Avec son rival mort trop tôt (Bellini, décédé en 1835, à 34 ans), Donizetti illustre l'essor du bel canto italien, réussissant dans la veine comique, et avec quel éclat, comme le démontre cet Elisir d'amore, créé à Naples en 1832.
Ni pâtisserie dégoulinante, ni régression dans son oeuvre musicale, le Chevalier ne marque pas comme on l'écrit habituellement, un retour en arrière dans l'inspiration du compositeur. Le progressisme d'Elektra, son radicalisme expressionniste, est absorbé...
Au moment où René Jacobs fête ses 60 ans, la chaîne de radio diffuse les deux concerts parisiens donnés en octobre salle Pleyel où le chef flamand dirige les deux versions de Don Giovanni, celle de Prague et celle de Vienne.
A partir des années 1960 et jusqu'à 1990, la soprano australienne Joan Sutherland impose l'éclat de sa voix exceptionnelle sur la scène des théâtre lyriques. Sa tessiture de soprano colorature lui permet d'aborder les rôles les plus difficiles, du baroque au bel canto préromantique et romantique, de Haendel, à Bellini et surtout Donizetti dont elle chante tous les grands personnages féminins; de Verdi à Puccini mais aussi Rossini et Jules Massenet. En novembre 2006, la "Stupenda" fête ses 80 ans
Donizetti, avant Verdi, après la Mort de Bellini et au moment de la retraite de Rossini, s'impose comme le fer de lance de l'opéra italien romantique, dont il définit le cadre et propose un prototype dans Lucia di Lammermoor (1835)
Sous le règne de l'empereur mélomane Rodolphe II de Habsbourg, Prague devient le foyer d'une remarquable activité musicale. Le concert proposé par l'ensemble Doulce Mémoire l'illustre avec engagement.
Avec le Rossignol, en 1914, Stravinsky créait son premier opéra à l’opéra Garnier de Paris, après la déflagration du Sacre du Printemps (1913). Ici, la puissance de l’orchestre se fait velours, capable de climats murmurés grâce à une orchestration raffinée où le compositeur se joue des citations extrême-orientales.
Mort au sommet de sa carrière en 1966, à 36 ans, Fritz Wunderlich ne laisse pas seulement le souvenir d'une étoile du chant terrassée en pleine ascension : il incarne un style forgé par la modestie, le travail et le doute qui lui a permis de réussir les défis de sa brève carrière. L'art du comédien lyrique, la musicalité et l'expression, surtout, l'alchimie lu lied, ce défi permanent pour le métier du vrai chanteur.
René Jacobs qui a renouvelé la perception du théâtre mozartien, avec ses lectures de Cosi, des Noces et plus récemment de la Clémence de Titus, paru au premier semestre 2006 (chez Harmonia mundi), poursuit ses relectures sur instruments d’époque, dans le style articulé et ciselé qui le distingue désormais. Il manquait à son palmarès, « l’opéra des opéras » : Don Giovanni, deuxième opéra que Mozart compose en complicité avec l’écrivain Da Ponte.
Contre la haine et l’enfer de la guerre, un seul mot d’ordre : musique ! Ce mot lâché avec sérieux aurait pu tomber à l’eau, or il tombe à pic dans le contexte plus que tendu du conflit israélo-palestinien. Un homme relève le défi : contrer la fatalité des vendettas et éradiquer les foyers de violence. Réapprendre à vivre ensemble, en harmonie.