier (à peine trentenaire), le dramaturge peut poursuivre son activité
visionnaire dans le genre de la comédie ballet. Pour preuve, cet
enregistrement qui suit les représentations vendéennes: dans
l’orchestre, comme flûtiste et oboïste, le chef de La Simphonie du
Marais trouve dans les trois solistes masculins, des interprètes fins et
facétieux, le temps de ce programme des plus captivants.
réunit un collectif engagé pour défendre les fruits d’un mariage
délirant, riche en verve, d’une subtilité dramatique encore méconnue:
quand Molière rencontre Charpentier, le dramaturge peut poursuivre son
activité visionnaire dans le genre de la comédie ballet. Pour preuve,
cet enregistrement qui suit les représentations vendéennes: dans
l’orchestre, comme flûtiste et oboïste, le chef de La Simphonie du
Marais trouve dans les trois solistes masculins, des interprètes fins et
facétieux, le temps de ce programme des plus captivants.
Charpentier+Molière=l’équation magique?
D’emblée, point d’orgue de l’album, saluons la superbe révélation que ce premier intermède du Malade imaginaire qui
pourrait illustrer de la meilleure façon la complicité de Molière et de
Charpentier, et aussi les convictions profondes du dramaturge, alors en
délicatesse avec Lully, tout puissant et bientôt grand vainqueur sur la
scène lyrique: la version proposée respecte au mieux les volontés de
l’homme de théâtre, telles que conçues pour le carnaval de 1673: joué,
parlé, chanté, dansé… tous les modes de la communication expressives
oeuvrant pour l’essor du spectacle français s’y agrègent en une totalité
fascinante dont Hugo Reyne déroule dans un ordre recomposé (respectueux
du manuscrit de Charpentier) la cohérence première… En lire +