Alfonso Caiani est à Toulouse depuis septembre 2009 et dès son premier travail comme chef de chœur au Capitole, pour Simon Boccanegra de Verdi, le résultat avait été audible. Sa priorité était claire : moins de recherche de volume vocal et un travail de fond sur l’homogénéité ...
Pour sa nouvelle venue avec un orchestre qu’il connaît de longue date, le chef Joseph Swensen a choisi un programme copieux. Le concerto pour flûte de Nielsen est tout sauf un hors d’œuvre ou un faire-valoir de pure virtuosité. En effet, la deuxième partie du concert comprenant la huitième symphonie de Bruckner aurait pu largement suffire à un concert ordinaire.
Le Requiem de Brahms est si profond et d’une humanité si belle que les interprétations, plutôt rares, sont toujours des moments clefs des saisons de concerts. Les Toulousains ont été gâtés par des interprètes survoltés à la hauteur de la partition de Brahms et de son message de paix.
Toulouse accueille un Belshazzar de rêve... Quand on sait le désastre d’un récent Messie profané à la scène, on ne mesure que mieux le respect qui a conduit au succès mérité de cette production d’un somptueux oratorio de Haendel : Belshazzar datant de 1744. Le maître d’œuvre musical mérite toute notre confiance tant on sait l’exigence de René Jacobs.
Samson à Toulouse... L’opéra de Saint-Saens à la gestation si longue, oscille entre oratorio, par son sujet biblique et l’ampleur des parties chorales, et l’opéra. Nous dirons après ce concert que la scène ne lui manque pas avec une telle interprétation !
A Toulouse, Shchedrin et Tchaïkovski en gloire grâce à Sokhiev...
Concert marqué du sceau de l’excellence qui amorce le mois le plus riche de la saison pour Tugan Sokhiev et son orchestre, qui sont en état de don et de générosité absolu.
Les Grands Interprètes ont fait confiance à Marc Minkowski et ses Musiciens du Louvre pour surprendre le public. Après deux versions en 2007 et 2009 de cette messe si belle dans la vaste Halle-aux-Grains avec chœurs...
Obéron à Toulouse... On sait gré à Frédéric Chambert de son amour pour les opéras rares de Carl Maria Von Weber. Dèjà l’an dernier en version de concert, il nous avait proposé une fort belle interprétation d’Euryanthe...
Sokhiev, de retour à Toulouse... Magnifiques instants de grâce avec le retour in loco de Tugan Sokhiev, insufflant à son orchestre une énergie généreuse porteuse d’absolu. Un concert récent nous avait proposé la suite pour orchestre Shylock de Gabriel Fauré, belle et agréable mais toutefois inférieure
Jospeh Swensen à Toulouse... décollage reporté. Comme il est dangereux d’attendre un concert, d’espérer un envol, une métamorphose, un arrachement de la terre, de souffrir de trop de beauté...