vendredi 29 mars 2024

Johannes Brahms, Requiem: version de Londres (1871)Les Solistes de Lyon. Du 16 novembre 2007 au 27 mai 2008

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Johannes Brahms

Un requiem allemand
version de Londres, 1871
Du 16 novembre 2007 au 27 mai 2008

Ingrid Perruche, soprano
Stéphane Degout, baryton
Les Solistes de Lyon-Bernard Tétu
Bernard Tétu
, direction

Vendredi 16 novembre 2007 à 20h

Clermont Ferrand (63), église Saint-Genes-Les Carmes
Valérie Pley et Philippe Grammatico, pianos

Jeudi 7 février 2008 à 20h

Paris, Musée d’Orsay. Salle des Fêtes
Emmanuel Strosser, Frédéric Vaysse-Knitter, pianos

Samedi 9 février 2008 à 20h30

Lyon, chapelle du Lycée Saint-Marc
Valérie Pley et Philippe Grammatico, pianos

Lundi 17 mars 2008 à 20h30

Mouilleron-en-Pareds (85), église Saint-Hilaire

Mardi 27 mai 2008

Chambéry (73), espace Malraux, scène nationale
dans le cadre des Voix du Prieuré

Requiem personnel

En croyant connaisseur des textes bibliques, Johannes Brahms n’hésita pas à transgresser les règles en opérant lui-même la sélection des prières et chants qu’il souhaitait mettre en musique pour son Requiem. Intitulé Requiem allemand, l’oeuvre s’écartait ainsi de la tradition en n’étant pas chantée en latin. La force et la ferveur de l’oeuvre n’en a que plus d’intensité et d’émotivité, abordant sans aménagement les sujets essentiels que doit affronter le commun des mortels, la mort et la course du temps, la perte des êtres chers, la finitude de toute chose… Il s’agit d’un témoignage personnel traversé par ses impressions et sentiments, par ses expériences personnelles aussi qui ont endeuillé sa propre vie.
Menée par une jeune âme de 21 ans, la composition s’étend sur plusieurs années, de 1854 à 1868. De graves événements en ont marqué la genèse et la couleur particulière, ainsi « Den alles Aleisch » développe l’esquisse d’une sonate écrite au moment de la tentative de suicide de Robert Schumann dont Brahms était très proche. D’autres parties seraient contemporaines de la mort de Schumann (1856) mais Brahms n’a pas précisé lesquelles, d’autres encore auraient été composées dans la suite du décès de sa mère en 1865.

1871, « Mon oeuvre immortelle »

Le compositeur favorable à la diffusion à grande échelle de son oeuvre, écrivit une version réduite d’Un Requiem allemand (Ein Deutsches Requiem), pour solistes, choeur et deux pianos ou un piano à 4 mains. L’oeuvre fut ainsi créée avec son contrôle, à Londres, le 7 juillet 1871.
Dans cette transcription souhaitée par Brahms, dans laquelle ce dernier voyait un arrangement de « mon oeuvre immortelle afin qu’elle fasse à sont tour les délices des âmes à quatre mains », Didier Puntos qui a réalisé pour l’Opéra de Lyon, une version pour piano à 4 mains, flûte et violoncelle de l’Enfant et les sortilèges de Ravel, a travaillé avec Valérie Pley les indications du compositeur. Au lieu d’un orchestre foisonnant, le piano à quatre mains souligne l’intimité de la prière et dans l’inspiration du musicien, chaque repli de l’âme auquel correspond un souvenir personnel.

Crédit Photographique
Les solistes des Lyon-Bernard Tétu © V. Dargent

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