Loewe, Lerner
My Fair Lady
Arte, en direct du Châtelet à Paris
vendredi 17 décembre 2010 à 20h40
Paris, Théâtre du Châtelet
Du 9 décembre 2010 au 2 janvier 2011
Robert Carsen, mise en scène
Pygmalion à Broadway. Prototype du Musical américain, My fair Lady, immortalisée au grand écran par Audrey Hepburn en 1965 dans le film de George Cukor, est une savoureuse comédie musicale créée à Broadway, le 15 mars 1956 sur les planches du Mark Hellinger Theatre. Les New Yorkais ont immédiatement salué le génie du drame léger et aussi satirique dont l’action se situe au coeur de l’époque édouardienne. Le livret s’inspire de la pièce de Bernard Shaw, Pygmalion, lui-même inspiré du mythe antique. Un monstre de vanité pétri de bonnes manières, le professeur Higgins, relève le pari d’éduquer une jeune vendeuse de fleurs plutôt terre à terre, à l’accent des bas quartiers, rencontrée sur le marché de Covent Garden, et d’en faire l’incarnation de l’élégance britannique… et la créature dépassera les espérances de son créateur: la souillon mal dégrossie se fait Lady.
La partition épingle les bienséances, le bon goût et les convenances du british empire en un florilège enivrant de mélodies devenues cultes: « Wouldnt’ it be loverly » ou « the rain in Spain »… Après Candide de Bernstein en 2007 porté sur la même scène du Châtelet, Carsen revient à Paris dans cette évocation mise en musique par un élève de Busoni, Frederick Loewe sur les textes de Alan Jay Lerner.
La partition épingle les bienséances, le bon goût et les convenances du british empire en un florilège enivrant de mélodies devenues cultes: « Wouldnt’ it be loverly » ou « the rain in Spain »… Après Candide de Bernstein en 2007 porté sur la même scène du Châtelet, Carsen revient à Paris dans cette évocation mise en musique par un élève de Busoni, Frederick Loewe sur les textes de Alan Jay Lerner.
