« Liberté, curiosité, modernité », telle est la devise inscrite au fronton de la Biennale lyonnaise de musiques contemporaines . Pour ce 20e anniversaire, illustrant les trois termes de cette République des Arts Sonores, un compositeur invité : Michael Jarrell et 11 de ses partitions, où brille sa Cassandra d’après Eschyle et Christa Wolf….Au milieu des 75 musiciens d’avant-hier à aujourd’hui choisis pour montrer « l’état second » de la création au début de la 2nde décennie 2012.
Piano à Lyon... Un jeune et très reconnu pianiste ? Mais le Gotha européen croule sous les noms d’interprètes plus parfaits les uns que les autres…sinon un rien sortis du même moule impeccable. On aime donc bien les irréprochables mais discrets et inventifs dans leur manière d’être et de choisir des programmes en miroir de leur personnalité. Voici à Lyon Rafal Blechacz, hyper-lauréé Chopin, mais qui de Bach en Beethoven et bien sûr Chopin
Piano à Lyon. Encore un jeune issu de l’inépuisable école pianistique russe… L’Association Chopin de Lyon, découvreuse de talents, invite Denis Kozhukhin, qui à travers les sauvageries du 3e Scherzo de Chopin, celles qui parcourent les Etudes lisztiennes d’exécution transcendante puis qui armaturent la rude 6e Sonate de Prokofiev, fera aussi entrer dans les répits plus lyriques de ces partitions puissamment motoriques et violentes
« Une création à Marseille », et sans doute en bien d’autres lieux lyriques : La Chartreuse de Parme, d’après le roman-fétiche de Stendhal, fut en « première » création en 1939… Les occasions ne sont pas nombreuses de reprendre contact avec cette musique d’un Henri Sauguet, jalon important et significatif d’une musique à l’art très français, dans la lignée…mais de qui exactement ?
« Voyage en Fantaisie », sous-titre le programme du concert ONL conduit par Ilan Volkov. En effet, excellent tour d’horizon avec humour obligé pour partitions du premier XXe. La plus surprenante, ces Bandar-Log d ’un Koechlin en pleine créativité ironique. La plus amusante, avec effets « surréalistes », le Parade satiste. La plus motorique, Trois Mouvements Symphoniques où Honegger ...
La Société de musique de chambre lyonnaise demande à un grand quatuor américain -36 ans en collectif-, les Emerson, de chercher dans l’austérité d’œuvres proches de l’ultime. L’unité sonore de ces interprètes exemplaires mène le jeu de la rigueur et va au fond d’œuvres sévères, au message souvent bouleversant. Le légendaire sans « excentricités » Qu’est-ce qu’un grand quatuor ?
Un « Café Zimmermann » d’après-midi dominical, dans le cadre du Festival Baroque de Lyon. La Trinité accueille deux flûtistes et un claveciniste, tous trois de très grande sensibilité, dans Partita et Trio Sonate du Père, Sonate du Fils Second (C.P.E.), et d’admirables Rêveries solitaires...
Nuit événement à Lyon, en accès libre... La 2ème Nuit des esprits au CNSMD de Lyon: film Le Fantôme de l’Opéra, création musicale de L.Pansanel-Garric . Concert Schubert, Holst.
Ayant créé voici deux ans à Grenoble l’une des importantes partitions que Hugues Dufourt consacre au lien avec la peinture « dramaturgique » (Les Chardons de Van Gogh), l’E.O.C de Daniel Kawka reprend l’oeuvre avec Le Temps du souffle (III) de Gilbert Amy,
Tricentenaire de naissance en 2012 pour Jean-Jacques, alias le Citoyen de Genève…. Non seulement parce que Rousseau compositeur laissa un Devin du Village, mais (surtout) parce que son apport d’écrivain à la musique de la pensée demeure essentiel, un Quatuor (compositeur, chef, metteur en scène, plasticien) imagine autrement les Rêveries du Promeneur Solitaire, Philippe Hersant transférant lui-même ...