dossier cd de Noël 2010
Voici les meilleurs coffrets et titres simples éligibles pour vos cadeaux de Noël 2010. Pour ne pas vous tromper et partager les versions à connaître et diffuser autour de vous, voici nos coups de coeur 2010. Sélection réalisée par la Rédaction cd de classiquenews.com sous la direction d’Anthony Goret et Adrien De Vries, avec Benjamin Ballif, Hugo Papbst, Delphine Ralph, Elvire James, David Tonnelier, Carter Chris Humphray.

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Classique: la discothèque idéale en 25 albums de légende ». La discothèque conçue en 2010 par Sony déploie d’indiscutables atouts… Comment résister à ce concert du Nouvel An 1989 dirigé avec une sensibilité irrésistible (cordes trépidantes et bois enjoués) par le légendaire Carlos Kleiber (qui nous gâte en interprétant son oeuvre fétiche; l’ouverture de la Chauve Souris! avec les instrumentistes si élégants du Wiener Philharmoniker)?; comment rester de marbre en écoutant la super diva, reine du belcanto, bellinien et donizettien, Montserrat Caballé (1965 et 1969); chant aérien et cristallin doué d’un timbre si musical, agile aux trilles, enchanteur par un legato éblouissant? Vous vous délecterez de la même façon des Debussy de Charles Munch (La Mer, Prélude à l’après-midi d’un faune, Nocturnes (1956-1962), des Ravel (la Valse, Menuet antique, Boléro, Ma mère L’Oye d’un Boulez en état de grâce en 1969 et 1974 avec le Cleveland orchestra et le New York philharmonic). Sony sort ses perles non moins convaincantes: Symphonie de Brahms n°1 et 3 par Bruno Walter (1953), des Fritz Reiner décapant, d’une finesse ébouriffante (Ouverture de Rossini de 1958-1959), Les Concertos pour violon de Brahms et Tchaïkovski par Jascah Heifetz (1955-1957)… à la tête du Chocago Symphony orchestra. Autres arguments pour ce coffret inévitable: qui pourrait être la carte de visite des grands orchestres américains: voyez par exemple côté Cleveland orchestra (George Szell dirige les Symphonies n°35, 39 et 40 de Mozart, en 1960 et 1967), et aussi les Symphonies n°8 et 9 de Dvorak (1958-1959); à New York, à la tête du philharmonic, Eugène Ormandy dirige Horowitz dans un 3è de Rachmaninov (Carnegie Hall, le 8 janvier 1978), et en 1958 et 1961, Bernstein interprète les Symphonies n°5 et 7 de Beethoven. Autre orchestre, autre chef: le Brucknérien Gunter Wand dirige le Berliner Philharmoniker dans un live historique de 1995 pour la 9è Symphonie de Schubert. Côté chambrisme, même qualité sélective: Valses de Chopin par Arthur Rubinstein (1963); les Goldberg par Gould (1981), Suites de Bach par Yo-Yo Ma (1989); Trios pour piano de Mendelssohn par Isaac Stern, Leonard Rose, Eugene Istomin (1966 et 1979). Plus récents: Harnoncourt et son bouleversant Requiem de Mozart; Les 4 Saisons de Vivaldi par Giuliano Carmignola et l’Orchestre Baroque de Venise (1999); enfin les arias et duos rossiniens par la mezzo Vesselina Kasarova et le prince bel cantiste par excellence, Juan Diego Florez soi-même (1998). 25 cd de premier choix. Coffret incontournable pour Noël 2010.
25 cd Sony classical.
Paru en septembre 2010, Atys de Lully chez le label du Festival où la
production a été présentée à l’été 2009: « Musiques à la Chabotterie ». Le
coffret de 3 cd est l’enregistrement événement 2010, rayon Opéra Baroque. Français
classique naturel, ciselé de façon intelligible et « sans manières »
(ainsi que l’a souhaité Lully et comme le défend Hugo Reyne), travail spécifique sur la langue et le
texte de Philippe Quinault qui dans Atys égale voire surclasse la
perfection racinienne…; ciselure du continuo propre à souligner les
inflexions dramatiques et expressives des récitatifs; souplesse et
mordant de l’orchestre dans les danses, le Prologue, les moments clés de
l’action dont évidemment le sublime tableau du sommeil d’Atys (à l’acte
III) où la déesse Cybèle avoue par le truchement des songes, son
inclination pour le bel Atys… Atys de Lully par Hugo Reyne reste un coffret incontournable (2 cd Musiques à la Chabotterie).
Robert Schumann: the masterworks. 35 cd Deutsche Grammophon. C’est une nouvelle boîte miraculeuse qui ne doit pas nous faire oublier qu’en 2010, outre Chopin, le compositeur célébré par le centenaire de sa naissance, reste Robert Schumann, le plus romantique des germaniques, ici servis par quelques interprètes inoubliables au sein du catalogue Deutsche Grammophon. Jugez plutôt: en 35 cd, voici l’essentiel et souvent des oeuvres majeures de l’âme romantique; classés par entrées thématiques et complémentaires: oeuvres orchestrales et concertos, oeuvres chorales, lieder, musique de chambre et piano. Schuman, tel qu’en lui-même, Eusebius et Florestan, le sanguin extatique et le contemplatif distancié; voilà un formidable voyage auquel nous convie ce florilège parmi les plus enivrants: Le symphoniste est servi par Gardiner (et son orchestre révolutionnaire et romantique), auquel se glisse entre autres compléments, Kubelik (ouverture de Genoveva, l’unique opéra trop absent car ici malheureusement pas d’intégrale de la partition lyrique pourtant majeure du musicien romantique, égal contemporain de Wagner! Genoveva est strictement contemporain de Lohengrin); les Concertos sont honorés par Vladimir Ashkenazy (piano), Henryk Szering (violon), Lynn Harrel (violoncelle); Gardiner toujours pour Requiem für Mignon, Das paradies und die Peri (avec l’excellente Barbara Bonney) et surtout, perle inestimable, la version faste et épique des Scènes de Faust (véritable opéra ou légende dramatique aurait dit Berlioz) dans l’exceptionnelle lecture de Benjamin Britten (avec Fischer-Dieskau, Peter Pears, Felicity Palmer… le must absolu! Pour Manfred, c’est Gerd Albrecht qui complète très honorablement ce panorama choral et lyrique au sommet.
Côté lieder: rien à jeter non plus. Liederkreis par Edith Matis, Fischer-Dieskau, auxquels se joint le non moins excellente … Julia Varady (Christoph Eschenbach, piano). Remarquablement articulée et sensible, « la » Crespin dans Gedichte der Königin Maria Stuart opus 135… Peter Schreier apporte aussi son soutien à ce cycle incontournable.
Côté musique de chambre: le Beaux-Arts Trio, le Quatuor Hagen assurent une tenue convaincante qui prend encore un souffle superlatif pour les Sonate violon/piano avec le duo Kremer/Argerich.
Quelle bonne idée de fermer l’arche musicale par le pianisme intérieur de Maurizio Pollini (Davidsbündlertänze, Kreisleriana, Sonate n°1), aux côtés de Vladimir Ashkenazy (Fantasiestücke, Sonate n°2, Faschingsschwank aus Wien, Bunte Blätter…). Robert Schumann, coffret du centenaire 2010: the masterworks. 35 cd Deutsche Grammophon.
Martha Argerich: The collection 3, chamber ensemble. Pour tous les amateurs de jeu poétique, suggestif, amoureux et si tendre, le toucher de l’argentine Martha Argerich s’impose comme une évidence. Le coffret de Deutsche Grammophon souligne ce qui caractérise aussi l’approche de la divine musicienne, véritable légende vivante du piano actuel, le jouer ensemble dans l’esprit d’une famille. Car la pianiste se sent trop seule pour un récital de soliste. Rien de vaut le partage et la saveur d’un sentiment ouvert, en dialogue, en conversation… Voici donc la grande Martha, avec ses partenaires pianistes, dans un dialogue à quatre mains, avec Nelson Freire, son frère brésilien (live à Salzbourg 2009; avec Nicolas Economou (Danses Symphoniques de Rachmaninov de 1983! repris dans le live Salzbourg 2009: une partition miroir qui atteint au sublime); avec Mikhail Pletnev (en 2004 dans Cendrillon de Prokofiev et Ma mère l’Oye de Ravel). Enfin jouer ensemble pour Martha, ce sont aussi les partenaires familiers depuis des années: Gidon Kremer et Masha Maisky pour un chambrisme embrasé, percutant, superlatif (2 cd: Trios de Tchaïkovski et de Chostakovitch en 1999; et avec Yuri Bashmet: Quatuor pour piano de Brahms, et Fantasistücke de Schumann opus 88 en 2002). S’il n’était qu’une seule oeuvre à réécouter sans limites et dans ses deux lectures ici proposées (avec Economou puis Freire: plongez sans hésiter dans les méandres à facettes des Danses Symphoniques de Rachmaninov: une splendeur!). 6 cd anthologiques dévoilant ce caractère rayonnant fraternel d’une diva du piano, généreuse, divine partenaire, magicienne envoûtante.
Martha Argerich: The collection 3, chamber ensemble. 6 cd Deutsche Grammophon.
Radu Lupu: Complete Decca solo recordings. Voici une intégrale qui ne se refuse pas: les 10 cd que regroupe Decca dans ce coffret magistral concernent l’ensemble des enregistrements solo complets du pianiste roumain Radu Lupu pour la firme, soit de 1971 à 1995. Une odyssée d’une perfection absolue, ouvragée avec un soin et des phrasés à pleurer (Schubert, Beethoven)… Respirations, intelligence rythmique, architecture, pianissimi suggestifs, voile poétique et onirique d’un jeu parmi les plus capitivants…. Même affinité pour la Sonate de Brahms ou l’activité flottante, enivrante de ses Schumann. Réalisation majeure.
Radu Lupu. Complete Decca solo recordings Coffret de 10 cd Decca.

DG nous régale pour les fêtes en publiant 2 coffrets très précieux pour Noël 2010. Aux côtés de l’intégrale des oeuvres pour le théâtre (West Side Story, On the Town, A Quiet place… Candide…), voici l’intégrale Mahler du chef charismatique dont le souffle et la transe a électrisé l’une des lectures les plus personnelles et investies jamais réalisées sur l’ouvrage mahlérien. Un engagement qui montre écoute après écoute combien Bernstein s’est investi d’une façon épidermique dans la défense du compositeur symphoniste, ivre de rémission et de salut, après de nombreuses épreuves dans sa vie personnelle et artistique. Bernstein danse et trépigne, souffle et porte au delà de toute mesure ses orchestres et ses chanteurs: Royal Concertgebouw Orchestra, New York Philharmonic, Wiener Phiharmoniker: 3 phalanges qui nuancent sur le plan de la sonorité l’approche de Bernstein. La 8è bénéficie d’une distribution vocale superlative (Herman Prey entre autres). Difficile de rester indifférent à tant de sensibilité communicante. De 1974 à 1987, voici le chant d’un homme entier, passionné, interprète mahlérien jusqu’au bout des ongles, qui s’en expliqua même avec argument et . Certains seront gênés par ses outrances. D’autres comme nous, totalement conquis. C’est l’intégrale la plus passionnante jamais réalisée depuis celle de Rafael Kubelik (chez DG et aussi Audite).
Mahler:
The symphonies. Leonard Bernstein 11 cd Deutsche Grammophon.
Sophisticated Ladies: Charlie Haden Quartet West (2010). Dès les premiers accords à la contrebasse, le mythique jazzman Charlie Haden déploie des ambiances d’une volupté irradiante: une suavité plannante à laquelle répondent sur le même mode feutré, suggestif, l’opulence de quelques gosiers parmi les plus envoûtants et vénéneux de l’heure dont la soprano américaine Renée Fleming n’est pas la plus surprenante, même si son timbre s’embrase littéralement, en diva irrésistible pour A love like this: caresse vaporeuse d’une douceur tendre sidérante. Admirateur des voix cassées, chaleureuses, celles des mythiques Jeri Southern ou Billie Holiday, Haden s’offre un plateau de luxe, un cast dont toutes les boîtes jazzy du monde rêveraient d’afficher les délices.
Si les chanteuses occupent le devant de la scène de ce programme si séduisant par son style et sa très grande classe, le musicien retrouve ses partenaires familiers composant sa formation Quartet West. Dans my old flame, honneurs au saxo ténor incandescent de Ernie Watts, au velours savoureux du pianiste Alan Broadbent, brillant directeur musical dirigeant les cordes et soignant les arrangements.
Haden and friends enveloppent chaque timbre féminin d’un écrin serti millimétré, amoureusement, délicieusement chambriste; Ruth Cameron, épouse à la ville du contrebassiste, sussurre et joue comme dans une pièce sentimentale, Let’s call it a day. Et Diana Krall conclue cette galerie de portraits de femmes fatales des films noirs, avec un Goodbye murmuré dans le style Almodovar… Une constellation de comètes enchanteresses sensuellement annoncée par l’excellent vibrato tremblé à pas feutrés de Mélody Gardot (If I’m Lukcy)… Le visuel du cd renvoie au cinéma des années 40 et 50: hommage à une certaine nonchalance élégante, cet abandon fait style et discrétion. L’hyper classe on va a dit. Sophisticated Ladies. Avec Cassandra Wilson, Diana Krall, Melody Gardot, Norah Jones, Renée Fleming, Ruth Cameron. Quartet West. Charlie Haden,, contrebasse.
0 602527 508160. Los Angeles, mai 2010. 1 cd Emarcy
Richard Wagner: Der Ring des Nibelungen 14 cd Decca. Le Ring à Bayreuth mené avec un souffle dramatique exalté et d’une subtilité exemplaire par Karl Böhm s’impose évidemment avec le recul. Réalisé en 1966 et 1967, le cycle prend des allures de production légendaire tant la cohérence du plateau et surtout le génie de la direction font ici la différence. Voici l’alternative de l’intégrale Solti, réalisée également chez Decca mais en studio. La subtilité chez Wagner s’exprime dans une approche chambriste, un sens des nuances qui éclairent la psychologie des héros, avec un sang neuf. Böhm possède indiscutablement le sens du drame et fait du Ring, d’abord un théâtre palpitant des passions humaines. Avec les chanteurs Birgit Nilsson (Brünnhilde), Leonie Rysanek (Sieglinde), Theo Adam (Wotant), James King (Siegmund) ou Wolfgang Windgassen en Siegfried et Loge (!), le chef bénéficie de solides tempéraments vocaux pour édifier et réussir son arche wagnérienne. 14 cd anthologiques.
Richard Wagner: Der Ring des Nibelungen 14 cd Decca.
Susan Graham, c’est d’abord le timbre d’une voix de velours qui tout en sachant chanter et dire le lied, maîtrise remarquablement la langue de Voltaire: on se souvient de ses interprétations des Troyens (Didon) de Berlioz ou de Charlotte (Werther de Massenet) sur la scène du Théâtre du Châtelet à Paris. Distinction, élégance, sens des nuances: l’interprète se double d’une actrice d’une rare précision. Son sens du verbe la distingue évidemment de ses autres partenaires et consoeurs. En 6 cd, Warner édite un cycle complet s’agissant de la diva mezzo née au Nouveau-Mexique et dont les racines musicales ont commencé de se développer au Texas. Ici, la gluckiste s’impose aux côtés de la mozartienne; mais pour nous, « La Graham » crée toujours l’événement chez les français: souvent des noms parfaitement méconnus des salles de concert tels Hahn, Messager, Yvain. Aux côtés de Chausson (poème de l’amour et de la mer), de Ravel et de Debussy, Susan Graham disitlle ses perles linguistiques et vocales avec un tact exemplaire.
The Art of Susan Graham, mezzo. 1992-2005, 6 cd Warner.
Pour les 75 ans du chef Seiji Ozawa, Decca nous gâte évidemment en publiant un fleuron de ses meilleurs enregistrements surtout symphoniques et non lyrique (dommage) car le maestro a réussi quelques très belles réalisations au théâtre. Des 11 cd, c’est toute une carrière passionnée passionnante qui se précise, depuis ses prises de fonctions comme directeur musical du San Francisco Symphony au début des années 1970, ses 29 années passées avec le Boston Symphony, ses passages tout autant mémorables à Vienne, Berlin et avec le Saito Kinen Orchestra. Bartok (Musique pour cordes, percussion et célesta; Berlioz (la Fantastique), Takemitsu (Requiem), Poulenc (Gloria avec la Battle) lui vont comme un gant: nerf, couleurs, dramatisme. Mais nos préférences vont ici à sa 2è de Mahler (Kanawa et Horne en « bonus »), Une Symphonie Alpestre de Strauss et la magique Shéhérazade de Rimsky. Festival Ozawa stimulant. Un must.
Seiji Ozawa anniversary, 11 cd Decca.
Bernstein le plus grand compositeur lyrique de l’après guerre aux States: voilà une boîte inespérée qui argumente en faveur du mérite du chef américain. Les 6 ouvrages ici regroupés composent un fleuron synthétique de premier choix, soit 5 partitions, grâce à la valeur des interprètes solistes et des chefs sélectionnés: Tilson Thomas pour On the Town (1992) avec Von Stade et Hampson; Nagano pour la cantate de la Maison Blanche (a White house Cantata, 1998); et pour les 3 autres ouvrages, le chef dirige ses oeuvres: Bernstein soi même pour Candide (en 1989, June Anderson y chante Cunegonde! aux côtés du candide de Jerry Hadley), West Side Story (dans la fameuse relecture de 1984, devenus mythique, objet aussi d’un dvd culte, avec chanteurs lyriques dont Kanawa, Carreras, Troyanos et en guest de studio, Marylin Horne!), A quiet place (live de 1986). Quand Bernstein livre sa conception de l’opéra contemporain, il y dévoile avec verve et facétie, ironie et mordant critique voire satirique une vision souvent désenchantée mais toujo
urs poétique de la société américaine. C’est juste et tendre, mélodiquement époustouflant, rythmiquement exaltant.
Leonard Bernstein: Theatre works, 7 cd Deutsche Grammophon.
Jorge Bolet: the romantic virtuoso, 4 cd Decca. Hommage au pianiste cubain, Jorge Bolet, virtuose et romantique dans 4 cd qui synthétise sa manière sensible et nerveuse chez Rachmaninov, Liszt (pilier central de son répertoire dont le cd est un best of admirablement composé comprenant: Totentanz, Malédiction, Wandererfantasie d’après Schubert, paraphrase de concert d’après Rigoletto de Verdi…), Chopin, Brahms et Schumann. Le pianiste fut aussi diplomate et chef (créateur du Mikado au japon!). Né à La Havane (Cuba) en 1914, Bolet approfondit son style et son jeu au Curtis Institute de Philadelphie, devenant l’assistant de Rudolf Serkin au département piano dès 1939 puis son successeur en 1977. Sonorité riche, rubato personnel, intelligence des changements harmoniques… voici le grand et légendaire Bolet dont le romantisme moins suranné que puissant et original a encore bien des choses à nous apprendre.
Jorge Bolet: The Romantic virtuoso (1978-1989), 4 cd Decca.
