Un Festival de musique ancienne – médiévale et renaissante – aux portes orientales de Lyon : l’implantation de fin septembre en est à sa 10e année, et propose, outre des concerts plus « classiquement » réalisés, tout un ensemble d’animations, de spectacles et d’activités « dans la rue », notamment le dimanche 21…
En 2008, beaucoup de saupoudrage Messiaen, mais à côté d’un vrai Festival (La Grave) qui n’a pas attendu cette année de centenaire, on est heureux de saluer des initiatives comme celle du compositeur Bernard Fort, avec la Communauté de communes de Matheysine.
41 concerts entre XVIe et XXIe. Depuis 5 ans, l’un des plus anciens festivals français a quelque peu recentré et thématisé ses programmes : de « l’art sacré » initial, on s’est élargi en Renaissance, baroque (moderne) et musiques du XXe, tout en restant fidèle à l’esprit de romantisme...
Le principe, c’est que quand on doit partir, on part : compte des jours et préceptes valaisans, donc sérieux. La modalité, c’est qu’on s’arrange avec le C(c) iel, le calendrier, les horaires, et qu’on se dit : allons, dans deux soirs, il y aura encore un Matthias Goerne avec Christoph Eschenbach,...
Le week-end, comme on dit ailleurs, la fin de semaine ici, en un temps qui s’immobilise en son paysage. Et du contraste en 4 épisodes dont aucun n’appelle l’indifférence : plutôt des jugements nourris par le climat des œuvres que vivifie l’altitude valaisanne.
Suite d’une journée et demie des concerts à Verbier-Haut-Lieu festivalier. Il y a souvent chevauchement des horaires, et parfois on s’en veut d’avoir « manqué » d’un côté pour « saisir » d’un autre. Sans parler des rencontres programmées (pour le journaliste) ou imprévues qui font partie du charme de cette musique en altitude.
« Nous y étions »…pendant quelques jours. Bien décidé, en ce haut-lieu de Verbier, station valaisanne habitée pour deux semaines par la musique, à joindre la (trop ?) grande halle de Médran, la plus intime et moderne Eglise, et le modeste Chalet Orny. Pour le 24 et le 25 juillet, voici les notes de trois concerts, qui bientôt auront leur suite (2 et 3), complétée de 3 portraits-rencontres provoqués par la réunion souvent si amicale de ce Festival montagnard.
Jeudi 24 juillet 2008, au soir
Le premier concert des Nuits d’Uzès convoquait les musiques spirituelles de Marc-Antoine Charpentier dans la Missa Assumpta est Maria et le Te Deum pour les Jésuites. Le Concert Spirituel et ses cinq solistes ont été conduits par Hervé Niquet à une justesse d’intonation musicienne et sacrée d’une rare et austère beauté.
Six concerts autour du thème Bach et l’Italie. Une des aînées festivalières de France, la spécialisation J.S.Bach de Saint Donat, tout en gardant la présence très active de l’organiste Marie-Claire Alain, thématise autour de l’auteur tutélaire et de son inspiration italienne.
La voix et le piano de Schubert au Festival de la Roque d’Anthéron(13). Quelques traits pour accéder à un portrait de Franz. Dans le grand fleuve tranquille ou tourmenté qui vient irriguer l’immense festival de la Roque d’Anthéron, on peut isoler des courants : ainsi en irait-il de tous les programmes 2008 qui proposent des pièces de Schubert.