TOURCOING, Atelier Lyrique, les 24 et 26 novembre 2017 : recréation du PARADIS PERDU de Théodore Dubois (1878). Né en 1837, mort en 1924, Théodore Dubois dont il est permis aujourd’hui de réévaluer le style, incarne l’exemple d’une figure musicale, précoce (Prix de Rome 1861 à l’âge de 24 ans), vénérée de son vivant, mais peu joué malgré son implication à faire connaître sa manière et ses œuvres. Le professeur (1871), puis le directeur du Conservatoire (1896), le théoricien et son Traité d’harmonie, aurait souhaité être célébré aussi comme compositeur. Or malgré sa fameuse prière invoquant l’histoire et le futur qui lui auraient donner raison en permettant de voir ses œuvres reconnues et estimées à leur juste valeur, force est de reconnaître que Dubois, malgré quelques efforts récents, demeure en novembre 2017, un artiste méconnu, peu joué dont la manière et le parcours artistique sont inconnus du grand public.
Théodore Dubois est certes un auteur académique, mais se réclamant autant de Franck que de Schumann, son classicisme sait aussi comprendre le raffinement original d’un Saint-Saëns.
Jouer son PARADIS PERDU relève donc en 2017 d’une audace visionnaire, d’autant que Jean-Claude Malgoire ressuscite pour la première fois, la partition orchestrale originelle (récemment retrouvée), laquelle révèle une sensibilité étonnante pour des couleurs déjà ciselées par Berlioz dans sa Symphonie Fantastique. Dubois, génie de l’orchestration : certainement. Archaïque dans ce retour au passé (et berliozien, le plus prestigieux) : peut-être. La question de cette recréation est donc riche d’enseignements et mérite absolument le voyage jusqu’à TOURCOING, ces 24 et 26 novembre 2017.
3 raisons pour ne pas manquer l’événement
Pourquoi ne pas manquer cet événement lyrique autant qu’orchestral ?
3 raisons pour écouter le PARADIS PERDU de Théodore Dubois, les 24 et 26 novembre 2017 à TOURCOING
1° pour la version inconnue récemment découverte, celle pour orchestre, révélant des trésors et des pépites sonores à connaître absolument
2° pour l’engagement et l’acuité expressive du chef Jean-Claude Malgoire, toujours attentif à ressusciter l’inconnu en préservant une étonnante cohérence dans la constitution de son équipe artistique
3° pour l’histoire et le sujet de l’oratorio créé à Paris en 1878 : en évoquant le péché originel, Dubois dans le sillon tracé par Berlioz et Gounod, renouvelle lui aussi la figure délirante, démiurgique de Satan dont il fait une personnalité vocale éblouissante ; … aux côtés des chœurs, parmi les mieux écrits du romantisme français tardif.
Evénement incontournable, CLIC de CLASSIQUENEWS de novembre 2017
LIRE aussi notre présentation du PARADIS PERDU, recréé par Jean-Claude Malgoire à TOURCOING les 24 et 26 novembre 2017
http://www.classiquenews.com/recreation-mondiale-du-paradis-perdu-de-theodore-dubois-1878/
TOURCOING, les 24 et 26 novembre 2017. Dubois : Le Paradis perdu.
Théodore Dubois (1867-1924)
Le Paradis Perdu (1878)
vendredi 24 novembre 2017 à 20h
dimanche 26 novembre 2017 à 15h30
Tourcoing Théâtre Municipal R. Devos
RÉSERVEZ VOTRE PLACE
CREATION MONDIALE
dans l’instrumentation originale d’après le manuscrit autographe de Théodore Dubois
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LE PARADIS PERDU de Théodore Dubois
Drame-oratorio en quatre parties
Livret d’Edouard Blau d’après le poème de John Milton
Direction musicale : Jean Claude Malgoire
Conception visuelle et scénographie : Jacky Lautem
Ève : Magali Simard-Galdes, soprano
Adam : Antonio Figueroa, ténor
Satan : Marc Boucher, baryton
L’Archange : Mireille Lebel, mezzo-soprano
Uriel, le Fils : Denis Mignien, ténor
Molock : Philippe Favette, baryton
Belial : Kamil Ben Hsain Lachiri, baryton-basse
Choeur de chambre de Namur
(préparation du choeur Thibaut Lenaerts)
La Grande Écurie et la Chambre du Roy
Coproduction avec le Festival Classica de Saint Lambert (Canada)