Très attendu dans une salle pleine, le grand Sokolov est revenu à Toulouse en pays conquis. En octobre 2009 il nous avait subjugué par sa musicalité hors pair dans un programme extrême en termes d’exigences associant Schubert et Schumann. Ce soir deux géants du piano dans des œuvres complexes Bach et Schumann se partagent l’affiche...
Chef d’œuvre emblématique du génie de Bach, la Passion selon Saint-Matthieu offerte à Toulouse ce dimanche avant Bordeaux et un retour à la Halle-Aux-Grains dimanche prochain est un intense moment d’émotions mêlées...
Premier de deux concerts de Marc Minkowski à Toulouse ce printemps, il a obtenu un franc succès à la tête de l’Orchestre du Capitole. Si le prochain concert avec ses Musiciens du Louvre dans la Messe en si de Bach...
Barbier superlatif à Toulouse... Longtemps ce seul titre du Barbier de Séville a maintenu la célébrité de Rossini. Cela a été au prix d’arrangements, mutilations et détournements. La tessiture de l’héroïne en est un bel exemple,...
Chambrisme fraternel à Toulouse... Ce soir ce n’est pas un grand orchestre ou une grande voix qui vient séduire les spectateurs des Grands Interprètes à Toulouse mais la fine fleur des instrumentistes solistes, associés pour le meilleur de la fragile musique de chambre.
Retrouvant « après une courte infidélité » son orchestre du Capitole, Tugan Sokhiev a prouvé une nouvelle fois quel grand chef il est. En ouverture le poème symphonique de Richard Strauss, Till l’espiègle, a surtout été servi par une lecture précise et volontaire permettant à l’orchestre de briller après les quelques mesures de mise en place.
Sokhiev dirige le Mahler Chamber Ochestra à Toulouse...
La ville rose n’est pas jalouse et si elle a les yeux de Chimène pour son Orchestre du Capitole et son chef, Tugan Sokhiev, elle sait accorder au chef tant aimé des histoires d’amour avec d’autres orchestres. C’est cela le prix du bonheur !
Récital Schubert à Toulouse. Le timbre de Xavier Mas est agréable et lyrique. Beaucoup d’allégements lui sont possibles sans fadeur ni sucrerie. David Zobel au piano, est un schubertien coloriste et un portraitiste accompli.
Les concerts du dimanche ne sont pas comme les autres. Un public jeune et même très jeune y est chez lui et l’enthousiasme des applaudissements découpe souvent symphonies et concertos avec bonhomie.
Les beautés musicales de ces Fiançailles au Couvent du sarcastique Prokofiev sont surprenantes et la scénographie est d’une grande subtilité. Musicalement il n’y a aucune fausse-note. Voici un spectacle intelligent parfaitement construit par une équipe sans maillon faible. Il faut remercier Tugan Sokhiev, dont la direction est somptueuse, d’avoir porté l’initiative de ce beau projet qui débute admirablement une année lyrique tonique de Toulouse à Paris.