COMPTE RENDU, festival. GSTAAD MENUHIN FESTIVAL 2019. Les 25, 26 et 27 juillet 2019. « PARIS », Gabetta, Chamayou, PetibonâŠ
Christoph MĂŒller, intendant gĂ©nĂ©ral du GSTAAD MENUHIN Festifal, dâĂ©dition en Ă©dition, ne cesse dâaffirmer sa singularitĂ© estivale, a contrario dâautres festivals suisses et europĂ©ens dont la programmation demeure Ă©clectique mais confuse, souvent standardisĂ©e Ă force dâartistes invitĂ©s au profil interchangeable. Rien de tel Ă Gstaad chaque Ă©tĂ© tant lâĂ©quation entre Nature et Musique sâavĂšre prĂ©servĂ©e, et mĂȘme sublimĂ©e. En choisissant (et fidĂ©lisant) Ă prĂ©sent certains artistes de la scĂšne internationale, Christoph MĂŒller a su marquer son festival dâune forte identitĂ© artistique, que le geste singulier « dâambassadeurs », tels Sol Gabetta, Jonas Kaufmann, Yuja Wang, – et cette annĂ©e Bertrand Chamayou, prĂ©sentĂ© en “artiste en rĂ©sidence”,  rend spĂ©cifique.
GSTAAD, UNE ARCADIE RETROUVĂE ENTRE NATURE ET MUSIQUE
Le festivalier qui vient Ă Gstaad, ou rĂ©side dans les villages voisins de Schönried ou de Saanen (entre autres), retrouve ainsi le charme spĂ©cifique de programmes musicaux rares voire inĂ©dits, au sein dâĂ©glises souvent sĂ©culaires, Ă la nef de bois tapissĂ©e, dont la rusticitĂ© et le caractĂšre champĂȘtre offrent une inusable sĂ©duction pastorale. Ailleurs on aime et se dĂ©lecte de musique baroque sur le motif (en VendĂ©e : voyez le festival de William Christie chaque mois dâaoĂ»t aussi, en ses jardins que le chef jardinier a totalement dessinĂ©s) ; ou dâopĂ©ras sur nature (allez Ă Glyndebourne oĂč le spectateur triĂ© sur le volet peut pique-niquer sur un gazon des plus tendres, entre deux actes, pourvu que le bosquet soit confortableâŠ). A Gstaad, sâajoute le dĂ©cor, majestueux, onirique, des montagnes et sommets alpins dâune irrĂ©sistible solennitĂ©. Le rĂȘve dâune Arcadie alpine se prĂ©cise Ă Gstaad.
GrĂące Ă la diversitĂ© des formes musicales, le temps de notre (trop court) sĂ©jour : rĂ©cital de piano, musique de chambre, rĂ©cital lyriqueâŠ, le Gstaad Festival Menuhin sait rĂ©pondre Ă tous les goĂ»ts. A lâoffre Ă©largie rĂ©pond la beautĂ© des sites naturels prĂ©servĂ©s dans cet Ă©crin unique au monde, dâune Suisse verte et florissante. Entre chaque concert (le soir Ă 19h30), le festivalier marcheur peut se hisser jusquâaux sommets grĂące aux remontĂ©es mĂ©caniques de Wispile, Rellerli ou de Wasserngrat. Il y contemple le vertige quâoffre la vision panoramique des vallĂ©es tranquilles, dignes des meilleurs compositions dâun Caspar Friedrich. Gstaad chaque Ă©tĂ© sâadresse au mĂ©lomane exigeant comme au randonneur Ă©pris de tourisme vert. Les 3 concerts des 25, 26 et 27 juillet auxquels nous avons assistĂ©, nâont pas manquĂ© de confirmer la forte attractivitĂ© du Gstaad Menuhin Festival (63Ăšme Ă©dition Ă lâĂ©tĂ© 2019).
 
Bertrand CHAMAYOU, Sol GABETTA, Christoph MĂLLER
(© Raphaël Faux / GSTAAD MENUHIN Festival 2019)
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Musique de chambre, rĂ©cital de piano, concert lyrique…
3 concerts exceptionnels au GSTAAD Menuhin Festival 2019

CHAMBRISME Ă la françaiseâŠ
Jeudi 25 juillet 2019. Le thĂšme de cette annĂ©e cĂ©lĂšbre PARIS Ă travers les compositeurs qui ont marquĂ© le paysage hexagonal comme lâhistoire de la musique tout court. Ce sont aussi des interprĂštes que la sensibilitĂ© et le sens des couleurs comme de la transparence – qualitĂ©s essentiellement parisiennes et françaises, destinent prĂ©cisĂ©ment au sujet gĂ©nĂ©rique : ainsi, le pianiste toulousain Bertrand Chamayou (nĂ© en 1981, Ă©lĂšve de Jean-François Heisser) affirme une maturitĂ© Ă la fois, rayonnante et rĂ©servĂ©e au service de programmes multiples (5 annoncĂ©s pour cette Ă©dition 2019) qui en font « lâartiste en rĂ©sidence » de ce cru. Dans lâĂ©glise mythique de Saanen, lĂ mĂȘme oĂč a jouĂ© le fondateur Yehudi Menuhin dĂšs 1957 (pour les dĂ©buts du Festival suisse), le Français partage la scĂšne avec la violoncelliste Sol Gabetta, autre ambassadrice de charme, chaque Ă©tĂ© Ă Gstaad : les deux artistes se connaissent depuis de trĂšs longues annĂ©es ; depuis lâadolescence, ils jouent trĂšs souvent ensemble ; mais ce soir, câest la premiĂšre fois quâils opĂšrent de concert Ă Saanen.
DĂšs la Sonate de Debussy (1916), claire rĂ©vĂ©rence Ă lâesprit de Rameau et de Watteau, la complicitĂ© des deux interprĂštes rayonnent dâune mĂȘme ardeur, souvent plus mesurĂ©e et mieux ciselĂ©e chez Sol Gabetta dont on ne cesse de se dĂ©lecter de la grĂące intĂ©rieure et du caractĂšre dâurgence enflammĂ©e ; lâĂ©pure, le sens de la fulgurance, comme le picaresque de la SĂ©rĂ©nade (habanera avec effet de mandoline) fourmille dâĂ©clats Ă la façon des Français baroques (on pense davantage Ă Couperin quâĂ Rameau, dans cette alliance ineffable entre langueur mĂ©lancolique et panache ironique). Puis, la libĂ©ration (cadence du 3Ăš et dernier mouvement) est rĂ©servĂ©e au violoncelle, lĂ encore dâune fiertĂ© latine (espagnole, proche dâIbĂ©ria) que la violoncelliste illumine avec cette tendresse fluide et intĂ©rieure qui est sa marque. Aux cordes rubanĂ©es, dâune exquise langueur chantante rĂ©pond parfois un piano trop dur auquel Ă©chappe Ă notre avis, le ton de saturnisme lunaire et nostalgique du Pierrot que Debussy avait imaginĂ© en second plan.
La rĂ©vĂ©lation de la soirĂ©e demeure la Sonate de Poulenc, aussi flamboyante (et parfois bavarde) quâoubliĂ©e depuis sa crĂ©ation en 1949. Poulenc se rapproche du cercle de Debussy et Ravel car il apprit le piano avec Ricardo Viñes, – immense interprĂšte des deux ainĂ©s de Poulenc. En 4 mouvements, chacun trĂšs caractĂ©risĂ© et riche en contrastes, la FP 143 collectionne rythmes et atmosphĂšres mais sait aussi plonger dans la tendresse qui berce en une gravitĂ© saisissante (Cavatine). Agile et volubile, inspirĂ© et complice, le duo Gabetta / Chamayou convainc du dĂ©but Ă la fin par ses allers retours percutants, dessinĂ©s, dâune nervositĂ© affectueuse.
Dernier volet de ce triptyque chambriste Ă Saanen, la Sonate pour violoncelle de Chopin (1848) Ă©crite pour le virtuose et ami lillois Auguste-Joseph Franchomme. DerniĂšre des quatre Sonates, la Sonate opus 65 Ă©tonne par la fusion trĂšs rĂ©ussie entre les deux instruments, un accord qui retrouve lâentente de la Sonate de Debussy : sây affirme ce goĂ»t de lâĂ©quilibre formel (peut-ĂȘtre inspirĂ© par le traitĂ© de Cherubini que le dernier Chopin lit et relit comme pour mieux structurer ses derniĂšres Ćuvres⊠surtout celles non strictement pianistiques). Le sens du phrasĂ© propre Ă Sol Gabetta facilite lâĂ©lucidation du rubato chopinien que beaucoup de ses confrĂšres et consĆurs ne maĂźtrisent pas avec autant dâĂ©vidence : comme souvent dans son jeu intĂ©riorisĂ©, le chant du violoncelle semble surgir de lâombre, portĂ©, incarnĂ© par une Ă©nergie viscĂ©rale, organique. On y remarque en particulier la valse languissante du trio dans le Scherzo ; surtout lâentrain et la vivacitĂ© du Finale oĂč rayonne lâentente idĂ©ale des deux artistes. On aime Ă Gstaad le dĂ©fi des duos de musiciens : ce soir, lâintelligence en partage et le sens dâune mĂȘme musicalitĂ© expressive font la valeur de ce programme. Lâesprit de Paris sâest incarnĂ© dans lâĂ©lĂ©gance et la profondeur, grĂące Ă deux interprĂštes heureux de jouer ensemble.

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BERTRAND CHAMAYOU, alchimiste ravélien
Le lendemain, autre programme, autre lieu, mais les festivaliers retrouvent Bertrand Chamayou pour son rĂ©cital en soliste, vendredi 26 juillet, dans la petite Ă©glise de Rougemont, dont le volume de la nef est couronnĂ© par la figure dâun sublime Christ sur la croix dont le dessin est du dĂ©but XVIIĂš. Le programme est ambitieux et sâouvre dâabord par Schumann. A lâĂ©coute de Carnaval principalement, la schizophrĂ©nie double de Robert le romantique, alternativement Florestan et Eusebius nous paraĂźt dĂ©pourvue de nuances troubles, trop marquĂ©e, trop sĂšchement assĂ©nĂ©e. Dommage. Par contre, aprĂšs la pause, un tout autre univers nous est rĂ©vĂ©lĂ© sous les doigts plus naturels et comme frappĂ©s dâĂ©vidence du pianiste français : les 5 joyaux de « Miroirs » de Ravel (1906) Ă©blouissent par leur justesse, un flux organiquement captivant, des nuances infinies qui ciselĂ©es dans la rĂ©sonance et les couleurs, miroitent : ils nous invitent au grand banquet des scintillements ravĂ©liens.

Aucun doute, Bertrand Chamayou se montre immense poĂšte, alchimiste Ă©vocateur, Ă la fois passeur des sortilĂšges et grand ambassadeur du sorcier Ravel. On y perce le secret dâĂ©pisodes suspendus et picturaux dont le gĂ©nie de la ligne et des impulsions esquissĂ©es, compose pourtant une cathĂ©drale harmoniquement subtile et onirique, aux caractĂšres et accents fermes et nets, Ă couper le souffle. Le jeu est solide et il respire. Le sĂ©rieux, la probitĂ© voire le scrupule du pianiste en comprennent et les Ă©quilibres millimĂ©trĂ©s et la brillance Ă©vanescente. En surgit un Ravel Ă la fois cĂ©rĂ©bral et sensuel dont lâesprit des couleurs vibre, sâexalte, ambitionne un nouveau monde ; quand lâĂ©lan et lâaudace des harmonies toujours imprĂ©visibles font imploser lâassise et lâarchitecture. On connaĂźt les deux fragments que Ravel orchestra par la suite : Une barque sur lâocĂ©an et Alborada del Gracioso (Aubade du bouffon).
Ecouter ce soir Ă Rougemont, lâintĂ©gralitĂ© du cycle des 5 piĂšces relĂšve dâune expĂ©rience singuliĂšre oĂč le compositeur semble rĂ©inventer tout le langage musical pour piano. On sây berce de sonoritĂ©s Ă la fois enveloppantes et Ă©cumantes, enivrĂ©s par un pur esprit expĂ©rimental. La libertĂ© harmonique sous les doigts flexibles, facĂ©tieux, enchanteurs du pianiste, saisit immĂ©diatement : on y perçoit un Ravel, grand prĂȘtre des images et illusions, peintre des modernitĂ©s et du futur qui ose plus loin que Debussy. Ses Miroirs dĂ©voilent le son de lâinvisible et de lâinconnu, selon la conception dâun aigle agile et visionnaire, libĂ©rĂ© de toute entrave, et narrative et stylistique. « Noctuelles » expriment lâenvol des papillons noctambules, leur lĂ©gĂšretĂ© dĂ©sirante ; « Oiseaux tristes » (dĂ©diĂ© au crĂ©ateur Riccardo Viñes), touche au cĆur de la magie animaliĂšre qui inspire et rĂ©vĂšle un Ravel ornithologue : Bertrand Chamayou sublime le chant solitaire dâoiseaux dĂ©sespĂ©rĂ©s saisis par la chaleur de lâĂ©tĂ© (quoi de plus actuel au moment oĂč une canicule terrifiante sâabat sur lâEurope?) : câest la plus courte piĂšce⊠et la plus bouleversante.
Les couleurs dâ « Une barque sur lâocĂ©an » (dĂ©diĂ© au peintre Paul Sordes du groupe des Apaches) envoĂ»tent par leurs balancements marins, Ă©perdus, suspendus, enivrants. « LâAubade du bouffon » (/Alborada del Gracioso) semble citer Chabrier, modĂšle pour Ravel et premier compositeur Ă ouvrir dans les champs français, la grande perspective des rythmes hispaniques : le nerf et le sens du dessin leur confĂšrent ici, sous les doigts magiciens de Bertrand Chamayou, une carrure et un allant, phĂ©nomĂ©naux. Enfin, « La vallĂ©e des cloches » dĂ©ploie cette sensualitĂ© ondulante, serpent harmonique qui sĂ©duit, tout en fermetĂ© onirique et qui au final, fait imploser la forme. Conception et geste fusionnent : ils Ă©clairent combien le sens de la musique ravĂ©lienne est pictural, synthĂšse inouĂŻe du Monet coloriste et du Picasso, concepteur rĂ©formateur. La sĂ©quence relĂšve du prodige et confirme dĂ©finitivement lâadĂ©quation comme les affinitĂ©s de Bertrand Chamayou avec lâauteur de Gaspard de la nuit. Les effets de miroir se poursuivent prĂ©cisant dâautres filiations que lâon ne soupçonnait guĂšre : aux cloches ravĂ©liennes rĂ©pondent celles (pourtant plus tardives) dâun Saint-SaĂ«ns, lui aussi soucieux de couleurs comme de rĂ©sonances (« Les cloches de Las Palmas »). Voici donc lâauteur de Samson et Dalila mis au parfum de lâinnovation⊠en bis de ce rĂ©cital saisissant, la rare toccata du Tombeau de Couperin, ultime offrande ravĂ©lienne oĂč lâespace et le temps deviennent couleurs et mouvements. RĂ©cital mĂ©morable.
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MOZART INCANDESCENT
Le lendemain (samedi 27 juillet 2019) retour dans lâĂ©glise de Saanen. Lever de rideau des plus engageants, lâouverture des Nozze di Figaro trĂ©pigne et fait claquer les tutti, – lâorchestre sur instruments dâĂ©poque La Cetra ne manque pas de nervositĂ© ; câest une prĂ©paration idĂ©ale et trĂšs dramatique pour lâapparition de la diva française Patricia Petibon dont la silhouette relĂšve dâune pythie hallucinĂ©e, sorte dâextraterrestre de passage, engagĂ©e dans un chant surexpressif, Ă la gestuelle volontaire.

La chanteuse a du chien et du tempĂ©rament. Par respect du public et de la musique, elle leur donne tout. Fabuleuse crĂ©ature dĂ©lirante plutĂŽt que cocotte statique, la cantatrice a construit un programme majoritairement mozartien qui va crescendo, depuis la langueur tendre et inquiĂšte de Barbarina (des Nozze justement), Ă la solitude mĂ©lancolique de la Comptesse (Porgi amor : victime impuissante des dĂ©sillusions amoureuses). Puis câest lâĂ©criture parisienne du dernier Gluck en France (Paride ed Elena) dont on savoure lâesprit pastoral, la tendresse simple dont sâest tant dĂ©lectĂ© Rousseau.
La seconde partie affirme lâimpĂ©tuositĂ© des instrumentistes, leur qualitĂ© roborative sous la direction parfois mĂ©canisĂ©e, un peu sĂšche et roide du chef en manque de nuances (symphonie VB 142 de Joseph Martin Kraus). Enfin, chauffĂ©e et prĂȘte Ă en dĂ©coudre dans cette arĂšne nĂ©oclassique, pleine de furie comme dâĂ©lans vengeurs, « Sturm und drang » (tempĂȘte et passion), Patricia Petibon finit le portrait lyrique quâelle avait amorcĂ© en premiĂšre partie : sa Giunia (Lucio Silla, premier seria dâune ardeur inĂ©dite alors) nâest que frĂ©missement et invocation sincĂšre ; lâimprĂ©cation dâAlceste « DivinitĂ©s du Styx » sâimpose par sa noblesse et sa dĂ©sespĂ©rance ample.

Mais lâacmĂ© de ce rĂ©cital qui cĂ©lĂšbre le style tragique et pathĂ©tique Ă Paris propre aux annĂ©es 1770 et 1780, demeure Idomeneo, autre seria majeur de Mozart, en sa somptueuse parure orchestrale (lâouverture majestueuse et impĂ©tueuse, mieux rĂ©ussie par La Cetra) : paraĂźt Elettra, victime haineuse et rageuse que son impuissance lĂ encore rend inconsolable et persiflante, au bord de la folie : cette Ălectre de Mozart prolonge, en conclusion de tout lâopĂ©ra, la sĂ©rie des magiciennes baroques (les MĂ©dĂ©e, Alcina et Armide), pourtant solitaires et finalement dĂ©munies ; le chant se fait au delĂ de lâinvocation terrifiante (digne dâune Gorgone car elle Ă©voque la morsure des serpents), expression troublante dâune dĂ©pression personnelle : la furie est un ĂȘtre dĂ©truit. Formidable actrice au chant servant le texte, Patricia Petibon Ă©claire ce qui Ă Paris Ă la veille de la RĂ©volution, – comme ce soir Ă Saanen, a troublĂ© le public : lâexpression du tragique dĂ©sespĂ©rĂ©. PrĂ©sence et incarnation, irrĂ©sistibles.

 
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COMPTE-RENDU, festivals. GSTAAD MENUHIN Festival, les 25, 26 et 27 juillet 2019. « PARIS » : Debussy, Poulenc, Chopin / RAVEL, Saint-Saëns / Mozart, Gluck⊠Sol Gabetta (violoncelle), Bertrand Chamayou (piano), Patricia Petibon (soprano). La Cetra (Karel Valter, direction). / Illustrations : © Raphaël Faux /   gstaadphotography.com / GSTAAD MENUHIN Festival 2019
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A VENIR... Le GSTAAD MENUHIN FESTIVAL se dĂ©roule en Suisse (Saanenland) jusquâau 6 septembre prochain. Parmi les nombreux Ă©vĂ©nements musicaux annoncĂ©s, voici nos 10 coups de coeur Ă ne pas manquer :
1
Samedi 3 août 2019
19h30, Eglise de Saanen
Musique de chambre
La Truite â Semaine française IV
Ibragimova, Power, Gabetta & Chamayou
Alina Ibragimova, violon
Charlotte Saluste-Bridoux, violon
Lawrence Power, alto
Sol Gabetta, violoncelle
Yann Dubost, contrebasse
Bertrand Chamayou, piano
Artist in Residence 2019
https://www.gstaadmenuhinfestival.ch/fr/programme-and-location/concerts-2019/musique-de-chambre-03-08-19-2
2
Dimanche 11 août 2019
18h00, Eglise de Saanen
Concert orchestral
80 ans de BartĂłk Ă Gstaad â BartĂłk et la Suisse I
Bertrand Chamayou & Kammerorchester Basel
Bertrand Chamayou, piano
Artist in Residence 2019
Kammerorchester Basel
https://www.gstaadmenuhinfestival.ch/fr/programme-and-location/concerts-2019/gala-concert-orchestral-11-08-19
3
Jeudi 15 août 2019
17h30, Tente du Festival de Gstaad
L’Heure Bleue
Gstaad Conducting Academy â Concert de clĂŽture III
Gstaad Festival Orchestra
Etudiants de la Gstaad Conducting Academy
https://www.gstaadmenuhinfestival.ch/fr/programme-and-location/concerts-2019/l-heure-bleue15-08-19
4
Samedi 17 août 2019
19h30, Tente du Festival de Gstaad
Concert symphonique
PathĂ©tique â Manfred Honeck & Seong-Jin Cho
Gstaad Festival Orchestra II
Seong-Jin Cho, piano
Gstaad Festival Orchestra
Manfred Honeck, direction
https://www.gstaadmenuhinfestival.ch/fr/programme-and-location/concerts-2019/concert-symphonique-17-08-19
5
Vendredi 23 août 2019
19h30, Eglise de Saanen
GALA Concert orchestral
Cecilia Bartoli, mezzo-soprano
Vivaldi : airs dâopĂ©ras & concertos
Les Musiciens du Prince – Monaco
Andrés Gabetta, Violine & Konzertmeister
https://www.gstaadmenuhinfestival.ch/fr/programme-and-location/concerts-2019/gala-concert-orchestral-23-08-19
6
Samedi 24 août 2019
19h30, Tente du Festival de Gstaad
Opéra version de concert
Carmen
Gaëlle Arquez, mezzo-soprano (Carmen)
Marcelo Alvarez, ténor (Don José)
Julie Fuchs, soprano (Micaëla)
Luca Pisaroni, baryton (Escamillo)
Uliana Alexyuk, soprano (Frasquita)
SinĂ©ad O’Kelly, mezzo-soprano (MercĂ©dĂšs)
Manuel Walser, baryton (Le DancaĂŻre)
Omer Kobiljak, ténor (Le Remendado)
Alexander Kiechle, basse (Zuniga)
Dean Murphy, baryton (MoralĂšs)
ChĆur philharmonique de Brno
Orchestre de l’OpĂ©ra de Zurich â Philharmonia Zurich
Marco Armiliato, direction
https://www.gstaadmenuhinfestival.ch/fr/programme-and-location/concerts-2019/opera-concertant-24-08-19
7
Vendredi 30 août 2019
19h30, Eglise de Saanen
Musique de chambre
Capriccioso â Daniel Lozakovich
Daniel Lozakovich, violon
Sergei Babayan, piano
https://www.gstaadmenuhinfestival.ch/fr/programme-and-location/concerts-2019/musique-de-chambre-30-08-19
8
Samedi 31 août 2019
19h30, Tente du Festival de Gstaad
Concert symphonique
Symphonie fantastique
Mikko Franck & Gautier Capuçon
Gautier Capuçon, violoncelle
Orchestre philharmonique de Radio-France (Paris)
Mikko Franck, direction
Symphonie Fantastique de Berlioz / Concertopour violoncelle n°1 de Saint-Saëns
https://www.gstaadmenuhinfestival.ch/fr/programme-and-location/concerts-2019/concert-symphonique-31-08-19
9
Dimanche 1er septembre 2019
18h, Tente du Festival de Gstaad
Concert symphonique
De Wagner Ă Ravel â Classique France-Allemagne
Klaus Florian Vogt & Gergely Madaras
Klaus Florian Vogt, ténor
Airs de Parsifal, Lohengrin (Wagner) / Boléro de Ravel
Orchestre National de Lyon
Gergely Madaras, direction
https://www.gstaadmenuhinfestival.ch/fr/programme-and-location/concerts-2019/concert-symphonique-01-09-19
10
Vendredi 6 septembre 2019
19h30, Tente du Festival de Gstaad
Concert symphonique
«Rach 3»
Myung-Whun Chung & Yuja Wang
Yuja Wang, piano
Staatskapelle Dresden
Myung-Whun Chung, direction
https://www.gstaadmenuhinfestival.ch/fr/programme-and-location/concerts-2019/concert-symphonique-06-09-19
TOUTES LES INFOS ET LES MODALITES DE RESERVATIONS
sur le site du GSTAAD MENUHIN FESTIVAL 2019
https://www.gstaadmenuhinfestival.ch/fr