15e session d’un Festival marqué par son ancrage alpin, dans une station qui pendant deux semaines
est baignée de musiques pour l’essentiel classiques, romantiques et modernes. Qui mêle travail stagiaire de haut niveau, Orchestre d’aînés et de jeunes (UBS Symphonique) et concerts (on en a dénombré 72, hors « off »…), de géométrie variable, donnés par les plus hauts interprètes internationaux, en un cadre studieux et ludique sans affectation.
14 concerts entre musique arabo-andalouse et Farinelli. Dans les basses et hautes vallées de la Tarentaise, nombreux sont les sanctuaires d‘art spécifiquement barocco-italien, et depuis 17 ans, le Festival y présente des concerts – généralement doublés – selon des thématiques en lien avec les musiques anciennes. En 2008, les voyages intra-européens sont le fil rouge d’une ambulation entre Renaissance et fin du baroque en Ibérie, Flandres, Angleterre, France et Italie.
Cette année, sous le mur antique d’Orange, retour de deux opéras très aimés des publics français : Faust de Gounod (Marguerite, Inva Mula), Carmen de Bizet (Béatrice Uria-Monzon), dirigés par Michel Plasson, mis en scène par Nicolas Joël et Nadine Duffaut. Les musiques sur la mort et l’absence sont de Verdi et de Fauré.
Musique ancienne, baroque, romantique, genres mélangés... Les Nuits au Duché d’Uzès ont le parfum de la garrigue proche ; la 38e édition rassemble en 8 concerts du 18 au 27 juillet 2008, des classiques du baroque (Te Deum de Charpentier, Miserere d’Allegri) et des partitions « anciennes » moins connues, et fait place au trio romantique, au piano lisztien et à des musiques métissées, entre moderne, jazz et folk.
Marguerite d’Autriche, baroque et romantismeDepuis 15 ans, ce festival parti d’un tout petit village au confluent Arc-Isère fonde ses recherches spécifiques sur la musique ancienne, et en 2008 rend hommage à la princesse renaissante Marguerite d’Autriche, fervente de culture et de musique européennes.
7 concerts de chambre et d’orchestre entre 4 juillet et 14 août 2008. Œuvres classiques et romantiques. Autour d’un ensemble architectural roman, le festival (44e édition…) de Chirens se consacre à des œuvres symphoniques grand public (avec l’orchestre de Belgorod), et surtout chambristes, qui mettent à l’honneur Haydn, Beethoven, Félix et Fanny Mendelssohn, Schubert, Dvorak, avec les Quatuors Filarmonica, Johannes, Rosamonde et le Trio Pasquier, les solistes Nicolas Stavy et Marc Dobrinsky
Lyon-sud (et rive droite du Rhône), c’est pour les habitants de l’agglomération une référence hospitalière peu contournable (encore que très encombrée), mais culturellement les choses paraissent moins glorieuses. Certes, se profile de plus en plus nettement « Confluence » (du Rhône et de la Saône), vaste quartier où l’artistique – notamment avec un Musée multi-objets – se fera grandiose, certes et depuis longtemps le Théâtre de la Renaissance à Oullins est foyer culturel déterminant,...
10 concerts en Drôme centrale et provençale. Saou, le seul festival (français?) consacré à Mozart se réalise autour de thématiques : l’édition 2008 étudie « Mozart et l’Allemagne », à travers 10 concerts de chambre, symphoniques et vocaux, et à travers des partitions mozartiennes qui mènent de l’enfant (11 ans pour une Grab Musik de 1767) à l’adulte explorateur des mystères spirituels (La Flûte de 1791).
17 concerts du 29 juin au 6 juillet 2008. Autour de la musique française, piano(s), musique de chambre, musique symphonique.¨Pour sa 3e édition, le festival des Pianissimes (nord de Lyon, bords de Saône) consacre sa semaine, en 17 concerts, conférences, expositions et animations, à la musique française. De Rameau à Messiaen et Beffa,...
Ce festival itinérant es désormais bien implanté en Ardèche méridionale,autour de Viviers. Le Quatuor lyonnais Debussy l’a fondé il a dix ans, et en assure continuité, organisation et programmation, dans le cadre d’une pédagogie qui forme des jeunes ensembles de très haut niveau.