CD, critique. BEETHOVEN : Complete Fortepiano Concertos. Arthur Schoonderwoerd, Cristofori ( 3 cd Alpha « Black Box »). Lâoption est rĂ©vĂ©latrice et rĂ©pond aux promesses exprimĂ©es : quâavons nous Ă gagner des instruments historiques si lâon perd la puissance et la suavitĂ© du son ? ⊠« Tout ! » âŠsemblent nous rappeler les interprĂštes de cette version dĂ©poussiĂ©rante⊠Sur un pianoforte dâaprĂšs Walter (vers 1800), Arthur Schoonderwoerd restitue un Beethoven rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e dans le sens du relief incisif, en couleurs intensifiĂ©es mais moins puissantes certes, mais dâautant plus caractĂ©risĂ©es grĂące au timbre de chaque instrument, un par partie. Lâarticulation sâen ressent et avec elle, la prĂ©cision de lâĂ©loquence, la fluiditĂ© du discours musical, et aussi la complicitĂ© versatile entre les instrumentistes. Le rĂ©sultat est chambriste moins symphonique, et le contrepoint gagne en acuitĂ© ce que le souffle perd en puissance. Parfaitement dessinĂ©, troublant par les magie des timbres mĂȘlĂ©s et rehaussĂ©s, ce Beethoven prend tout son sens au XXIĂš, au moment de son 250Ăš anniversaire ; lâapport des instruments anciens ne pouvait ĂȘtre mieux explicitĂ©, ni plus convaincant. Dans cette arĂšne picturale oĂč chaque note compte par sa singularitĂ© propre, Beethoven devient gĂ©nie de lâĂ©loquence autant cĂ©rĂ©bral que viscĂ©ral. Un son nouveau, revivifiant. Un vrai coup de nettoyage. Tout ce que lâon espĂ©rait vivre grĂące aux instruments anciens et aux gestes inspirĂ©s qui les animent.
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Bagatelles de Beethoven
FRANCE MUSIQUE. Dim 5 mai 2019. BEETHOVEN : Bagatelles – La tribune des critiques de disques sâintĂ©resse aux fameuses et trop mĂ©connues Bagatelles op. 126 de Beethoven. Oeuvre de jeunesse certes mais pas esquisses inabouties. Bien au contraire. Tout le Beethoven architecte, expĂ©rimentateur est dĂ©jĂ lĂ . A Vienne depuis 1792, le jeune Beethoven venu de sa Bonn natale, se dĂ©voile en admirateur du dernier Haydn, son maĂźtre vĂ©nĂ©rĂ©, gĂ©nie de la Sonate pour clavier. Le cycle est ⊠« capital pour notre connaissance du clavier viennois entre la fin du XVIIIĂš et le dĂ©but du siĂšcle romantique. La fougue intempestive dâun Beethoven maĂźtre de lâimprovisation et fortepianiste recherchĂ© par lâĂ©lite (Lichnowski, Razumowski, Lobkowicz, Kinsky, lâArchiduc Rodolphe, ou le Comte WaldsteinâŠ) comme par le public des concerts Ă Vienne, se dessine ici avec un panache racĂ© captivant, une rage libre et personnelle Ă couper le souffleâŠÂ » ainsi rĂ©capitulait la critique du cd des Bagatelles par Natalia Valentin, il y a dĂ©jĂ 10 ans, en 2009 (LIRE notre critique intĂ©grale du cd BAGATELLES de BEETHOVEN par Natalia Valentin, 1 cd Paraty)âŠ
Et plus loin : « Les 7 Bagatelles semblent aller encore plus loin dans la palette des possibilitĂ©s de lâinstrument comme de lâĂ©criture: ici, la vitalitĂ© du jeu est sublimĂ©e par lâaudace, lâengagement interprĂ©tatif, une assise et une maturitĂ© exceptionnelles dans la ciselure de lâexpressivitĂ© et des nuances dynamiques, dâune phrase Ă lâautre, et mĂȘme dâune note Ă lâautre, car la prĂ©cision ronde et naturelle de lâinstrument le permet. On se plaĂźt dĂ©sormais Ă imaginer le jeune prodige de la musique vaquer sur un instrument aussi riche aux expĂ©rimentations futures, le bouillonnant improvisateur Ă Vienne, âoserâ, surprendre, ouvrir de nouvelles perspectives. Chaque Bagatelles dresse des voies nouvelles, esquisses fugaces et dĂ©jĂ profondes qui dans leur versatilitĂ© profuse, sont des mondes en gestations qui appellent des dĂ©veloppements et des variations. Lâinsolence, lâĂ©clat de lâoriginal et de lâintĂ©rioritĂ©, le jaillissement des idĂ©es et le dĂ©lire quasi obsessionnel (Presto) se ressentent ici avec force et puissance grĂące Ă la digitalitĂ© supĂ©rieure de lâinterprĂšte. AprĂšs les multilples perspectives ouvertes des 6 Bagatelles, il faut bien le feu dâartifice du Caprice final (Rondo alla ingharese, vers 1795), liĂ© Ă une anecdote de la vie du compositeur, composĂ© pour lâami et mĂ©cĂšne, lâArchiduc Rodolphe dâAutriche: bouillonnement de lâhumeur qui engendre une musique frĂ©nĂ©tique, théùtrale, gorgĂ©e lĂ aussi dâune furiĂ parfaitement beethovĂ©nienne, mais articulĂ© avec un dĂ©licieux panache et une intelligence nuancĂ©e par Natalia Valentin. Outre lâintĂ©rĂȘt des oeuvres rĂ©vĂ©lĂ©es, le 7Ăšme album Paraty met en lumiĂšre le geste superlatif de lâinterprĂšte, une nature et un engagement dĂ©sormais Ă suivre ». De toute Ă©vidence, les Bagatelles de Beethoven sont comme ses Ćuvres Ă suivre, de premiĂšre valeur en ce quâelles rĂ©vĂšlent dĂ©jĂ un interprĂšte-compositeur gĂ©nial.
FRANCE MUSIQUE. Dim 5 mai 2019, 16h. BEETHOVEN : Bagatelles op. 126 – tribune des critiques de disques
Compte rendu, récital. Dijon, Opéra, Auditorium, le 6 octobre 2018. Le dernier Schubert (I), Andreas Staier
Compte rendu, rĂ©cital. Dijon, OpĂ©ra, Auditorium, le 6 octobre 2018. Le dernier Schubert (I), Andreas Staier. Lâultime annĂ©e de Schubert, de lâautomne 1827 Ă novembre 1828, nous vaut une production extraordinairement  abondante et riche (D.896 Ă 965). En deux rĂ©citals, Andreas Staier se propose d’en offrir deux impromptus, les Moments musicaux et, surtout, les trois derniĂšres sonates, sous lâintitulĂ© « Le dernier Schubert ». Le programme de ce soir sâouvre par le premier impromptu, en ut mineur, de lâopus 90 (D.899 n°1). Le jeu dâAndreas Staier surprend, dĂ©range, dâautant plus que lâĆuvre est des plus familiĂšres. Bien sĂ»r, il y a  les couleurs de son magnifique pianoforte (Joseph Simon, Ă Vienne, vers 1825), aux graves robustes et clairs, la rĂ©sonance de lâunisson initial, Ă peine estompĂ©e, se poursuivant durant lâĂ©noncĂ© du premier thĂšme. Mais, surtout, le mouvement adoptĂ©, notĂ© « allegro molto moderato », pris trĂšs lent, accablĂ©, pour le premier Ă©noncĂ©, va progressivement sâanimer, sâaffranchissant dâune mĂ©trique rĂ©guliĂšre, avec des tempi trĂšs fluctuants au fil du discours.
Andreas Staier : la liberté retrouvée
Chaque proposition, chaque phrase trouve ainsi une expression singuliĂšre, originale. Les cadences sont le plus souvent retenues, avec de frĂ©quents et discrets arpĂšges au lieu des accords « traditionnels ». La clartĂ© constante du jeu, avec une mise en valeur subtile des parties intermĂ©diaires, simplicitĂ© et dĂ©nuement alliĂ©s Ă une profondeur encore jamais atteinte emportent lâadhĂ©sion. Cette libertĂ© souveraine va gouverner lâensemble du rĂ©cital.
Le deuxiĂšme impromptu de lâopus 142, en la bĂ©mol majeur (D.935/2), dans lâesprit du laendler, est enchaĂźnĂ©.  Lâinsouciance de lâallegretto, empreinte de nostalgie fait place au tourbillon du trio tourmentĂ© dans ses rythmes et dans son harmonie. Les six Moments musicaux, opus 94 (D.780) sont un condensĂ© de lâart de Schubert. Andreas Staier nous en propose une version des plus Ă©panouies, comme contextualisĂ©e, avec les Ă©chos de la campagne viennoise, oĂč la tendresse, la fiĂšvre, les parfums, les danses traduisent cette joie de vivre teintĂ©e de mĂ©lancolie. Tout lâesprit est lĂ , de la berceuse au galop, dans lâĂ©criture la plus Ă©lĂ©gante, renouvelĂ©e, rĂȘveuse comme vigoureuse, contrastĂ©e Ă souhait. Un rĂ©gal.
Lâavant-derniĂšre sonate, en ut mineur, est magistralement illustrĂ©e : le romantisme sincĂšre, servi par une virtuositĂ© comme on lâaime, avec la plus large palette de couleurs, de nuances, de tempi, un sens de la construction et une clartĂ© du propos qui ne sont jamais pris en dĂ©faut. Lâadagio en est proprement bouleversant, mais câest encore le finale, fuite Ă©perdue dâune tarentelle haletante, aux silences lourds, qui porte la charge la plus Ă©mouvante.  On attend impatiemment le 5 mai pour renouveler ce moment rare, avec les deux derniĂšres sonates.
Andreas Staier aime Dijon, et  les Dijonnais le lui rendent bien. Aux chaleureuses ovations dâun public encore sous le poids de lâĂ©motion, il offre la premiĂšre des danses allemandes, D 971, de 1823.
Dans le programme de salle, Brice Pauset fait valoir que les « pianoforte viennois des annĂ©es 1820 ont toujours un rapport direct Ă la voix : leur logique du son est une logique de lâĂ©nonciation, lâattaque du son est proche dâun effet de consonne et sa rĂ©sonance dâun effet de voyelle ». Câest prĂ©cisĂ©ment ce que lâon ressent Ă lâĂ©coute dâAndreas Staier Jâavoue : avant dâavoir lu ce texte, reprenant la route Ă lâissue du concert, jâai Ă©coutĂ© le mĂȘme programme, enregistrĂ© par un des plus illustres interprĂštes, sur un piano moderne. Quels que soient ses talents, sa lecture paraissait maintenant convenue, corsetĂ©e. La diffĂ©rence paraissait aussi importante quâentre la rĂ©citation un peu scolaire dâune tirade en alexandrins (avec cĂ©sure obligĂ©e Ă lâhĂ©mistiche), dâune mĂ©trique constante, et son interprĂ©tation par un comĂ©dien qui lui donnait tout son sens dramatique.
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Compte rendu, récital. Dijon, Opéra, Auditorium, le 6 octobre 2018.  Le dernier Schubert (I), Andreas Staier (DR)
Natalia Valentin joue Alkan Ă Cuenca
Cuenca (Espagne), rĂ©cital Natalia Valentin, pianoforte. Le 17 avril 2014, 12h. Temps fort du festival de musique sacrĂ© Ă Cuenca pendant la Semaine Sainte, le rĂ©cital de la pianofortiste Natalia Valentin, ambassadrice de charme et de choc du trop oubliĂ© Alkan – nĂ© en 1813, mort en 1888-, le Scriabine français, vĂ©ritable prodige au piano. 2013 a marquĂ© Ă lâombre des Verdi et Wagner, le centenaire du compositeur. Sur le pianoforte, la musicienne Ă la sensibilitĂ© ciselĂ©e et perlĂ©e exprime les climats dĂ©licats et raffinĂ©s dâun maĂźtre compositeur, immensĂ©ment douĂ©, dont lâextrĂȘme technicitĂ© est mise au diapason dâun mysticisme qui prolonge celui de Liszt⊠Sommet dâune Ćuvre Ă redĂ©couvrir, le rĂ©cital de Natalia Valentin illustre cette ferveur romantique dâun compositeur aussi illuminĂ© et habitĂ©, voire hallucinatoire que Liszt et Scriabine. Alkan est ce â hĂ©ros Balzacien â, au gĂ©nie particuliĂšrement prĂ©coce, remportant son premier prix de piano au Conservatoire en 1824 Ă seulement 10 ans ! Le gĂ©nie digital n’attends pas le poids des annĂ©es : Alkan en est la preuve la plus Ă©clatante.
Charles-Valentin Alkan
Alkan : le Berlioz du piano et le Liszt français
Lâesprit intĂ©rieur, tentĂ© par lâobscuritĂ© mystĂ©rieuse des sons, Alkan sâĂ©carte trĂšs vite de sa virtuositĂ© tapageuse des dĂ©buts (celle quâavait Ă©pinglĂ© son maĂźtre outre Rhin, Schumann) ; le prodige comme Liszt aime questionner les ultimes limites de la forme et de lâĂ©criture aux confins des espaces connus et des expĂ©riences rapportĂ©es. Il laisse un corpus dâune complexitĂ© porteuse dâĂ©nigmes, permise seulement par des interprĂštes particuliĂšrement chevronnĂ©s, comme en tĂ©moignent les 3 grandes Ă©tudes pour les deux mains (1840), puis la Grande Sonate les quatre Ăąges (1847), ..
Tout en refusant Wagner, Alkan demeure pĂ©nĂ©trĂ© par le style sĂ©rieux des Allemands, de Bach Ă Beethoven et Schumann. Fervent apĂŽtre des pianos Erard, comme Liszt, Charles Valentin Alkan favorise la diffusion du piano Ă pĂ©dalier (au moment de lâExposition Universelle de 1855), sâillustre tout autant lors des sĂ©ries des Petits Concerts dans les Salons Erard Ă Paris, Ă partir de 1873 et jusquâen 1880. Une bonne partie de sa production est teintĂ©e dâune ferveur mystique manifeste, toujours accordĂ©e au diapason dâune humeur pudique et rĂ©servĂ©e (il est chargĂ© par le Consistoire dĂšs 1859 de collectionner les chants religieux diffusĂ©s dans les Synagogues âŠ).
Musicien de lâidĂ©al, anti mondain par excellence mais virtuose partout cĂ©lĂ©brĂ© et recherchĂ© (comme professeur privĂ©), Alkan est un virtuose et un dĂ©fricheur. Il  nous laisse aujourdâhui une oeuvre impressionnante Ă redĂ©couvrir : ses dĂ©fis pour lâinterprĂšte comme sa trĂšs haute inspiration en font lâun des gĂ©nies du clavier au XIXĂšme, aux cĂŽtĂ©s de Chopin ou de Liszt. Un interprĂšte et un compositeur grĂące auquel le mythe du piano diabolique, romantique, fantastique a pu sĂ©rieusement s’imposer dans notre imaginaire musical. Chopin, Liszt, Alkan : la trilogie pianistique romantique est ainsi rĂ©tablie.
La jeune pianofortiste d’origine vĂ©nĂ©zuĂ©lienne Ă laquelle nous devons un excellent album des bagatelles de Beethoven, s’engage en 2013 pour la dĂ©fense des oeuvres pianistiques de Charles Valentin Alkan : outre la nĂ©cessitĂ© des mondes intĂ©rieurs, l’Ă©criture concernĂ©e exige autant une flexibilitĂ© virtuose de la technique, un double dĂ©fi relevĂ© lors d’une tournĂ©e de concerts et rĂ©citals ⊠AmorcĂ©e en 2013 pour le centenaire, la tournĂ©e de concerts Alkan par Natalia Valentin se poursuit ainsi au printemps 2014 Ă Cuenca. Les festivaliers dans le Salzbourg castillan recueilleront les bĂ©nĂ©fices dâun programme musical qui a dĂ©jĂ tournĂ©, dont lâintelligence et la sensibilitĂ© dĂ©voile outre le feu mystique dâun immense compositeur pianiste, lâexquise comprĂ©hension de ce rĂ©pertoire du dernier romantisme français par une claviĂ©riste dâune exceptionnelle maturitĂ© musicale.
Natalia Valentin, pianoforte
Cuenca, église de Santa Cruz, jeudi 17 avril 2014, 12h
Programme
WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791)
FantasĂa en re menor K397
CHARLES-VALENTIN ALKAN (1813-1888)
25 Préludes dans tous les tons Majeurs et mineurs pour piano ou orgue (1847)
J’Ă©tais endormie, mais mon coeur veillait (Cantar de los cantares)
PriĂȘre du soir
Ancienne mélodie de la synagogue
RĂȘve d’Amour
Recueil d’Impromptus nÂș 1 (1848) L’AmiriĂ©
MARTĂN SĂNCHEZ-ALLĂ (1823-1858)
El Peregrino
Les Mois, 12 Morceaux caractéristiques, en 4 suites (1840). La Påque
Premier recueil de chats (Trente Chants) (1857) L’Offrande
DeuxiĂšme recuil de chants (Trente Chants) (1857)
Procession-Nocturne
Recueil d’Impromptus nÂș 1 (1848) La Foi
FELIX MENDELSSOHN (1808-1847)
Rondo Capriciosso opus 14
Alleluia pour piano Fa majeur (1844)
Super flumina Babylonis, parĂĄfrasis del salmo (1859)
Frédéric Chopin (1810- 1849)
FantasĂa Impromptu opus 66 en do sostenido menor.
Toutes les infos et les modalitĂ©s de rĂ©servations sur le site du festival SMR Cuenca, Semana de MĂșsica religiosa de Cuenca 2014
Prochaine tournĂ©e de Natalia Valentin : Mysticisme et spiritualitĂ© dans l’oeuvre de Charles-Valentin Alkan
Natalia Valentin (pianoforte) cĂ©lĂšbre le bicentenaire Alkan…
En 2013, Bicentenaire oblige, la pianofortiste Natalia Valentin ressuscite l’art virtuose et introspectif, visionnaire et mystique de Charles Valentin Alkan, lui-mĂȘme prodige du clavier Ă son Ă©poque… Prochaine tournĂ©e Ă©vĂ©nement, dates Ă venir
Ă l’occasion du 200e anniversaire de la naissance de Charles Valentin Alkan, la pianofortiste Natalia Valentin a imaginĂ© un programme intitulĂ© “Mysticisme et SpiritualitĂ©” mĂȘlant des Ćuvres du compositeur Ă ses contemporains: Camille Saint-SaĂ«ns, Richard Wagner, Marcel del Adalid…
Bicentenaire Alkan 2013
Alkan, mysticisme et spiritualité
Réalisé en partenariat avec la Fondation Palazzetto Bru Zane (Venise), ce programme est partie intégrante de la saison du Palazzetto et sa diffusion, du 1er juillet 2013 au 31 août 2014, bénéficiera du soutien de la Fondation.
For the 200th anniversary of Charles Valentin Alkan’s birth, Natalia Valentin imagined a programme entitled “Mysticism and Spirituality” that mixes works from the composer and his contemporaneous: Camille Saint-SaĂ«ns, Richard Wagner, Marcel del Adalid.
Made in partnership with the Foundation Palazzeto Bru Zane (Venise), this programme is part of the Palazzetto’s season and concerts from July 2013 to September 2014, will be supported by Foundation.
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Programme :
Charles Valentin Alkan
(1732-1809)
Recueil d’Impromptus n° 1 (1848)
L’AmitiĂ©
La Foi
Les Mois, 12 Morceaux caractéristiques, en 4 suites (1840)
La PĂąque
Alleluia pour Piano en Fa majeur (1844)
Premier recueil de chants (Trente Chants) (1857)
L’Offrande
DeuxiĂšme recueil de chants (Trente Chants) (1857)
Procession – Nocturne
Super flumina Babylonis, paraphrase du psaume (1859)
25 Préludes dans tous les tons Majeurs et mineurs pour piano ou orgue (1847)
PriÚre du soir, Ancienne mélodie de la synagogue
J’Ă©tais endormie, mais mon coeur veillait (Cantique des cantiques)
Camille Saint-Saëns
Cloches du soir Op. 85
Cloches de Las Palmas Op. 111 n° 4
Valse Canariote Op. 88
Marcial del Adalid
Regrets
Résignation
Richard Wagner
In das Album der FĂŒrstin M.
Ankunft bei den schwarzen SchwĂ€nen “ArrivĂ©e aux cygnes noirs”